Ghyslain Coessens, primé (Corthys – Waremme)

Le 5 août 1919, le jeune COESSENS Ghyslain, de Corthys, obtient:

  • le 2ème accessit d’Excellence
  • le 1er accessit de Religion
  • le 1er prix d’Histoire Sainte
  • une mention honorable en Grammaire
  • le 8ème accessit d’Orthographe
  • une mention honorable en Mémoire
  • une mention honorable en Lecture
  • le 2ème accessit en Langue Flamande
  • le 1er prix d’Arithmétique
  • une mention honorable en Histoire Nationale
  • une mention honorable en Sciences Naturelles et Hygiène
  • le 1er accessit de Géographie
  • une mention honorable en Ecriture

à la remise des prix de la 6ème année d’études – degré supérieur (section B) – au Collège Saint-Louis de Waremme.

Portrait de « Mélanie kète di bwès » en 1950 (Waremme)

WAGELMANS Mélanie, dite « Mélanie kète di bwès », naît en 1857 à Corthys, petit village limbourgeois situé entre Waremme et Hannut. D’origine flamande, elle épouse un wallon. Après avoir perdu son mari, elle quitte son village de Crehen et vient s’installer à la rue des Prés à Waremme, le 21 juin 1919.

Durant toute sa vie, elle va conserver les accents de sa langue maternelle, à laquelle elle ajoutera des mots de français et de wallon, pour en faire un langage patoisant tout à fait personnel.

A la rue des Prés, elle habite un ancien baraquement militaire en bois, adossé au talus d’une prairie, non loin des décanteurs de la Sucrerie. Au fil du temps, ce baraquement devient un véritable taudis, d’où s’exhalent des odeurs fétides. Son logement lui sert à la fois de cuisine, de chambre à coucher et de cabinet d’aisance.

Elle survit grâce à une maigre pension de vieillesse, dont elle arrondit le montant d’aumônes de personnes charitables ou de petites sommes de vagabonds de passage qui partagent son lit.

Son sobriquet de « Mélanie kète di bwès » lui est donné par analogie au sexe des hommes, auxquels elle a emprunté la manière de monter à califourchon les chevaux de labour de la Ferme du Moulin, où elle effectue des travaux de temps à autre.

De nature peu exigeante, elle se satisfait d’un rien pour vivre. Elle se nourrit le plus souvent de soupe, que les soeurs des Filles de la Croix lui préparent, de lard, de pain et de lait, dont elle reçoit quotidiennement un cruchon à la Ferme du Moulin. Elle puise l’eau dont elle a besoin dans une mare alimentée par une source.

Un beau jour, les autorités communales de Waremme décident de la placer à l’hospice de Geer.

Elle y meurt, le 28 décembre 1950, à l’âge de 93 ans.

Naissance de « Mélanie kète di bwès » (Waremme – Corthys)

En 1857, WAGELMANS Mélanie, qui sera appelée « Mélanie kète di bwès », voit le jour à Corthys, dans le Limbourg.