Naissance de Pierre Dockier (Crehen – Geer)

Le 5 octobre 1787, DOCKIER Pierre voit le jour à Crehen. Ses parents sont DOCKIER Joseph et GOUGNARD Marie-Françoise. Il sera journalier à Geer.

Naissance de Jean-Denis Dockier (Crehen – Geer)

Le 8 avril 1785, DOCKIER Jean-Denis voit le jour à Crehen. Ses parents sont DOCKIER Joseph et GOUGNARD Marie-Françoise. Il sera journalier à Geer.

Le Comité Agricole (Waremme)

Le 10 mars 1846, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond est nommé président du Comité Agricole.

Les autres membres sont:

  • NAVEAU Léonard, de Hollogne, vice-président
  • Monsieur HALLET, de Hannut, vice-président
  • JADOUL Jean-Charles, vétérinaire de Waremme, secrétaire
  • JAMOTTE Alexandre, de Viemme, secrétaire
  • LEJEUNE Gustave, trésorier
  • JAMAR Walthère, d’Ans
  • DIEUDONNE Jean-Guillaume, de Viemme
  • NAVEAU Mathieu, d’Opheers
  • Monsieur DONCEEL, de Lens-Saint-Remy
  • Monsieur HUSKIN, de Saives
  • Monsieur DELVIGNE, de Crehen

Portrait de « Mélanie kète di bwès » en 1950 (Waremme)

WAGELMANS Mélanie, dite « Mélanie kète di bwès », naît en 1857 à Corthys, petit village limbourgeois situé entre Waremme et Hannut. D’origine flamande, elle épouse un wallon. Après avoir perdu son mari, elle quitte son village de Crehen et vient s’installer à la rue des Prés à Waremme, le 21 juin 1919.

Durant toute sa vie, elle va conserver les accents de sa langue maternelle, à laquelle elle ajoutera des mots de français et de wallon, pour en faire un langage patoisant tout à fait personnel.

A la rue des Prés, elle habite un ancien baraquement militaire en bois, adossé au talus d’une prairie, non loin des décanteurs de la Sucrerie. Au fil du temps, ce baraquement devient un véritable taudis, d’où s’exhalent des odeurs fétides. Son logement lui sert à la fois de cuisine, de chambre à coucher et de cabinet d’aisance.

Elle survit grâce à une maigre pension de vieillesse, dont elle arrondit le montant d’aumônes de personnes charitables ou de petites sommes de vagabonds de passage qui partagent son lit.

Son sobriquet de « Mélanie kète di bwès » lui est donné par analogie au sexe des hommes, auxquels elle a emprunté la manière de monter à califourchon les chevaux de labour de la Ferme du Moulin, où elle effectue des travaux de temps à autre.

De nature peu exigeante, elle se satisfait d’un rien pour vivre. Elle se nourrit le plus souvent de soupe, que les soeurs des Filles de la Croix lui préparent, de lard, de pain et de lait, dont elle reçoit quotidiennement un cruchon à la Ferme du Moulin. Elle puise l’eau dont elle a besoin dans une mare alimentée par une source.

Un beau jour, les autorités communales de Waremme décident de la placer à l’hospice de Geer.

Elle y meurt, le 28 décembre 1950, à l’âge de 93 ans.

« Mélanie kète di bwès » s’installe à Waremme

baraque de mélanie wagelmans

baraque de mélanie wagelmans

Le 21 juin 1919, WAGELMANS Mélanie, dite « Mélanie kète di bwès », quitte le village de Crehen et s’installe rue des Prés à Waremme, dans un ancien baraquement militaire en bois.