Le Comité de Secours (Bergilers)

En décembre 1915, le comité de secours de Bergilers est composé de:

  • MULQUET Pierre, chef de râperie, président
  • PINTE Joseph, employé, secrétaire
  • PINTE Pascal, cultivateur, trésorier
  • PETITJEAN Joseph, menuisier
  • PIRLET Th., entrepreneur
  • BAGE Joseph, agent d’assurance
  • L’abbé JANS Michel, curé
  • DESIRON Joseph, cultivateur
  • PINTE Louis

Michel Jans, curé (Bergilers)

En 1915, l’abbé JANS Michael-Jozef (Michel) est nommé curé à Bergilers. Il exercera cette fonction jusqu’en 1923 (?).

Le Comité d’Alimentation (Bergilers)

En décembre 1915, le comité d’alimentation de Bergilers est composé de:

  • MULQUET Pierre, chef de râperie, président
  • PINTE Louis, secrétaire
  • PETITJEAN Michel, cultivateur, trésorier
  • LEMESTRE Emile
  • RIGA Louis, employé
  • PETITJEAN Joseph, menuisier
  • DUPONT Henri, paveur
  • L’abbé JANS Michel, curé
  • BAGE Joseph, agent d’assurance

L’abbé Tyllens, curé et Résistant (Bergilers)

En 1943, l’abbé TYLLENS, curé de Bergilers, est un des trésoriers et le directeur spirituel du groupe de Résistants « Zoro », commandé par DERWA Arthur.

Les prêtres doivent prêter serment de fidélité à la République (Waremme – France)

Le 5 septembre 1797 (19 fructidor de l’An V), un décret du Directoire impose aux ecclésiastiques un « serment de haine à la royauté et de fidélité à la République ». Les réfractaires feront l’objet d’une répression brutale.

Cette exigence divise le clergé waremmien. Le vicaire, DANGLEUR Michel, qui est aussi curé de Berloz (?), refuse de prêter ce serment, alors que le curé DESHAYE Gérard-Joseph accepte. Une chasse aux prêtres non assermentés est organisée dans le canton de Waremme. Ainsi, les curés de Crenwick, de Boëlhe, de Rosoux, de Darion, d’Omal, de Geer, de Grand-Axhe, de Bovenistier, de Donceel, de Hodeige, de Pousset, de Bleret, de Bergilers, de Hollogne-sur-Geer, de Limont et de Viemme.

Beaucoup de prêtres réfractaires se cacheront pour éviter la déportation. Néanmoins, 8000 d’entre-eux ne pourront y échapper et seront envoyés à Oléron, à l’île de Ré ou en Guyanne. Cependant, s’ils sont âgés ou infirmes, ils seront simplement mis sous surveillance