La « Motte féodale » sera nivelée (Waremme)

Le 11 avril 1839, le Conseil Communal de Waremme prend la décision de niveler la motte féodale, sur laquelle s’élevait jadis le château de Waremme, car le terrain qu’elle occupe est absolument nécessaire pour y installer le jardin du curé. En effet, la commune ne possède aucun autre terrain convenable à proximité de la maison pastorale. Le conseil évalue le coût de ces travaux à 300 ou 400 francs. Il compte financer ceux-ci en procédant à la vente des arbres qui croissent sur la butte et sur le terrain joignant et qui devrait lui rapporter 352 francs.

Naissance d’Emile Gilis (Niel Gingelom – Grand-Axhe)

Le 4 août 1834, GILIS (GILLIS ?) Emile voit le jour à Niel-Gingelom. Il sera éduqué dans la foi chrétienne. Il sera professeur à la toute nouvelle Ecole Moyenne Catholique de Waremme (qui deviendra plus tard le Collège Saint-Louis). Il sera prêtre et deviendra plus tard curé de Grand-Axhe.

Jean-Joseph Goblet, curé (Waremme)

En 1823, GOBLET Jean-Joseph est curé de seconde classe de la paroisse Saint-Pierre de Waremme. Il a autorité sur les vicaires desservant les succursales.

Jean-Joseph Goblet, curé (Waremme)

En 1817, GOBLET Jean-Joseph est nommé curé de Waremme, en remplacement de l’abbé HUBAILLE Emmanuel. Il occupera cette fonction jusqu’en 1854.

Le décès d’Ignace Mathy consigné (Waremme)

Le 20 octobre 1810, la mort du dernier des Pères Récollets de Waremme, MATHY Ignace Guillaume Joseph, est consignée au Registre de la Cure de la Paroisse Saint-Pierre de Waremme. Un éloge du défunt y est également inscrit.

Réorganisation des Fabriques d’Eglises (Belgique – France)

Le 30 décembre 1809, un décret impérial français de NAPOLEON 1er rétablit et précise l’organisation de la Fabrique d’Eglise, une institution chargée, dans chaque paroisse, d’administrer les biens de l’église et de subvenir aux charges du culte.

Le Conseil de Fabrique est composé de 5 à 9 représentants de la commune, dont le curé de la paroisse et le maire.

La commune est tenue de suppléer à l’éventuelle insuffisance des revenus de la Fabrique d’Eglise.

En 2013, ce décret sera encore en application, avec quelques légères modification. Quelques extraits:

Chapitre 1er

  • Art 2: Chaque Fabrique sera composée d’un conseil et d’un bureau des marguilliers.
  • Art 3: Dans les paroisses où la population est de 5.000 âmes ou au-dessus, le conseil sera composé de 9 conseillers de Fabrique. Dans toutes les autres paroisses, il devra l’être de 5. Ils seront pris parmi les notables. Ils devront être catholiques et domiciliés dans la paroisse.
  • Art 4: De plus, seront membres de droit du conseil:
  1. Le curé ou desservant, qui aura la première place et pourra s’y faire remplacer par un de ses vicaires.
  2. Le maire de la commune du chef-lieu de la cure ou succursale. Il pourra s’y faire remplacer par un de ses adjoints. Si le maire n’est pas catholique, il devra se substituer un adjoint qui le soit ou, à défaut, un membre du conseil municipal catholique.
  • Art 6: Dans les paroisses ou succursales dans lesquelles le conseil de Fabrique sera composé de 5 membres, l’Evêque en nommera 3 et le préfet 2, pour la première fois.
  • Art 9: Le conseil nommera au scrutin son président et son secrétaire. Ils seront renouvelés le 1er dimanche d’avril de chaque année et pourront être réélus. Le président aura, en cas de partage, voix prépondérante.
  • Art 10: Le conseil s’assemblera le premier dimanche des mois d’avril, de juillet, d’octobre et de janvier, à l’issue de la grand-messe ou des vêpres, dans l’église, dans un lieu attenant à l’église ou dans le presbytère. L’avertissement de chacune de ces séances sera publié le dimanche précédent, au prône de la grand-messe. Le conseil pourra de plus s’assembler extraordinairement, sur l’autorisation de l’Evêque ou du préfet lorsque l’urgence des affaires ou de quelques dépenses imprévues l’exigera.
  • Art 11: Aussitôt que le conseil aura été formé, il choisira au scrutin parmi ses membres ceux qui, comme marguilliers, entreront dans la composition du bureau.
  • Art 13: Le bureau des marguilliers se compose du curé ou desservant de la paroisse ou succursale (qui en sera membre perpétuel et de droit) et de 3 membres du conseil de Fabrique.
  • Art 19: Ils nomment entre eux un président, un secrétaire et un trésorier.

 

Ignace Mathy, vice-curé (Waremme)

En 1808, MATHY Ignace, le dernier Père-Gardien du Couvent des Récollets, est nommé vice-curé, à cause du grand âge du curé desservant, l’abbé HUBAILLE Emmanuel, qui a alors plus de 80 ans. Le Père MATHY est également placé à la tête de l’école communale.

Barthélemy Mélard, Secrétaire (Waremme)

Le 22 mai 1808, MELARD Barthélemy-Hubert est nommé secrétaire-trésorier de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme, en remplacement de l’abbé JACQUES curé à Villers.

Emmanuel Hubaille, nommé curé (Waremme)

En 1804, le curé de Julémont, HUBAILLE Emmanuel, est nommé curé de Waremme, en exécution du Concordat. Il le restera jusqu’en 1817.

Le Premier Concordat (France – Vatican)

 

concordat de 1801

concordat de 1801

Le 15 juillet 1801, le Premier Concordat est signé entre le Premier Consul BONAPARTE et le Pape PIE VII, il règle les rapports entre l’Eglise et l’Etat.

napoléon bonaparte

napoléon bonaparte

Il vient mettre un terme à toutes les tracasseries des autorités républicaines et le culte peut, à nouveau, s’exercer librement. Cependant, le clergé est placé sous la surveillance du pouvoir civil : les Evêques sont nommés par l’Empereur ; les curés sont nommés par l’Evêque parmi les personnes agréées par le gouvernement. Ils doivent prêter serment de fidélité et d’obéissance au gouvernement. Chaque commune est autorisée à reprendre les cloches qui avaient été retirées des églises en 1797. Celles du canton de Waremme avaient été stockées dans l’ancien couvent des Récollets, notamment, parmi les plus anciennes, une cloche de 1353 de l’église paroissiale Saint-Pierre, une de 1314 du village de Marlinne, une autre de 1371 du village de Bleret.

pape pie vii

pape pie vii

La nouvelle organisation de l’Eglise est copiée sur celle de l’administration civile:

  • Chaque diocèse doit correspondre à un département.
  • Chaque doyenné doit correspondre à un canton.
  • Chaque paroisse doit correspondre à une commune.

C’est ainsi qu’une ou deux paroisses sur trois est supprimée et est rattachée comme « chapellenie » à une paroisse voisine. 

Certaines dénominations changent:

  • Le doyenné devient cure.
  • Le doyen devient curé.
  • La paroisse devient succursale.
  • Le curé devient desservant.

Le Concordat va ramener la paix religieuse dans la région de Waremme et apaiser les consciences. Toutefois, les biens de l’Eglise, qui ont été confisqués et vendus, ne lui sont pas restitués.

(Un certain nombre d’acquéreurs de ces biens sont des citadins de Liège)