Le Couvent des sépulcrines de Waremme

Le 26 novembre 1638, le conseil de la ville autorise la prieure des Sépulcrines de Huy d’établir un couvent de son ordre à Waremme.

Le 17 juillet 1640, la dame LUCAS Anne, prieuse des Sépulcrines de Waremme, se rend acquéreur pour son couvent « d’une cour, maison, cortiseau et appendices qui appartiennent à BOUX Jean-Gisbert, située en la ville de Waremme, à la ruelle dite des Lombards. C’est dans cette maison que le couvent sera définitivement établi. Le couvent s’élève à l’emplacement de la future Place de l’Ecole Moyenne. Il forme un grand quadrilatère couvrant toute la future place.

Les religieuses fondent un pensionnat où elles donnent l’instruction aux jeunes filles. Il est très fréquenté, non seulement par les demoiselles de Waremme et des communes environnantes, mais également par des demoiselles du pays flamand, distant de 5 à 8 lieue.

Supprimé à la Révolution, cet établissement sera vendu, le 30 juillet 1797, pour 8.000 livres. Une partie sera dans la suite convertie en gendarmerie et maison d’arrêt, une autre sera affectée à l’école communale et à l’école moyenne. Lors de sa suppression, le couvent comptera douze religieuses et deux sœurs.

L’ancien Couvent des Sépulchrines (Waremme)

Le 17 avril 1880, le conseil communal de Waremme adresse une lettre au Préfet du Département de l’Ourthe, pour lui signaler la ruine de l’ancien Couvent des Sépulchrines.

L’ancien Couvent des Sépulchrines tombe en ruine (Waremme)

Le 27 mars 1880, à 12h30, la partie supérieure de l’ancien Couvent des Sépulchrines de Waremme s’écroule et manque d’écraser plusieurs personnes.

Des écoles sont installées dans l’ancien Couvent des Sépulchrines (Waremme)

En 1860, les bâtiments de l’ancien Couvent des Sépulchrines sont partiellement occupés par d’autres religieuses, les Dames de la Sainte-Union de Douai, qui poursuivent l’œuvre des Filles du Saint-Sépulchre (Les religieuses ont été empêchées d’enseigner, sous le régime français, lors de la Révolution). Une autre partie des bâtiments est occupée par l’école communale et par la gendarmerie.

La Plan « Levarlet » (Waremme)

En 1828, le géomètre LEVARLET J. H. dresse le plan cadastral de la ville de Waremme et de ses hameaux.

Sur ce plan, on constate que le couvent des Récollets s’étend jusqu’au Geer. Il possède un cloître et une chapelle assez vaste, si on la compare à l’Eglise paroissiale Saint-Pierre. L’ancien couvent des Sépulchrines, quant à lui, est occupé par la gendarmerie et l’école communale.

La commune envisage de reconstruire le couvent des Sépulchrines (Waremme)

En 1816, la commune de Waremme envisage de reconstruire le pensionnat du couvent des Sépulchrines, qui a été supprimé à la Révolution Française. Dans ce but, le maire de Waremme adresse une lettre au sous-intendant de l’arrondissement de Liège, pour lui rappeler l’audience que ce pensionnat avait avant sa fermeture : « Les sœurs se donnaient à l’instruction publique. Leur pensionnat était très suivi et toujours fréquenté, non seulement par les demoiselles de Waremme et des communes avoisinantes, mais aussi par les demoiselles du pays flamand, jusqu’à cinq, six ou huit lieues de distance. » Ce projet ne sera cependant pas concrétisé.

Une école dans l’ancien couvent des Sépulchrines ? (Waremme)

Le 15 mai 1805, le Conseil Municipal de la ville de Waremme adresse un courrier au Préfet du Département de l’Ourte, pour qu’il obtienne du gouvernement l’autorisation d’installer une école secondaire dans les bâtiments abandonnés ayant appartenu aux religieuses Sépulchrines, sous l’Ancien Régime.

Une école pour filles est crée par les soeurs Pergay (Waremme)

En 1803, en raison de la fermeture du Couvent des Sépulchrines, sous le Régime français, le Conseil Communal se préoccupe également beaucoup de doter Waremme d’un nouvel établissement d’enseignement réservé aux jeunes filles. Ses efforts aboutissent avec la création d’une école dirigée par les demoiselles PERGAY Valériane et PERGAY Sophronie.

Le Conseil Communal leur accorde un subside annuel de 700 francs. L’accord leur impose d’adjoindre à leur pensionnat une école primaire pour filles. L’une des sœurs sera, par la suit, nommée institutrice communale et sera rétribuée comme telle. (Sur le plan Popp, elles sont propriétaires à la rue du Pont et sont qualifiées de « rentières ».)

Vente de l’ancien couvent des Sépulchrines (Waremme)

Le 30 juillet 1797, le couvent des Sépulcrines de Waremme est vendu comme bien public, pour 8.000 livres.

Le Couvent des Sépulchrines et l’église Saint-Pierre sont réaffectés (Waremme)

Le 21 mai 1797, l’ancien Couvent des Sépulchrines et l’Eglise Saint-Pierre sont affectés à l’établissement du tribunal correctionnel de Waremme et à une maison d’arrêt.