Les prêtres doivent prêter serment de fidélité à la République (Waremme – France)

Le 5 septembre 1797 (19 fructidor de l’An V), un décret du Directoire impose aux ecclésiastiques un « serment de haine à la royauté et de fidélité à la République ». Les réfractaires feront l’objet d’une répression brutale.

Cette exigence divise le clergé waremmien. Le vicaire, DANGLEUR Michel, qui est aussi curé de Berloz (?), refuse de prêter ce serment, alors que le curé DESHAYE Gérard-Joseph accepte. Une chasse aux prêtres non assermentés est organisée dans le canton de Waremme. Ainsi, les curés de Crenwick, de Boëlhe, de Rosoux, de Darion, d’Omal, de Geer, de Grand-Axhe, de Bovenistier, de Donceel, de Hodeige, de Pousset, de Bleret, de Bergilers, de Hollogne-sur-Geer, de Limont et de Viemme.

Beaucoup de prêtres réfractaires se cacheront pour éviter la déportation. Néanmoins, 8000 d’entre-eux ne pourront y échapper et seront envoyés à Oléron, à l’île de Ré ou en Guyanne. Cependant, s’ils sont âgés ou infirmes, ils seront simplement mis sous surveillance

Les prêtres réfractaires sont poursuivis dans la région ( Waremme)

En juillet 1797, la gendarmerie est avertie qu’un prêtre étranger fait les fonctions de curé à Hollogne-sur-Geer et à Grand-Axhe. Elle se rend sur place pour arrêter le réfractaire. Mais au moment de procéder à l’arrestation, les villageois deviennent menaçants. Le président de la municipalité de Waremme, DELAHAUT François, présent sur les lieux, persuade les gendarmes de laisser s’échapper le malheureux prêtre.

L’école de Remicourt

En 1789, il y a une école à Remicourt. Le marguillier, LAMARCHE Joseph, enseigne la lecture et la grammaire à 30 enfants, 10 garçons et 20 filles. Les cours se donnent probablement à l’église ou à la cure.

Les mambours doivent remettre leurs registres à la ville (Waremme)

Le 13 septembre 1789, le conseil communal de Waremme donne l’ordre au curé de Waremme et au commissaire DANGLURE de lui remettre les registres et documents des diverses mambournies de la ville. Ils s’exécuteront après quelques hésitations.

Mort de l’abbé Jacques Bourdon (Waremme)

Suite au décès en 1785 de son prédécesseur BOURDON Jacques, l’abbé DESHAYES Gérard-Joseph est nommé curé de Waremme. Il le restera au moins jusqu’en 1796.

Le presbytère sera réparé par la ville (Waremme)

Le 15 mai 1771, suite au procès intenté à la ville par le curé BOURDON Jacques, celle-ci est condamnée à payer les frais de réparation de la maison pastorale.

La population de Grand-Axhe

En 1763, le curé de la paroisse de Grand-Axhe est l’abbé RUELLE Jean-François. Il recense 22 chefs de famille, pour une population totale de 89 habitants, dans sa paroisse.

Les curés recensent la population (Belgique)

En 1763, les curés de chaque paroisse doivent dresser un recensement de la population.

Mariage de Nicolas-Louis Jacques et de Marie-Marguerite Bourdon (Waremme)

Le 17 (18 ?) février 1760, le tailleur d’habits de Waremme JACQUES Nicolas-Louis, épouse BOURDON Marie-Marguerite, sœur du curé de Waremme BOURDON Jacques et nièce du précédent curé de Waremme, BOURDON Charles, à Waremme.

Les parents du marié sont JACQUES Jacques et BRASSEUR Marie-Joseph. Les parents de la mariée sont BOURDON Philippe et GILTAY Jeanne.

Ils auront (au moins) 2 enfants:

  • JACQUES Joseph-Isidore-François, qui sera distillateur à Waremme, qui épousera LOKENS Catherine en premières noces et POLLEUNUS Marie-Gertrude en secondes noces.
  • JACQUES Marie-Jeanne-Xavière, qui épousera FLEUSSU Jean-Jacques.

 

Admissions dans la Confrérie des Archers (Waremme)

En 1750, MONJOIE Joseph, BOUX Beauduin, le curé de Waremme BOURDON Jacques, le prémissaire de Waremme FRERARD, NEVENS Guillaume et DUCHATEAU Joseph sont admis dans la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme.