Grand-Axhe en 1893

En 1893, la situation de Grand-Axhe:

  • superficie; 169 hectares
  • population: 449 habitants
  • maisons: 75

Les gros propriétaires sont NAVEAU, rentier et DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond. Il y a beaucoup de petits propriétaires cultivateurs. On y pratique une petite culture.

Les chemins sont mauvais. Il y a un moulin à vent, une bonne école, un couvent de Béguines, les Filles de Saint-Joseph.

Le curé est riche (?). Le Conseil Communal est catholique. La moralité y est détestable (?). Il y a beaucoup de bagarres.

Portrait de Hyacinthe Cartuyvels (Waremme – Les Waleffes)

En août 1886, le journal « Le Patriote Illustré », à tendance catholique, publie le portrait de CARTUYVELS Hyacinthe, récemment élu à la Chambre des Représentants dans l’arrondissement de Waremme.

Il est âgé de 36 ans. C’est un laborieux et un lutteur, doublé d’un savant et d’un lettré. Comme ANCION-JAMAR Alfred-Dieudonné, il a consacré sa vie à l’agriculture et à la défense des cultivateurs. En cela, il continue l’oeuvre commencée, avec tant de succès, par son père et qui est de tradition dans cette famille, une des plus justement considérées du pays. Sous sa direction, le domaine de Waleffe, d’une superficie de 275 hectares, est devenu l’un des plus beaux et des plus productifs de la région. On dit avec raison de CARTUYVELS Hyacinthe qu’il était le Roi de la culture au Pays de Liège. Mais il est plus qu’un praticien distingué. Publiciste agricole, il s’est fait un nom dans la presse spécialisée. Président de section, il a pris, dans ces dernières années, une part brillante à toutes les discussions de la « Société de l’Est ». La grande honorabilité de sa vie, une délicatesse poussée à l’extrême, une franchise d’allure et une indépendance de caractère qui dénote l’honnête homme et l’homme de valeur, toutes ces qualités réunies en CARTUYVELS Hyacinthe avaient depuis longtemps fixé sur lui l’attention publique et lui avaient gagné d’universelles sympathies. Il n’a pas eu grand peine à vaincre sur le terrain électoral les nullités prétentieuses qui s’intitulaient faussement libérales et dont le vide absolu faisait contraste avec les candidats conservateurs. LEJEUNE a fini pour longtemps de représenter l’arrondissement de Waremme. Quant à HEPTIA, il s’en tiendra évidemment à la brise qu’il vient de recevoir dans les dernières élections législatives.

Création de L’Epervier (Waremme)

Fin du XIXème siècle, la société colombophile « L’Epervier » est créée dans la région de Waremme par 2 rentiers, 1 industriel, 1 cafetier, 2 sans profession, 1 commerçant, 2 menuisiers, 2 cultivateurs et 1 employé.

Initialement, son siège se trouve à Hasselbrouck-Corswarem, avant d’être déplacé à l’hôtel « LAVAL » à Waremme.

Contrôle des superficies cultivées (Crisnée)

Le 20 août 1931, le bourgmestre de Crisnée, DENOMERENGE Emile, assisté de:

  • BOLLAND Gérard
  • DENOMERENGE Nicolas
  • LOUWETTE Nicolas
  • PIETTE Joseph

contrôle les déclarations faites par les cultivateurs du village, lors du recensement des étendues de froment, d’épeautre, de seigle et de méteil emblavées en 1931, pour obtenir une aide du gouvernement.

Fournitures des cultivateurs à la commune (Crisnée)

Le 11 octobre 1914, les cultivateurs de Crisnée sont tenus de mettre à la disposition du bourgmestre 5 sacs de froment par hectare cultivé. La fourniture sera facturée au prix de 21 francs / 100 kilos. Le remboursement se fera après la guerre, sur les fonds communaux.

La récolte à Geer

En 1395, lorsque les blés sont fauchés et liés en gerbes à Geer, les fermiers doivent en informer l’abbé de Flône, qui charge sont représentant (le décimateur) de compter les gerbes et de prélever la « tierce gerbe ». Les cultivateurs doivent ensuite charrier les gerbes de la dîme, en la grange du seigneur, dans le village.

Du grain pour les indigents (Liège – Hollogne-sur-Geer)

En 1827, le maire de Lens-Saint-Servais reçoit des instructions du gouverneur de la Province de Liège: tous les cultivateurs du village sont tenus de garder en réserve les quantités de grains restées disponibles, pour être livrées aux indigents, au prix courant du marché.

« Djeter à l’âwe »

En 1958, à l’occasion de la Fête des Moissons, un groupe de cultivateurs de Waremme fait revivre, de manière symbolique, la coutume de la décapitation de l’oie (« djeter à l’âwe ou taper à l’âwe).

Les électeurs de l’arrondissement de Waremme

En 1852, il y a 892 électeurs dans l’arrondissement de Waremme. Par profession, ils se répartissent comme suit:

  • cultivateurs: 486
  • propriétaires: 104
  • négociants: 66
  • fonctionnaires et employés en activité: 37
  • ministres du culte: 27
  • rentiers: 21
  • cabaretiers: 17
  • meuniers: 17
  • médecins et chirurgiens: 15
  • brasseurs: 14
  • notaires: 14
  • artisans: 11
  • avocats: 10
  • pharmaciens: 9
  • aubergistes: 7
  • fonctionnaires pensionnés: 4
  • marchands pour détaillants: 4
  • nobles titrés et non titrés: 4
  • entrepreneurs: 3
  • géomètres: 3