En 1778, un arrêt du Conseil Privé du Prince-Evêque de Liège DE VELBRUCK François-Charles supprime l’usage du flamand devant la cour de justice de Corswarem, car le français y est plus répandu.
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Les Sépulchrines (Waremme)
En 1763, il y a 19 religieuses au Couvent des Sépulchrines de Waremme. Elles s’occupent de l’éducation des filles et des soins aux malades.
- Dame Marie-Antoine de l’Ascension, prieure
- Dame Marie-Catherine de Saint-Bernard
- Dame Cécile de la Résurrection
- Dame Marie-Barbe de la Nativité
- Dame Ernestine de l’Incarnation
- Dame Marie-Claire du Saint-Esprit
- Dame Odile des Anges
- Dame Isabelle de Tous les Saints
- Dame Victoire de la Passion
- Dame Marie-Anne de Saint-Antoine
- Dame Marthe de Saint-Jean-Baptsite
- Dame Rose de Saint-Augustin
- Dame Lutgarde de Saint-Joseph
- Dame Constance de Saint-Herman
- Dame Marie-Thérèse de la Sainte-Agonie
- Dame Emmanuelle du Saint-Sacrement
- Soeur Anne-Marie de Saint-Jacques, converse
- Soeur Hélène de la Croix, converse
- Soeur Marie-Magdaleine du Saint-Sépulchre, converse
Leur servante est COLAR MARIE. Elle est âgée de 17 ans.
Plusieurs pensionnaires résident au couvent:
- KAIRIS Marie-Catherine, âgée de 66 ans
- GODAR Dorothée, de Lincens en Brabant, âgée de 28 ans
- HANUS Marie, de Tirlemont, âgée de 18 ans
- CORSWAREM Marie-Joseph, de Corswarem, âgée de 16 ans
- HENDRIX Aldegonde, de Mettecoven
- KUPPERS Thérèse, de Maestreick, âgée de 20 ans
Corswarem est pillée par les Français
Le 30 juillet 1693, après la bataille de Neerwinden, l’armée française prend la direction de Waremme, à cause du danger d’infections né de la décomposition des corps et du manque de vivres.
Les soldats demeurent à Corswarem jusqu’au 13 août, pillant fourrages et grains à plus de deux lieues à la ronde. Les maisons et même les églises sont pillées. La plupart des habitants fuient en emportant leurs biens les plus précieux.
Le camp des Français est installé au point culminant situé entre Corswarem et Berloz.
La bataille de Neerwinden
Le 28 juillet 1693, à la veille de la bataille de Neerwinden, l’avant-garde de l’armée française traverse Waremme. Les officiers de LOUIS XIV, dont le Maréchal DE JOYEUSE, Monsieur DE LUXEMBOURG, Monsieur DE CHARTRES, le Prince DE CONTI, Monsieur DE SAINT-SIMON, utilisent comme observatoire, pour apercevoir les troupes ennemies dont le camp se trouve en deçà de la Gette, un moulin à vent qui s’élève dans l’actuelle rue des Champs, à peu près en face de la Plate-Tombe.
Ce moulin était très ancien. Il portait autrefois le nom de moulin de l’Evêque. Son existence est déjà mentionnée dans un texte de 1348. (Il sera détruit peu avant 1889).
Cette bataille ponctue une guerre de 9 ans. La moitié de l’Europe est liguée contre le Roi de France LOUIS XIV, dont l’armée est commandée par le Maréchal DE LUXEMBOURG. Une partie des toupes françaises passe à Berloz et à Corswarem, de part et d’autre du « Moulin Blanc ». La route est difficile, il y a des orages violents. Les soldats de LOUIS XIV et surtout les « piotes » (c’est-à-dire ceux qui sont à pied) sont harassés par la marche et la fatigue. Ce n’est que le lendemain, vers 4h15 du matin, qu’ils seront en mesure d’attaquer et de défaire les armées alliées, conduites par D’ORANGE Guillaume.
Waremme devient doyenné
En 1686, lors du remaniement des frontières ecclésiastiques, Waremme est érigée en doyenné, comprenant 27 paroisses, détachées du doyenné de Saint-Trond. C’est le signe évident de l’importance croissante de Waremme comme centre régional.
Ces paroisses sont:
- Berloz
- Bettincourt
- Blehen
- Boekhout
- Boëlhe
- Braives
- Corswarem
- Darion
- Geer
- Grand-Axhe
- Hollogne-sur-Geer
- Jeurk
- Lantremange
- Latinne
- Les Waleffes
- Ligney
- Merchelen-Bovelingen
- Niel
- Oleye
- Omal
- Rosoux-Crenwinck
- Rukkelingen-Loon
- Tourinne
- Trognée
- Villeroux
- Vorsen
- Waremme
Les remparts de Waremme sont restaurés
En octobre 1578, afin de mettre autant que possible Waremme à l’abri des incursions des troupes étrangères guerroyant dans les environs, le prince-évêque DE GROESBEECK Gérard et son Conseil Privé ordonnent la restauration des fortifications.
Les habitants des villages voisins d’Oleye, Lantremange, Bleret, Oreye, Bovenistier, Limont, Grand-Axhe, Velle, Corswarem et Hasselbrouck qui, en cas d’alerte, se réfugient dans les murs de Waremme avec leurs objets les plus précieux, sont astreints à supporter une partie de la dépense. A l’intérieur de cette nouvelle enceinte, des institutions diverses évoluent ou se mettent en place.
Guillaume 1er de Jeneffe vend des terres (Corswarem)
Le 28 février 1254, le chevalier DE JENEFFE Guillaume Ier de Jeneffe vend à l’Abbaye du Val-Notre-Dame un fief de deux bonniers de terre arable situé à Corswarem.
Robert de Corswarem, « ministerialis » du Comte de Looz
En 1213, DE CORSWAREM Robert est « ministerialis » du Comte de Looz.
Arnould de Corswarem, « ministerialis » du Comte de Duras
En 1138, DE CORSWAREM Arnould est « ministerialis » du Comte de Duras.

