Troisième séance et verdict du procès de Marie Bertrand (Crisnée)

Le 15 juillet 1581, BERTRAND Marie, accusée de sorcellerie, comparait à nouveau devant la Cour de Justice de Crisnée et est interrogée sur d’autres aveux (toujours obtenus sous la torture).

Elle a dénoncé d’autres « sorcières » habitant à Villers-l’Evêque.

Elle a ainsi avoué avoir dansé avec LARSEE Barbe, de Villers-l’Evêque, qui a été exécutée pour « vaudoise », il y a 4 ou 5 ans. Elle était la fille de la sage-femme d’Odeur.

La Cour de Justice rend son jugement et condamne BERTRAND Marie à être étranglée « à une estache » jusqu’à ce que mort s’en suive et que son corps soit ensuite livré aux flammes. Elle est livrée au bourreau qui procède à l’exécution, à la limite de Crisnée et de Kemexhe, au lieu-dit « Li Batch des Macrales ».

Arrestation de Maroie Tempier (Crisnée)

Le 18 (?) juillet 1581, CLEMENCE Maroie, dite « TEMPIER », (elle est veuve de TEMPIER (?), mort il y a 18 ans) est arrêtée suite à la dénonciation de BERTRAND Marie, condamnée et exécutée pour sorcellerie. Elle est traduite devant la Cour de Justice de Crisnée. Elle nie tout commerce avec le diable.

Procès de Maroie Tempier (Crisnée)

Entre le 18 juillet et le 4 août 1581, CLEMENCE Maroie, dite « TEMPIER », poursuivie pour sorcellerie devant la Cour de Justice de Crisnée, est à plusieurs reprises soumise à la torture « par froid et par chaud (?)« , en vue de lui arracher des aveux et la dénonciation de ses complices. Elle endure les supplices et nie tout commerce avec le diable.

Le 4 août, elle finit par avouer avoir seulement dérobé 3 poignées de grains d’épeautre dans les champs de RENNECHON Gilet, à Fize, et les avoir ramenées à Crisnée pour les donner à ses poules.

Procès de Maroie Léale (Crisnée)

Le 15 juin 1590, le procès de LEALE Maroie, accusée de sorcellerie, s’ouvre devant la Cour de Justice de Crisnée. Elle est la fille de LEALE Jean, jadis curé de Crisnée, et l’épouse de HAPPART Fastré, charpentier à Crisnée.

Le président de la Cour est le Mayeur HALING Jean. C’est lui qui a émis contre elle une ordonnance de capture, sur base de la dénonciation de GELINNE Jennon (LEFORNIER ?), dite « La Sorcière de Kemexhe ».

Lors de son interrogatoire, elle nie connaître et avoir rencontré GELINNE Jennon; s’être jamais trouvée en compagnie d’un sorcier ou d’une sorcière; avoir un diable pour galant; avoir dansé au lieu-dit « Fossé Liba », entre Remicourt et Jeneffe ou sur le Thier (Tombe) de Hodeige.

Maroie Léale sera torturée (Crisnée – Liège)

Le 16 juin 1590, la Souveraine Justice de Liège adresse à la Cour de Justice de Crisnée, une ordonnance de mise à la torture, « par le chaud et le froid », de LEALE Maroie, poursuivie sur dénonciation de sorcellerie, afin d’examiner plus avant son crime, les circonstances de celui-ci et ses complices.

Le Mayeur de Crisnée confie à son Officier de Justice, le soin d’y procéder. Mais elle persiste à nier toutes les accusations.

Nouvelle séance du procès de Maroie Léale (Crisnée)

Le 23 juin 1590, la Cour de Justice de Crisnée entend à nouveau LEALE Maroie, poursuivie pour sorcellerie.

Un fait nouveau est parvenu à la connaissance de la Cour: DELLE VAUX Gertrude, fille de DELLE VAUX Ernould, exécutée pour sorcellerie par la Cour de Justice de Villers, l’a dénoncée comme étant sorcière. Elle réfute ces accusations.

Oleye voudrait s’affranchir de l’abbaye Saint-Denis

Vers 1157, D’OLEYE Robert, dit « Le Petit », et ses frères D’OLEYE Lambert et D’OLEYE Gontran, sont dénoncés à l’abbaye Saint-Denis de Paris, pour leur velléités d’affranchir le village de celle-ci.

Mort de Joseph Paquai (Fize-le-Marsal – Huy)

En 1943, PAQUAI Joseph, célibataire, âgé de 20 ans, est exécuté à Fize-le-Marsal, par des membres de l’Armée Secrète (AS) de Huy. Il était accusé d’avoir dénoncé des Résistants et des Réfractaires aux Allemands.

Arrestation d’Albert-Roland Snyers (Corswarem – Allemagne)

Le 31 janvier 1944, SNYERS Albert-Roland, natif de Corswarem, dénoncé, est arrêté par la GESTAPO. Il sera transféré au camp d’extermination de Gross-Rosen (Allemagne), où il périra. Il était directeur de la « Caisso-Belge ».

La rue Cyrille Jacquemin (Darion)

En 2011, il y a une rue Cyrille Jacquemin à Darion.

Alors qu’il récoltait des vivres pour ses amis Résistants, JACQUEMIN Cyrille a été dénoncé à l’ennemi et a été arrêté dans la région de Verviers. Il a été incarcéré deux mois à la Citadelle de Liège et a été fusillé en novembre 1943, avec 6 camarades.