Les religieuses de l’ancien couvent des Sépulcrines (Waremme)

En 1816, 8 des religieuses de l’ancien couvent des Sépulcrines de Waremme sont toujours en vie:

  • Dame BAYRENT Emmanuelle, âgée d’environ 71 ans. Elle a été la Supérieure de la communauté. Elle habite actuellement à Liège.
  • Dame GUERIN Catherine, âgée de 64 ans. Elle enseignait aux jeunes filles. Elle habite toujours à Waremme.
  • Dame GRIMONT Marie-Barbe, âgée d’environ 59 ans. Elle habite actuellement à Aineffe.
  • Dame FRERARD Marie-Cécile, âgée de 56 ans. Elle enseignait aux jeunes filles. Elle habite toujours à Waremme.
  • Dame MAISON Isabelle, âgée d’environ 46/47 ans. Elle habite actuellement à Pellaine.
  • Dame HAPPARS Marie-Claire, âgée d’environ 45/46 ans. Elle habite actuellement à Velm.
  • Soeur CASTER Anne-Marie, âgée de 62 ans. Elle habite actuellement à Racour.
  • Soeur GYSEBREZ Louise, âgé d’environ 49/50 ans. Elle habite actuellement à Goslienu (?).

La Société d’Harmonie (Waremme)

En 1831, la Société d’Harmonie de Waremme occupe un local dans les anciens bâtiments du Couvent des Sépulchrines.

Les couvents sont pillés (Waremme)

En (?), le couvent des Récollets et le couvent des Sépulchrines, de Waremme, sont pillés et incendiés (?).

Le presbytère (Waremme)

En 1756, le presbytère de Waremme se trouve en face du couvent des Sépulchrines.

Les ordres et congrégations religieux sont supprimés (Waremme – Belgique – France)

Le 1er septembre 1796 (15 fructidor de l’An IV), une loi française ordonne la fermeture des maisons ou établissements religieux, couvents, monastères, abbayes et prieurés; supprime tous les ordres et congrégations réguliers des deux sexes, en Belgique, et confisque leurs biens au profit de la République.

Cette loi accorde:

  • aux religieux, un bon de 15.000 francs
  • aux religieuses, un bon de 10.000 francs
  • aux frères laïcs, un bon de 5.000 francs
  • aux soeurs converses, un bon de 3.334 francs

Ces bons ne peuvent être employés qu’en acquisition de biens nationaux.

Les religieux doivent sortir de leur couvent dans les 20 jours après la réception de leur bon et quitter en même temps le costume religieux.

A Waremme:

  • au couvent des Sépulchrines: 12 religieuses et 2 soeurs accepteront le bon;
  • au couvent des Récollets: 11 religieux et 6 frères accepteront le bon.

Le Législateur prévoit une exception à cette suppression pour les maisons religieuses qui ont pour objet l’éducation publique ou le soulagement des malades et qui tiennent réellement des écoles ou des salles de malades.

La direction des domaines nommera des commissaires pour faire l’inventaire des biens et meubles des couvents supprimés et préparer leur vente publique.

 

Note:

Le bon que le gouvernement présente à chaque religieux fera l’objet d’une vive controverse. Il s’agit de savoir s’il est permis de l’accepter. Les uns soutiennent qu’en l’acceptant, on approuve la loi de suppression et on coopère à son exécution; qu’en rachetant les biens de son couvent avec ce bon, on viole son voeu de pauvreté. Les autres répliquent qu’en acceptant le bon, on accepte simplement une partie de ce qui a été injustement enlevé au couvent et qu’en rachetant au moyen de ce bon les biens de son couvent, on ne fait que racheter son propre bien. La plupart des religieux et religieuses du département de l’Ourte croient que l’acceptation du bon est licite.

Les Sépulchrines de Waremme

En Pluviôse An V (janvier 1797), il y a toujours 12 religieuses et 2 soeurs au Couvent des Sépulchrines de Waremme.

Les Sépulchrines de Waremme

Vers 1750, il y a 18 sœurs au Couvent des Sépulchrines de Waremme. Elles se donnent à l’instruction publique. Leur pensionnat est très fréquenté.

Gravure de Remacle Leloup (Waremme)

Au 16ème siècle, le moine stavelotain LELOUP Remacle réalise une gravure de Waremme. On peut y apercevoir l’église Saint-Pierre et le couvent des Sépulchrines.

Création de la gendarmerie (Waremme)

Le 9 décembre 1798, la gendarmerie de Waremme est créée. Elle est installée à l’arrière de l’ancien couvent des Sépulchrines Elle dispose d’une Maison d’Arrêt.

Le couvent des Sépulchrines de Waremme

En 1828, il y a toujours des vestiges de l’ancien couvent de Sépulchrines à Waremme (autour de la place qui portera plus tard le nom de place de l’Ecole Moyenne)