Les Etablissements « Wéry » deviennent « Hesbaco » (Waremme)

Le 10 juillet 1934, les Etablissements « WERY », situés à la rue de Huy près de la gare de Waremme, prennent le nom de « Compagnie Agricole de la Hesbaye – Hesbaco ».

La société est d’un accès facile par la route et par le rail. Les cultivateurs et les transporteurs alignent leur véhicule le long du quai de chargement, en façade. Pour les manipulations vers les étages, ils se rangent à l’aplomb du tire-sacs.

L’établissement est adossé au chemin de fer, à proximité du viaduc, et bénéficie d’un raccordement direct au réseau ferroviaire.

Naissance de Marcel Hicter (Haneffe)

Le 12 janvier 1918, HICTER Marcel voit le jour à Haneffe. Ses parents sont de petits cultivateurs. Il sera licencié en Philosophie et Lettres. Il sera professeur. Il sera auteur dialectal. Il sera bourgmestre de Momalle.

Les cultivateurs waremmiens « trafiquent ».

En 1942, les paysans mettent beaucoup de mauvaise volonté à exécuter les ordonnances de l’occupant. A tel point que l’on a constaté que la région de Waremme fournit, en froment, un rendement inférieur de deux sacs à celui des Polders !

Nombreuses sont les cachotteries. Ainsi, à l’étage, toute une chambre peut être remplie de sacs d’avoine. Du grain peut être enterré dans des caisses. Sous des ballots, dans une obscurité totale, on engraisse des porcs.

Pas de danger en cas de contrôle : ils restent silencieux en se contentant d’écouter. Pourtant, tout est vérifié : traite dans les étables, écrémeuses, battage à la machine. Mais les contrôleurs, très sévères au début, ont compris que leur « carrière » dépend de leurs facultés d’accommodement.

N’en verra-t-on pas certains exécutés par des inconnus. Alors, ils ferment les yeux de plus en plus. Ils savent que derrière leur dos, on enlève le plomb des écrémeuses, qu’on repoinçonne plus tard avec une pince trafiquée, commandée chez un forgeron. Quand on compte les sacs, ils écrivent le nombre qu’on leur indique. Quand on leur parle d’une étendue plantée, ils font confiance, sans vérifier. Quand on cuira des frites à l’huile de colza, ils se tairont.

Les gendarmes eux-mêmes, sont complices de l’illégalité. Ces braves pandores ne signeront-ils pas des rapports d’incendie sans se rendre sur place. On emplira un chariot de bottes de colza, on les foulera au pied puis on récoltera la semence déposée au fond. Ou bien on frappera les gerbes sur une bâche. Ensuite, on fera des tiges une meule que l’on incendiera. En cas de risque, on demandera l’aide des clandestins.

Les Etablissements de grains Wéry (Waremme)

En 1909, Monsieur WERY construit un vaste bâtiment de trois étages, de poutrelles et de béton, de structure très moderne, rue de Huy, pour stocker céréales et semences. Le bâtiment  est situé à la sortie de la ville.

L’établissement est adossé au chemin de fer, à deux pas du viaduc, et possède un raccordement direct au réseau ferroviaire. Les « Etablissements WERY » sont nés.

Fondation de la Confrérie Saint-Eloi (Waremme)

En 1811, une Confrérie, destinée à favoriser le culte de Saint-Eloi, est fondée à Waremme. Elle a pour but principal le bénéfice, pour ses membres, des indulgences accordées en raison du culte spécial rendu à Saint-Eloi.

Ce Saint est le protecteur des travailleurs du métal, des chevaux, des charrons et des cultivateurs.