Gille Destave, meunier (Hemricourt)

En 1773, le Seigneur de Hemricourt, DE GRUMSEL Pierre, Chevalier du Saint-Empire, donne en location pour un an, à DESTAVE Gille d’Antheit, maître-ouvrier des moulins:

  • le moulin banal de Hemricourt
  • une cour
  • une maison
  • une étable
  • deux jardins
  • une prairie

Il recevra 50 florins brabant tous les trois mois, soit une somme annuelle de 200 florins, libres et affranchis de toutes tailles et autres impositions, lesquelles sont à charge du preneur.

Les cens et rentes que doivent des habitants de Hemricourt

En 1500, les cens et rentes dues par des habitants de Hemricourt (Remicourt):

  • LAGALI Piron: sur sa cour gisant sur l’Yerne (3 muids, 4 setiers); sur un jardin (3 muids); sur un enclos, dit « le cortil de France », (2 muids, 4 setiers)
  • DE HEMRICOURT Pakéal: sur sa maison et brassine gisant devant l’église (3 muids, 6 setiers)
  • ASMAN Ernuld: sur sa maison en Mont – qui fut à Libion du Mont – (3 muids)
  • DE HEMRICOURT Tilmant: sur sa maison devant l’église (2 muids); sur un jardin au-dessus de la maison (15 setiers)
  • DE HEMRICOURT Fastroulle: sur un jardin en Mont (2 muids, 1 tierce)
  • STIENNE Thirion: sur un petit cortil devant la Voie de Huy (6 setiers)
  • DE HEMRICOURT Rigauld: sur le cortil de JOIST Gilet, devant le Pont (6 setiers); sur une tenure (4 setiers); sur une autre place où il y avait un taverne (2 setiers)
  • DE HEMRICOURT Rigauld: sur la brassine qui fut à RENNECHON du Pont (6 deniers, 8 chapons); sur 2 masures devant le Pont (8 deniers, 1 chapon); sur la cour TROUVE Collard (1 denier)
  • DE HEMRICOURT Gilehoul: sur sa maison (3 chapons)
  • DE HEMRICOURT Collin: sur sa maison à la Markèse (4 deniers, 2 chapons)
  • ASMAN Ernuld, dit « Le Jeune: sur sa maison en Mont (18 deniers, 6 chapons)
  • DE HEMRICOURT Fastroulle: sur une tenure joindant damont à la Voie de Huy (15 deniers, 2 chapons); sur le cortil qu’on dit « le falkenier », en coeur un Mont (3à deniers, 5 chapons)
  • DE HEMRICOURT Tilmant: sur une tenure où demeure à présent GAYE Walthère (2 deniers, 2 chapons); sur le cortil « Notre-Dame », au-dessus de cette tenure (6 deniers, 2 chapons); sur la tenure qui fut « Ottelet », gisant à la Markède (4 deniers)
  • DE SAIVE Raskin: sur une maison séant à « Tombeu », damont et vers vers Geer à Wérixhas (6 deniers, 6 chapons)
  • Les héritiers de DE TOMBEU(R): sur une tenure qu’on dit « la maison blanche à Tombeu(r) (8 deniers, 4 chapons); sur un journal de terre au-dessus des prés de Hemricourt (1 obole); sur 15 verges de pré entre les prés de Hemricourt (6 deniers)
  • DE HEMRICOURT Raskin: sur la tenure qu’on dit « le blanc moine » (6 deniers, 2 chapons); sur d’autres biens (1 obole, 6 vieux gros, 4 deniers, 4 chapons)
  • LAGALI Piron:sur un jardin (4 deniers, 2 chapons)
  • DE HEMRICOURT Pakéal: sur un jardin entre le moulin et le jardin du seigneur (11 deniers, 5 chapons)
  • STIENNE Thirion: sur sa cour et sa tenure en Mont (30 deniers, 6 chapons); sur d’autres biens (30 deniers, 5 chapons)

La Seigneurie de Hemricourt

En juin 1632, la Seigneurie de Hemricourt (Remicourt) consiste en une haute, moyenne et basse justice; une maison-forte (château ?) et ses cour, jardin, prés, terres, rentes et cens; les banalités du moulin, de la brasserie et du four. La superficie est d’environ 100 bonniers. Les rentes s’élèvent à 35 muids d’épeautre, 66 chapons et 238 deniers fortis.

Baudouin 1er de Jeneffe retrouve et arrête un meurtrier

Le 7 novembre 1225, le Comte D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric, seigneur de Nienbrugge, avec une bande de ses gens, massacre lâchement, dans un guet-apens, au milieu d’un voyage, son cousin DE BERGHES Englebert, archevêque de Cologne.

Pour ce crime, le meurtrier est cité devant la Cour de HENRI, roi des Romains, fils de l’Empereur FREDERIC, où il est condamné (par contumace) par le jugement des princes de l’Empire. Les châteaux et maisons du condamné sont rasés de fond en comble et ses biens confisqués. Lui-même, errant et fugitif, est banni de la compagnie des fidèles. Le hasard de sa fuite l’amène à Huy où, sous des habits de marchands, il espère échapper aux recherches de ses juges.

Mais, en 1226 (?), DE JENEFFE Baudouin a vent de sa retraite et s’empare de lui et de 2 de ses complices. Il le conduit, enchaîné, à Visé où il le remet au souverain avoué de Cologne et aux autres barons, qui le gratifient de 2.100 marcs. Ceux-ci ramènent D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric à Cologne, lié sur un cheval, à travers les bourgs et les villages. Après avoir avoué son forfait, il supporte avec courage les supplices qu’il a mérité: on lui brise bras et jambes; il est ensuite exposé sur une haute potence; enfin, il est roué (la roue d’airain est dressée sur une colonne, hors de la porte Saint-Sevrin).

La Cour espagnole à Madrid (Espagne)

roi philippe ii d'espagne

roi philippe ii d’espagne

En 1561, le Roi d’Espagne, PHILIPPE II, établit sa Cour à Madrid, au centre de la péninsule ibérique.

Waremme lutte contre le choléra

En août 1866, le Collège de Waremme prend des mesures contre l’épidémie de choléra qui frappe la ville:

  • blanchissage des maisons
  • distribution de paille et de couvertures pour literie aux indigents
  • distribution de vin et de viande aux indigents invalides et malades
  • aspersion à volonté d’eau phéniquée et de chlorure de chaux dans la maison des indigents, dans les canaux, les rigoles et les lieux insalubres de la commune
  • nettoyage des mares d’eau stagnantes et des rigoles
  • déplacement des tas de fumiers de la voie publique et de la cour des habitations

On doit plaider en français à Corswarem

En 1778, considérant que la langue française est devenue « la plus commune et générale à Corswarem », le Prince-Evêque de Liège, DE VELBRUCK Charles-François, interdit de plaider en flamand devant la cour locale.

Un nouveau puits artésien à Lantremange

En 1900, la famille « STRAUVEN », qui exploite la ferme située au n° 88 de la rue de la Brasserie à Lantremange, fait forer un puits artésien dans la cour de la ferme.

Puits creusés au Collège Saint-Louis (Waremme)

En 1943, deux puits sont creusés dans la cour du Collège Saint-Louis de Waremme : un au pied des arcades du perron et l’autre devant la buanderie.

Le puisatier est STIENELET Jean et l’homme à tout faire du Collège est DIRIX Lambert.

L’Institut des Filles de la Croix va s’étendre (Waremme)

En 1908, en prévision de l’extension de leur établissement, les Mères Supérieures de l’Institut des Filles de la Croix de Waremme achètent la maison attenante à la cour de l’externat, laissée vacante par le transfert de l’ancienne Poste dans de nouveaux locaux.