Le maître-autel de l’église (Hodeige)

En 1906, le maître-autel de l’église rénovée de Hodeige comprend 3 marches et 1 massif (2m50 de long) en pierre, construit pour recevoir l’antependium liturgique, variant selon les fêtes. Le gradin, le tabernacle et l’exposition sont en cuivre.

Une galerie à crêtage ouvragé, supportée par 4 colonnettes, surmontées elles-mêmes de couronnes de lumière, le tout également en cuivre, entoure l’autel derrière et sur les côtés. Cette galerie porte de distance en distance des bobêches et sert de porte-courtines.

L’autel sera complet et répondra à toutes les exigences de la liturgie lorsqu’il sera abrité par un dais en étoffe suspendu à la voûte.

Cette belle pièce, avec 6 chandeliers reproduisant un modèle ancien, sort des ateliers DEHIN Jos. et Frères, à Liège.

(Deux autels du même genre, mais plus simples et en chêne sculpté, seront placés dans les bras du transept)

Un lutrin pour l’église (Remicourt)

Le 19 décembre 1923, la « Ligue des Hommes » de Remicourt offre un lutrin en cuivre fondu, ciselé et poli, à l’occasion du 25ème anniversaire de prêtrise du curé de la paroisse.

Ornement de l’église (Remicourt)

Le 15 février 1922, un généreux donateur fait livrer à l’église de Remicourt, par la Maison BILLAUX-GROSSE de Bruxelles:

  • une paire de candélabres de 1m60 en cuivre poli
  • 2 paires de chandeliers de 25 cm, à pointe mobile, en cuivre poli
  • 2 lanternes en cuivre poli avec bâton

pour un prix total de 774 francs.

Un nouveau maître-autel pour l’église (Remicourt)

Le 21 décembre 1920, un nouveau maître-autel, réalisé par PIROTTE Emile de Liège, est installé dans le chœur de l’église de Remicourt. La tabernacle coffre-fort, garni intérieurement en soie de Damas, rideaux à franges et glands d’or, est placé entre deux bas-reliefs en cuivre poli et verni qui représentent « Le Sacrifice d’Abraham » et « L’Offrande de Melchidésech ». Il est surmonté d’un dais avec calvaire. La mensa, en pierre bleue, porte trois médaillons figurant la Foi, l’Espérance et la Charité. Ce travail coûte 15.000 francs.

Equipement de la nouvelle église (Remicourt)

Le 31 octobre 1912, les familles VRANCKEN-DUBOIS et HALLEUX offrent quatre paires de chandeliers gothiques en cuivre à la nouvelle église de Remicourt. Ils ont été achetés pour 300 francs à VANDOULLE Jehain.

Des candélabres pour l’église (Remicourt)

En 1896 (?), les demoiselles WATHOUR Marie et LAMARCHE offrent chacune un candélabre en cuivre doré à l’église de Remicourt.

Des pièces en cupronickel et maillechort (Belgique)

En 1923, le zinc est remplacé par du cupronickel, puis du maillechort (alliage de cuivre, de zinc et de nickel) pour les petites pièces de monnaie belges.

Premières pièces belges

En 1833, les premières pièces belges, en argent, sont émises à l’effigie du Roi LEOPOLD 1er:

  • 5 francs
  • 2 francs
  • 1 franc
  • 1/2 franc
  • 1/4 franc

Une série de pièces en cuivre (centimes) complète la monnaie.

Louis Uytdenbroek, chaudronnier (Waremme)

En 1887, UYTDENBROECK Louis est chaudronnier en cuivre à Waremme.

Le « rapport Blumenthal » (Congo – Afrique du sud – Suisse)

Le 20 avril 1982, BLUMENTHAL Erwin, qui avait été envoyé au Zaïre par le FMI et la Banque Mondiale pour redresser les finances du pays, et qui avait dû fuir le pays l’année suivante en raison des menaces dont il faisait l’objet, rédige un rapport accablant.

Cette étude confidentielle, est rédigée après un long entretien, daté du 18 mars 1982, avec l’ancien Premier ministre zaïrois, CARL I BOND N’Gusa, en exil. Elle dénonce le système de corruption généralisée en vigueur au Zaïre, sous ses aspects les plus sordides et malfaisants, l’absence de contrôle des fraudes et la difficulté, voir l’impossibilité, qu’auront les nombreux créanciers internationaux du Zaïre de récupérer leurs fonds.

BLUMENTHAL Erwin cite un rapport parlementaire qui dresse la liste des prélèvements effectués par le président MOBUTU et sa famille sur la banque du Zaïre: plus de 3,6 milliards de francs belges, de 1977 à 1979. Il ne s’agit que de la partie visible des prélèvements. Pendant cette période, MOBUTU a fait expédier clandestinement en Afrique du Sud des avions-cargos chargés de fûts de cobalt, et commercialisés par PHILBRO. L’argent ainsi perçu a été directement versé sur un compte numéroté de MOBUTU en Suisse. Des trains entiers de lingots de cuivre et de zinc ont été expédiés, hors comptabilité de la GECAMINES. Chacune des ces expéditions pouvait représenter jusqu’à un demi-milliards de franc belges. MOBUTU s’est aussi livré à des ventes clandestines de diamants et prélève aussi une part sur les ventes officielles des joyaux.

Après avoir dressé la liste des biens immobiliers de MOBUTU en Europe et mentionné les sommes considérables administrées en Suisse avec l’appui de l’ancien président de la Confédération, CELIO Nelio, BLUMENTHAL évalue la fortune du dictateur zaïrois à 4 milliards de dollars.

BLUMENTHAL ajoute que MOBUTU compte de nombreuses complicités dans les classes politiques occidentales, justifiant bien des indulgences à son égard