Le 14 (?) janvier 2025, la Cour d’Appel de Liège, – qui devait se prononcer sur la condamnation à 10 ans d’emprisonnement de VANHOENACKER Joachim, âgé de 27 ans, de Jeneffe (Donceel), par le tribunal de Liège, pour avoir tiré plusieurs coups de feu à Seraing sur BRANDENBOURG Jonathan, en décembre 2021, à l’occasion d’une dispute, le touchant 2 fois et le rendant tétraplégique (décédé depuis), – se dessaisit de l’affaire. Le dossier devrait donc être traité par la Cour d’Assises.
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Mort de Hyacinthe Cartuyvels (Ligney – Liège)
Le 18 janvier 1890, CARTUYVELS Hyacinthe-Maurice décède à Liège. Il était natif de Ligney. Il était veuf de LOCHTMANS Caroline-Rosalie. Il a été membre du Congrès National. Il a été président de la Cour d’Appel de Liège.
Naissance de Hyacinthe Cartuyvels (Ligney)
Le 22 septembre 1805, CARTUYVELS Hyacinthe-Maurice voit le jour à Ligney. Il épousera LOCHTMANS Caroline-Rosalie. Il sera membre du Congrès National. Il sera président de la Cour d’Appel de Liège.
Naissance de Stanislas Fleussu (Waremme)
Le 20 Nivôse de l’An VI, le 9 janvier 1798, FLEUSSU Jacques-Stanislas-François voit le jour à Waremme. Ses parents sont FLEUSSU Jean-Jacques, médecin, et JACQUES Marie-Jeanne-Xavière (qui se sont mariés à Berloz le 18 octobre 1787), qui habitent rue de la Porte de Liège. Il sera baptisé le lendemain. Il épousera GILOT Marie-Jeanne-Joséphine.
Il sera docteur en droit, conseiller à la Cour d’Appel, membre du Congrès, membre de la Chambre des Représentants.
Un chien pour le Baron (Waremme – Liège)
Le 16 juin 1849, le conseiller FLEUSSU Stanislas donne un jeune chien de chasse au Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond.
Le Conseiller Fleussu chez le Baron (Waremme – Longchamps)
Le 3 juin 1833, le conseiller à la Cour d’Appel de Liège, FLEUSSU Stanislas, rend visite au Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond, au château de Longchamps à Waremme.
Dossier disciplinaire contre Alain Michelet (Waremme – Liège)
Le 15 avril 2015, suite à l’arrêt de la Cour d’Appel de Liège dans « L’affaire Sandra Koch », la Collège de la zone de police de Hesbaye prend la décision d’ouvrir un dossier disciplinaire à l’encontre de MICHELET Alain, condamné pour harcèlement, traitement dégradant, homicides involontaires, coups et blessures involontaires.
Remarque: Pour l’autre condamné, FRANCOIS Daniel, la zone de police de Hesbaye n’est pas compétente. C’est le Ministère de l’Intérieur qui a lancé contre lui une procédure disciplinaire.
Pour l’instant, la procédure disciplinaire entamée par le Collège de la zone de police de Hesbaye contre le commissaire MICHELET n’est qu’une décision de principe. Lors de sa prochaine réunion, fin mai 2015, il décidera du moment et de la manière dont la procédure sera menée. Il n’est cependant pas exclu que l’action soit suspendue, dans l’attente de l’arrêt de la Cour de Cassation sur le pourvoi introduit par les deux commissaires.
Daniel François et Alain Michelet, coupables (Waremme – Liège)
Le 26 mars 2015, la Cour d’Appel de Liège (1) confirme la peine que le Tribunal Correctionnel a prononcée à l’encontre de l’ancien chef de la zone de police de Waremme, FRANCOIS Daniel, et de son adjoint, MICHELET Alain, pour harcèlement et traitement inhumain et dégradant, mais (2) en sus, déclare que ces attitudes coupables sont à l’origine de la mort de KOCH Sandra et de sa fille, et des graves blessures de son fils.
RAPPEL DES FAITS
Le 11 novembre 2011, la policière de Waremme KOCH Sandra, récemment mutée à Crisnée, se rend dans les bois de Stoumont en voiture, avec ses enfants Emilie (17 mois) et Bastien (4 ans). Elle prépare un petit « bûcher », s’asperge, ainsi que ses enfants, d’alcool et y met le feu. Ils sont gravement brûlés, mais ne décèdent pas. Elle s’empare alors d’un couteau, tue sa fille et inflige de profondes blessures à son fils (qui conservera toute sa vie d’importantes séquelles). Elle appelle alors les secours. Elle explique avoir été la victime de harcèlement de la part de ses supérieurs hiérarchiques. On la retrouvera pendue dans sa cellule le 6 décembre 2012.
Comme en première instance, FRANCOIS Daniel est condamné à 12 mois de prison avec sursis, et MICHELET Alain à 10 mois également avec sursis, pour harcèlement au travail et traitement inhumain et dégradant.
Mais de plus, la Cour déclare que c’est ce harcèlement moral, ce traitement inhumain et dégradant, qui ont involontairement poussé KOCH Sandra à blesser gravement son fils, à tuer sa fille et à se suicider. Pour les juges d’Appel, c’est bien le comportement malveillant des deux commissaires qui est à l’origine du drame. Les juges précisent que les deux policiers ont créé un climat hostile qui a plongé leur subalterne dans un état psychologique fragile. Les magistrats considèrent que ces deux supérieurs hiérarchiques auraient du prévoir que cet état psychologique pouvait entraîner des conséquences tragiques.
Si la peine de prison avec sursis est maintenue, l’élargissement de la responsabilité des deux hommes amène la Cour à les condamner, en sus, à payer des dommages et intérêts provisionnels de 75.000 euros à la famille. Cette somme servira, notamment, à payer les frais très lourds du traitement du fils de KOCH Sandra.
Une telle condamnation devrait avoir d’importantes conséquences sur la carrière de FRANCOIS Daniel et MICHELET Alain à la police.
Les avocats des deux condamnés annoncent leur intention de se pourvoir en Cassation de l’arrêt de la Cour d’Appel. Pour rappel, la Cour de Cassation ne se prononcera pas sur le fond de l’affaire, en l’occurrence la culpabilité des deux hommes, mais sur la forme de l’arrêt de la Cour d’Appel et le respect des règles de procédure et de droit.
Henri Monjoie payera Doyen (Waremme – Liège)
Le 9 novembre 1962, le bourgmestre faisant-fonction de Waremme, MONJOIE Henri, déclare qu’il est temps que l' »affaire Doyen » se termine et demande au conseil communal de consentir un emprunt sur 20 ans pour payer la somme de 934.349 francs fixée par la Cour d’Appel de Liège en juin 1962, bien inférieure à celle de 5.510.262 francs qui avaient été initialement établie en 1950.
Epilogue de l’Affaire Doyen » (Waremme – Liège)
Le 27 juin 1962, la Cour d’Appel de Liège condamne la ville de Waremme à payer à DOYEN Camille une indemnité de 934.349 francs, assortie de la condition expresse que la somme soit investie à Waremme-même.