En 1443 (?), le Seigneur de Hollogne-sur-Geer, DE HAULTEPENNE Godefroid, participe à la Croisade.
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Mort de Godefroid de Haultepenne (Hollogne-sur-Geer)
Le 11 de résail. (?) 1447, le Seigneur de Hollogne-sur-Geer, DE HAULTEPENNE Godefroid, fils de DE HARDUEMONT Lambert (DE HAULTEPENNE), décède à (?), sans héritier mâle. Il a participé aux Croisades.
Mort d’Albéric II de Dammartin
En 1193, le Comte DE DAMMARTIN Albéric II est tué en Croisade, dans la Cité de Saint-Jean d’Acre. Le Pape lui avait envoyé un gonfalon pour ses armes, pour avoir défendu l’Eglise.
(Un gonfalon est un étendard à 2 ou 3 fanions, sous lequel se range un vassal appelé par un suzerain.)
Raës « à la Barbe » (Warfusée – France)
En 1211, RAES « à la Barbe » encourt la disgrâce de PHILIPPE-AUGUSTE, Roi de France, en raison de la rébellion de son frère aîné RENAUD. (Leur père était le Comte DE DAMMARTIN Albéric II, mort en Croisades en 1193)
Il est obligé de quitter le Royaume de France et vient s’installer (?) à Huy. Il a beaucoup d’argent, de pierreries et un grand équipage. Dans sa suite, il y a nombre de chasseurs (fauconniers). En effet, la chasse et la pêche sont ses divertissements ordinaires.
Il a une oreille percée. Cette caractéristique sera adoptée par ses descendants de l’un et l’autre sexe.
Il épousera DE WARFUSEE Alix, fille de DE WARFUSEE Libert Sureal, riche de plusieurs seigneuries de Hesbaye. Ils auront beaucoup d’enfants qui s’éparpilleront dans toute la région.
Les Croisés assiègent Damas
Le 24 juillet 1148, l’armée de la Deuxième Croisade, conduite par le Roi de France LOUIS VII et l’Empereur Germanique CONRAD III, entame le siège de Damas. Mais le manque de vivres et d’eau la contraint à abandonner le siège après 4 jours. Les Croisés entament alors une humiliante retraite.
Désastre de la Croisade de Pierre l’Hermite
En août 1096, le prédicateur PIERRE L’HERMITE répond à l’appel du Pape URBAIN II et prend la tête d’une armée désorganisée de chevaliers et de paysans.
Des dissensions apparaissent rapidement dans cette armée. Elle sera mise en déroute et massacrée, bien avant d’atteindre Jérusalem.
Urbain II exhorte à la « Croisade »
L’Eglise du Saint-Sépulcre est détruite
Le 17 octobre 1009, le Calife AL-HAKIM ordonne la destruction de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Les murs du temple sont abattus et l’édicule où se trouvait le tombeau du Christ est saccagé à coups de marteau et de pioche.
Cette destruction va inciter de nombreux chrétiens à vouloir reprendre le contrôle de Jérusalem et va probablement contribuer au développement des Croisades.
La Chevalerie
Les Croisades ont donné une vive impulsion à l’une des plus belles institutions du Moyen Age. La chevalerie, fruit de la religion et du sentiment de l’honneur, est une association de guerriers destinée à protéger les faibles contre les abus de la force. Les nobles seuls, après de longues épreuves, peuvent y entrer.
Dès l’âge de 7 ans, le futur chevalier est confié à quelque vaillant baron, qui lui donne l’exemple des vertus chevaleresques. Jusqu’à 14 ans, il accompagne le châtelain et la châtelaine comme page. Il les suit à la chasse, lance et rappelle le faucon, manie la lance et l’épée, s’endurcit aux plus rudes exercices. Par cette activité incessante, il se prépare aux fatigues de la guerre, et acquiert la force physique nécessaire pour porter les fortes armures du temps. A 15 ans, il devient écuyer. Il y a des écuyers de corps ou d’honneur, qui accompagnent à cheval le châtelain et la châtelaine ; des écuyers tranchants, qui servent à la table du seigneur ; des écuyers d’armes, qui portent sa lance et les diverses pièces de son armure. Les idées du temps ennoblissent ces services domestiques. Souvent, à 17 ans, l’écuyer part pour des expéditions lointaines. Enfin, lorsqu’il a 21 ans et qu’il parait digne par sa vaillance d’être fait chevalier, il se prépare à cette initiation par des cérémonies symboliques et religieuses. Le bain, signe de la pureté du corps et de l’âme, la veillée d’armes, la confession, la communion précédent la réception du nouveau chevalier. Couvert de vêtements de lin blanc, autre symbole de pureté morale, il est conduit à l’autel par deux chevaliers éprouvés, qui sont ses parrains d’armes. Un prêtre dit la messe et bénit l’épée. Le seigneur, qui doit armer le nouveau chevalier, le frappe de l’épée en lui disant : « Je te fais chevalier au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Il lui fait jurer de consacrer ses armes à la défense des faibles et des opprimés, puis il lui donne l’accolade, et lui ceint l’épée. Les parrains d’arme couvrent le nouveau chevalier de diverses pièces de l’armure et lui chaussent les éperons dorés, signe distinctif de la dignité du chevalier.
La chevalerie confère des privilèges et impose des devoirs. Formés en association et liés par un serment d’honneur et de fraternité, les chevaliers se défendent mutuellement. Mais si l’un d’eux manque à la loyauté et à l’honneur, il est déclaré félon et dégradé solennellement.
Constantinople mise à sac
Le 12 avril 1204, les Croisés mettent Constantinople à sac.