Le 31 août 1939, à 18h45, le pont du Val-Benoit, près de la gare des Guillemins à Liège, est accidentellement détruit, au cours d’un violent orage, par l’explosion des mines posées par les services de la Défense Nationale. Les quatre voies de chemin de fer, qui relient la rive gauche et la rive droite de la Meuse à Liège et qui assurent la relation directe entre l’Est et le Centre du pays, sont coupées.
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La S.A. « Moteurs Moës » à la veille de la guerre (Waremme)
En 1939, la S.A. « Moteurs Moës » de Waremme est fournisseur de:
- L’Etat Belge
- L’Administration des Télégraphes et Téléphones
- De la Défense Nationale
Guy Coëme démissionne (Waremme – Belgique)
Le 21 janvier 1994, le ministre COEME Guy démissionne de ses fonctions dans le gouvernement « Dehaene ». Il est cité dans l' »Affaire Agusta », enquête sur une collusion politico-financière dans l’achat d’hélicoptères pour la Défense Nationale, permettant de financer son parti.
Assassinat d’André Cools (Flémalle – Liège – Belgique)
Le 18 juillet 1991, à 7h25 du matin, l’homme politique socialiste, COOLS André dit, « Le Maître de Flémalle », est assassiné de deux balles de 7.65 par deux individus, devant le domicile de sa compagne, JOIRET Marie-Hélène, sur le parking du n° 215 de l’avenue de l’Observatoire à Liège, sur la colline de Cointe. Celles-ci est également gravement blessée dans l’attentat.
La juge d’instruction ANCIA Véronique arrive rapidement sur les lieux.
L’enquête dévoilera une collusion politico-financière dans l’achat, en 1988, d’hélicoptères pour la Défense Nationale. L' »Affaire Agusta-Dassault » révèlera l’existence de pratiques illégales dans le financement des partis politiques, et notamment du PS.
Plusieurs hommes politiques de premier plan seront éclaboussés, dont le Waremmien COEME Guy.
Le Conseil du CPAS (Waremme)
Le 30 janvier 1989, le conseil communal de Waremme procède à la désignation des conseillers du Centre Public d’Aide Sociale (CPAS):
- ONKELINX Louis (PS)
- PIRLET Jacques (PS)
- KNAPEN Irène (PS)
- VANDORMAEL Luc (PS)
- DENIS Michel (PS)
- ROBYNS Annette (PS)
- DELCHAMBRE Danielle (PS)
- GALAND Guy (PS)
- BRUYNINX Guillaume (PSC)
VANDORMAEL Luc, jeune assistant social de 32 ans , attaché au cabinet de la Défense National est élu président. Il succède à GERARD Evariste. Les autres conseillers sortants sont: PRINSENS Jean et MERCIER Luc
Portrait de Guy Coëme (Waremme)
COEME Guy est né à Bettincourt, le 21 août 1946.
Licencié en sciences politiques de l’ULg (1964-1968), COEME Guy entre très tôt en contact avec le mouvement socialiste. Après son service militaire (1970), il occupe une fonction administrative au secrétariat du PSB.
COEME Guy fait son entrée en 1971 au conseil communal de Waremme et devient immédiatement échevin. Un an plus tard, il entre au conseil provincial et devient député permanent (1974). Ayant la compétence de l’enseignement provincial liégeois, il est à la base de l’ISIL, de l’IPES Waremme, du Centre PMS de Huy et du Cecotepe puis de la SA CECOForma (1979).
Président de la Société de Développement régional de Wallonie (1978), il participe à la création de la Société régionale d’Investissement pour la Wallonie (SRIW), dont il est administrateur (1979-1980). En février 1981, COEME Guy succède à DEWORME Elie au poste de Secrétaire d’Etat aux Affaires wallonnes. La même année, il est élu député, ce qui lui donne le droit de siéger dans le tout nouveau Conseil régional wallon. Il en profite pour présenter un projet de décret relatif aux problèmes dont il eut la responsabilité ministérielle, portant sur la rationalisation de la distribution de gaz et électricité. Président du comité permanent des Fédérations socialistes wallonnes (1983) et vice- président du PS (1983-1988), il organise un Congrès des Socialistes wallons (1984) en vue d’évaluer la situation économique et industrielle de la Wallonie, trois ans après la réforme de l’Etat.
Nouveau bourgmestre de Waremme (1987), il préside aussi l’Exécutif régional wallon durant la crise qui suit l’élection de décembre 1987. Trouvant d’ailleurs que le gouvernement central met trop de temps à se former, il s’interroge sur ce que devrait être l’attitude des exécutifs régionaux, car ils doivent veiller au développement de nos régions.
Pourtant, en mai 1988, il devient Ministre de la Défense nationale. Profitant du climat de détente internationale, COEME Guy accomplit quelques coupes sombres dans son budget et prend toute une série de mesures destinées à réduire les effectifs. Durant son mandat, il a aussi à gérer la Guerre du Golfe. En mars 1992, il devient Vice-premier ministre et ministre des Communications et des Entreprises publiques dans le Gouvernement « Dehaene ».
Suite aux élections communales d’octobre 1994, il est proposé à nouveau comme bourgmestre de Waremme et, en mai 1995, les électeurs reconduisent son mandat au parlement fédéral. Emporté dans la tourmente des « Affaire Agusta », « Affaire Dassault » et « Affaire Inusop », COEME Guy doit se résoudre à démissionner de l’ensemble de ses mandats.
Un temps frappé d’inéligibilité, il connait une « traversée du désert » d’une dizaine d’années. Il redeviendra bourgmestre de Waremme en 2006 et député fédéral en 2007.
La Défense Nationale passe contrat avec « Agusta » et « Dassault » (Waremme – Belgique – France – Italie)
En décembre 1988, La Défense Nationale marque sa préférence pour les firmes « Agusta » et « Dassault » dans le cadre d’importants contrats d’équipement.
La firme italienne « Agusta » est choisie par la Défense Nationale pour l’achat de 46 hélicoptères : un marché de 8 milliards de francs belges.
La firme française « Dassault » est choisie pour le marché « Carapace » (modification de l’équipement des chasseurs F16 pour un montant de 6,5 milliards de francs belges) et « Mirsip » (modernisation des chasseurs Mirage pour un montant de 4,5 milliards de francs belges).
Le nouveau Ministre de la Défense Nationale est COEME Guy.
Guy Coeme signe deux conventions avec l’INUSOP (Waremme – Belgique)
En 1988, le Ministre de la Défense Nationale, COEME Guy, signe deux conventions de sondage d’opinion avec l’INUSOP, chacune d’un montant de 5,4 millions de francs belges. Le premier sondant l’opinion des miliciens sur leur service militaire ; le second sondant l’opinion des militaires de carrière sur leur situation.