Reconstruction de l’église de Grand-Axhe

Entre 1870 et 1872, l’église de Grand-Axhe est reconstruite par les entrepreneurs YANS et BRICTEUX, d’après les plans de l’architecte BLANDOT-GRAYET Jean-Lambert, de Huy. Le curé de la paroisse est l’abbé GILIS (GILLIS ?) Emile.

L’ancien édifice datait de 1751.

Sous la première pierre du nouvel édifice posée le 12 décembre 1870, placée au fond des fondations sous le seuil du portail d’entrée, est placée une caisse en plomb renfermant des monnaies de l’époque, ainsi qu’un parchemin relatant les circonstances de la construction de l’église et les faits principaux de l’époque, notamment l’interruption du Concile et les victoires des Allemands en France.

Structure de l’église

Le nouvel édifice est de style gothique. Construit en briques et pierres. Il est composé d’une tour en façade, suivie d’une nef principale à 4 travées, s’ouvrant sur un chœur d’une travée droite à chevet semi-hexagonal. Des collatéraux de 6 travers flanquent la tour et le chœur, formant des chapelles et des annexes. Adossées aux collatéraux, des tourelles polygonales. La tour avec portail à voussures est surmontée d’un gâble fleuronné et de 2 baies en lancette. Un double cordon de pierre, chanfreiné, délimite la partie supérieure de la tour. Elle est terminée par des pignons couverts en bâtière, ouverts par des baies en arc brisé à remplage et abat-son. La flèche est octogonale.

L’intérieur de l’église

La nef est portée sur des colonnes à fût lisse stuqué et à chapiteau à crochets recevant la retombée des arcs brisés s’ouvrant sur les collatéraux. La voûte est à croisée d’ogives dont les formerets retombent sur 3 colonnettes accouplées avec chapiteau à crochets, engagées et portées par des culots à tête d’angelots.

L’extérieur et les fenêtres de l’église

La couverture est en bâtière à pente douce. Les bas-côtés en appentis et le chœur sont éclairés par des baies en arc brisé à remplages, séparées par des contreforts dégressifs à épaules en sifflet.

Le mobilier et la décoration de l’église

Le mobilier a été réalisé par les « Ateliers HOCKEN et JANSSEN » de Saint-Trond; les vitraux par DOBBELAERE de Bruges. Les parois sont entièrement recouvertes de peintures marouflées, réalisées par les peintres DEVAUX de Liège et DAMEN F. d’Ans, représentant des scènes de la vie du Christ et de Saints (Eleuthère, Valère, Materne), les mystères du Rosaire, des miracles (Saint-Antoine, Sainte-Claire, …), des scènes de la translation des reliques de Saint-Evergiste (décédé à Termogne), la mort de DE LONGCHAMPS Walter, …

Mort de Stanislas Fleussu (Waremme – Liège)

Le 1er juin 1858, à 19h30, FLEUSSU Jacques (Jean ?)-François-Stanislas décède à Liège, à l’âge de 60 ans, des suites d’une longue maladie. Il était veuf de GILLOT Joséphine. Ce Waremmien a été conseiller à la cour d’appel de Liège et a été député de l’arrondissement de Waremme au Congrès National et à la Chambre des Représentants. Il a été Officier de l’Ordre de Léopold et décoré de la Croix de Fer.

Il était le frère du médecin de Waremme, FLEUSSU Xavier.

Stanislas Fleussu, Officier (Waremme – Belgique)

En 1849, FLEUSSU Stanislas, natif de Waremme, est fait Officier de l’Ordre de Léopold.

Stanislas Fleussu décoré (Waremme)

Le 10 juin 1849, FLEUSSU Jean-Stanislas-François, natif de Waremme, est décoré de la Rosette de l’Ordre National.

Le Docteur Jacques décoré (Waremme)

En 1848, le docteur en médecine de Waremme, JACQUES C.A., reçoit la médaille de vaccinateur, par arrêté du Roi LEOPOLD.

Stanislas Fleussu décoré (Waremme)

stanislas françois fleussu

stanislas françois fleussu

Le 13 mai 1843, FLEUSSU Jean-Stanislas-François, natif de Waremme, est fait chevalier de l’Ordre de Léopold.

Albert Ecke proposé pour une décoration (Waremme)

En 1835, le Waremmien ECKE Albert-Guillaume-Constant est proposé pour la Croix de Fer par la Commission des Récompenses Honorifiques.

Juppin décore le Couvent des Chartreux (Liège)

En 1727, le peintre JUPPIN Jean-Baptiste réalise la décoration du Couvent des Chartreux à Liège.

Le Perron de Liège est emmené à Bruges

perron de liège

perron de liège

Le 27 novembre 1467, CHARLES LE TEMERAIRE emporte le Perron de Liège et l’installe à Bruges pour décorer la place de la Bourse.

charles le téméraire

charles le téméraire

L’Homme du Néolithique à Waremme

Avant -5.000, la région de Waremme est plus intensément peuplée. C’est la période du Néolithique ancien. On voit apparaître les premiers agriculteurs-éleveurs venant de l’immense plaine du Danube. Un groupe important de ces Danubiens, que l’on qualifie habituellement d’Omaliens, s’est fixé dans un territoire délimité par la rive gauche de la Meuse, le Geer et la Mehaigne. La plaine de Hesbaye leur offre un terrain propice à leurs activités d’agriculture et d’élevage. A leur arrivée, la région était peuplée de chasseurs. Ce peuple va occuper les plaines limoneuses de la Hesbaye et du Limbourg, où l’on totalise plus de 120 agglomérations. L’homme neolithique, l’Homo Sapiens, fait progresser la civilisation : il construit des huttes, extrait le silex, polit la pierre, domestique des animaux, cultive les champs, tisse des étoffes. Il dresse des menhirs et érige des dolmens. Le culte des morts, apparu au paléolithique moyen, s’accentue.

Les Omaliens fabriquent une céramique ornée par des séries de points formant des lignes droites ou courbes appelées « Rubans ». (Ce décor particulier de céramique permettra à certains archéologues de regrouper les peuples qui le pratiquent sous l’appellation de « Civilisation de la céramique rubanée »)