Le premier magasin de la Coopérative « La Justice » (Waremme)

Le 1er avril 1899, la Coopérative « La Justice » ouvre un premier magasin (une épicerie-mercerie) dans une petite maison de la rue du Pont à Waremme.

Les boulangeries, pâtisseries et restaurants qui fabriquent des pâtisseries à Waremme

Le 25 novembre 1915, les boulangeries, pâtisseries et restaurants qui fabriquent des pâtisseries à Waremme:

  • BADA Mathieu
  • CHAUDIERE Godefroid
  • La coopérative « La Justice »
  • CRANINX Godefroid
  • CRANINX Octave
  • DEPAS Joseph
  • HENRION Victor
  • LAVAL Clément
  • LAVAL Constant
  • PETITJEAN Célestin
  • RENIER Charles
  • RENIER Ernest
  • RENIER François
  • THYS-AERTS Arthur

La « Maison du Peuple » est inaugurée (Waremme)

En juillet 1903, grâce à la prospérité de la coopérative « La Justice », la section de Waremme du Parti Ouvrier Belge (POB) fonde une « Maison du Peuple » rue de la Station à Waremme (qui deviendra plus tard l’Avenue Reine Astrid).

La « Maison du Peuple » de Waremme est installée dans l’immeuble acheté par la Coopérative « La Justice », en face du Collège Saint-Louis, occupé jusque là par une brasserie.

Elle est pourvue d’une bibliothèque et d’une salle de fête où se tiendront les réunions du Cercle d’études et de discussions, ainsi que de l’Institut d’Education Permanente ou Ecole Socialiste. Les journaux de tous les partis pourront y être lus. On n’y vend pas de boissons spiritueuses. Cette « Maison du Peuple » n’est ni très grande, ni très confortable.

La coopérative « La Justice » s’installe à côté de la « Maison du Peuple ». Elle s’agrandira avec l’acquisition du magasin contigu du cigarettier FREMAL. Le magasin consacré essentiellement aux « aunages », vend également des chaussures.

La Coopérative « La Justice » fait construire un bâtiment à Waremme

En 1902, la Coopérative « La Justice » fait construire un grand complexe rue Gustave Renier, à Waremme.

Ce complexe (situé au n° 70 actuel), comprend un magasin à céréales et des bureaux.

Le magasin à céréales se prolonge par une boulangerie industrielle, dont les deux grands fours ont une capacité de 200 pâtons chacun. Les pains cuits sont chargés sur de hauts chariots de bois, pour les amener dans un local voisin, au fond de la cour. C’est là que viennent s’approvisionner les camions tirés par des chevaux, pour aller livrer la marchandise dans les villages.

De l’autre côté de la cour se trouve un dépôt de charbon, alimenté par un raccordement au chemin de fer. On y charge le charbon à livrer à domicile, mais les particuliers peuvent également venir s’y approvisionner par petites quantités.

Création de la Coopérative « La Justice » (Waremme)

création de la coopérative la justice

création de la coopérative la justice

Le 28 septembre 1898,  la Coopérative « La Justice » est fondée à Waremme par WAUTERS Joseph, surnommé « Jeck », étudiant à l’université de Liège,alors âgé de 23 ans et quelques amis socialistes waremmiens (1 cultivateur, 1 domestique, 1 journalier, 1 maçon, 1 ébéniste, 3 ouvriers d’usine, 1 charpentier, 1 menuisier). Une autre cheville ouvrière de la coopérative est le comptable, DENIS Désiré. Au départ, les membres se réuniront tous les dimanches matin au café « Au Coeur d’Or » (local des Libéraux !).

Par la suite, la Coopérative s’installe rue de la Station, mais elle dispose d’une boutique rue du Pont (au n° 35 de la future rue Hubert Stiernet), louée pour 450 francs par an. En plus des produits alimentaires, on y vend des ustensiles ménagers variés. Avec l’argent des premières cotisations, la coopérative achète une charrette et un cheval. Elle va mettre en place une mutuelle d’achats.

Son but principal est d’offrir aux travailleurs des produits de qualité, à un prix accessible et d’intervenir partout, dans les luttes en faveur des pauvres (l’alimentation pèse très lourd dans les budgets). Dans sa « philosophie », tous les profits engrangés doivent retourner aux consommateurs nécessiteux.

Outre l’alimentation, la Coopérative entend offrir d’autres services:

  • une partie du budget servira à alimenter des caisses de pension et d’assurance pour les accidents;
  • un quart des bénéfices sera destiné à soutenir l’action politique;
  • le reste reviendra aux coopérateurs sous forme de ristournes

La coopérative assure une certaine indépendance aux ouvriers.

Les statuts de la coopérative « La Justice » sont rédigés par HENAULT Valère et MOUZON Eugène.

Quelque temps plus tard, une boulangerie s’installe en face, rue du Pont (au n° 32 de l’actuelle rue Hubert Stiernet).

Des charrettes sillonneront régulièrement toute la région, transportant du pain et d’autres marchandises.

Les membres fondateurs de la Coopérative

  • BARTHOLOME J-B
  • BRIEN D.
  • CROTTEUX M.
  • DENIS Désiré
  • DUBOIS A.-J.
  • GOUTERS Charles
  • GRAMME Valentin
  • PIRSON F.
  • PLOMTEUX A.
  • RORIVE Pierre
  • WAUTERS Joseph

Le budget de la Coopérative « La Justice » (Waremme)

En 1912, le chiffre d’affaires de la Coopérative « La Justice » de Waremme s’élève à 785.000 francs. 25% des bénéfices sont destinés à soutenir l’action politique. Le reste revient aux coopérateurs sous forme de ristournes.

La Coopérative « La Justice » ouvre un siège à Hannut (Waremme)

En 1907, la coopérative « La Justice » connaît une telle extension qu’une nouvelle salle est construite à l’arrière de la « Maison du Peuple » à Waremme, sur la rue Neuve, pour entreposer des produits agricoles et du matériel.

Mais un second siège devient nécessaire, à Hannut, dans l’ouest de la Hesbaye, malgré une levée de boucliers de la part des commerçants et des notables de l’endroit.

La Coopérative « La Justice » se développe (Waremme)

En 1906, la coopérative « La Justice » installe un moulin pour l’orge, un pont à peser et une nouvelle boulangerie. Elle modernise son dépôt de charbon. Elle ouvre également de nouveaux locaux, anciennement occupés par le cigarettier « Frémal », rue Emile Hallet à Waremme. Elle y installe son commerce en gros de denrées alimentaires.

Prix du grain (Waremme)

En 1904, un agriculteur waremmien vend 100 kilos de froment entre 15,50 et 17,75 francs ; 100 kilos d’avoine entre 12 et 17,50 francs ; 100 kilos de seigle entre 12 et 13,75 francs, à la Coopérative « La Justice ».

La Coopérative « La Justice » s’étend (Waremme)

En 1902, la Coopérative « La Justice », forte de 490 actionnaires, achète une maison de commerce, en face du Collège Saint-Louis, rue de la Station, qui deviendra l’avenue Reine Astrid. A l’avant, elle y installe le magasin régional de la coopérative et à l’arrière, un café.

Elle compte également y ouvrir une « Maison du Peuple ».