Hodeige doit moudre son grain à Lens

Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.

Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).

Cet acte prévoit que:

  • Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
  • Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
  • Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
  • Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
  • S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
  • Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
  • Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
  • S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
  • Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
  • Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
  • Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.

Les propriétés de l’abbaye de Saint-Trond à Oreye

Au début du 17ème siècle, l’abbaye de Saint-Trond possède une grande partie du village d’Oreye et y administre une cour censale (?). L’avouerie de ces biens est confiée au Comté de Looz.

La Seigneurie de Lens-sur-Geer

Jusque la fin du 18ème siècle, la Seigneurie de Lens-sur-Geer appartient au Chapitre Saint-Denis de Liège, qui y administre une cour de justice et y exploite une ferme de 81 hectares. L’avouerie est confiée au Comté de Looz.

La Cour de Justice de Crisnée

En 1793, la Cour de Justice de Crisnée s’assemble au lieu-dit « Aux Croix ».

Confirmation des limites (Thys – Crisnée)

Le 2 octobre 1587, un record de la Cour de Justice de Thys décrit les limites de Thys et de Crisnée, telles qu’elles ont été établies en 1242 et 1462.

Paulus Poncelet use de philtre amoureux (Thys)

En juillet 1624 (?), une affaire est instruite devant la Cour de Justice de Thys, à charge de PONCELET Paulus, fils du capitaine des 5 villages PONCELET Piron, pour l’emploi d’un philtre amoureux.

Démission de Jean-Dieudonné Barbière (Thys)

En 1792, le maïeur de la cour de justice de Thys, BARBIERE Jean-Dieudonné, démissionne.

Nomination de Jean-Dieudonné Barbière (Thys)

Le 15 janvier 1780, BARBIERE Jean-Dieudonné est nommé maïeur à la cour de justice de Thys. Il occupera cette fonction jusqu’en 1792.

Nomination de Nicolas Moors (Thys – Otrange)

Le 8 février 1744, MOORS Nicolas, d’Otrange, est nommé maïeur de la cour de justice de Thys. Il occupera cette fonction jusqu’en 1780.

Mort de Hubert Goffin (Thys)

Le 12 janvier 1744, le maïeur de la cour de justice de Thys, GOFFIN Hubert, décède à (?).