Waremme en 1840

En 1840, Waremme, avec ses hameaux, compte 240 habitations, pour 1.590 habitants. La ville ne s’étend guère au-delà du carré d’environ 400 mètres de côté des remparts et du Geer.

Seuls quelques rares groupes de maisons s’élèvent en dehors de ce périmètre : rue du Pont, quartier du Rèwe et le long de l’actuelle rue Joseph Wauters, où les dernières constructions se situent à hauteur de la rue des Fontaines. Place de la Porte de Liège, il y a une petite chapelle (elle sera démolie lors de l’établissement du chemin de fer vicinal).

Les anciennes Portes sont remplacées par des piliers et des chaînes (Waremme)

Le 3 août 1809, le conseil communal de Waremme décide de remplacer les anciennes Portes de la ville, récemment démolies, par des piliers auxquels seraient attachées des chaînes pour barrer le passage en temps de dégel ( ?).

Démolition des Portes (Waremme)

Les fortifications de la ville ne survivent pas longtemps à l’Ancien Régime. En 1802, le conseil s’occupe de leur démolition et décide même de faire abattre la porte de Huy qui menace ruine.

Mais cette décision n’est pas mise à exécution. Il faudra attendre la séance du 18 mars 1808 pour que la démolition de toutes les portes soit votée définitivement. La porte de Saint-Trond disparaît cette même année ; la Porte de Liège et la Porte de Huy disparaîtront dans le courant de l’année suivante.

L’Arbre de la Liberté est planté (Waremme)

Le 25 décembre (octobre ?) 1792, les troupes françaises du général DIETTMAN décident de planter un « Arbre de la Liberté » devant la maison LEJEUNE-D’ANGLURE, qui sera plus tard appelée « Maison Réard ».

C’est la fin de la Principauté de Liège. Waremme fait alors partie du Département de l’Ourthe. Les couvents sont fermés et vendus (ils seront démolis plus tard). La conscription obligatoire envoie combattre aux quatre coins de l’Europe, une vingtaine de Waremmiens mis au service de Napoléon. Plusieurs n’en sont jamais revenus.

Une nouvelle église à Grand-Axhe

En 1751, l’ancienne église de Grand-Axhe, qui daterait du VIIIe siècle, est démolie et une nouvelle église est construite.

Dans les travaux, une pierre gravée en caractères gothiques est découverte. L’inscription est:  » XKL. JVN. CON. SECRETA. EST. HAEC. A. ECCLA  » (Decima Kalendas Juni Consecrata Est Haec Ecclesia).

Cette pierre daterait bien du VIIIe siècle. Elle est en grès, avec des traces de polychromie. Elle est d’une hauteur de 8 cm, d’une largeur de 35 cm et d’une profondeur de 16 cm. L’inscription se trouve sur la face latérale. Elle sera déposée au Musée d’Art Religieux et d’Art Mosan à Liège.

L’église de Grand-Axhe doit être reconstruite

En 1750, la vieille église de Grand-Axhe est dans un état lamentable. Les intempéries ne l’ont guère épargnée et les guerres successives en sol hesbignon n’ont pas favorisé son entretien. L’abbé RUELLE Jean-François envisage donc de la reconstruire. Il se met en devoir de démolir les vieux murs. En érigeant les nouvelles fondations, il met au jour la pierre de dédicace de l’édifice primitif, consacré le 23 mai 805.

Inauguration de l’Hôtel de Ville de Liège

En 1718, le nouvel Hôtel de Ville de Liège est inauguré en grande pompe. Il garde son surnom de « La Violette ». Il remplace l’ancien bâtiment démoli en 1691 par le Maréchal DE BOUFFLERS Louis-François.

louis-françois de boufflers maréchal

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