Arrestation de Julien Moës (Lamine – Allemagne)

Le 7 août 1944, MOËS Julien, de Lamine, est arrêté par les Allemands. Il est emmené, pieds nus, dans le village, un sac sur la tête pour dissimuler son visage en sang, conséquence des coups reçus lors de son arrestation.

Il sera emmené à la Kommandantur de Huy, puis au siège de la Gestapo à Liège, avant d’être incarcéré à la prison Saint-Léonard.

Il a été dénoncé par LONGREE André, fait prisonnier lors du combat de Lamine, le 16 juin 1944. Ce dernier a révélé aux Allemands qu’une importante cache d’armes était située dans la maison « Moës ».

Des attaques contre le Baron (Waremme)

En juin 1846, les journaux « Le Politique » et « L’Emancipation » publient un article dénonçant des faits de violence et de corruption dans le cadre de l’élection de DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond.

Les prix flambent (Waremme)

Le 3 août 1914, le conseil communal de Waremme, présidé par le bourgmestre RENIER Eugène, lance un appel au calme et dénonce les commerçants qui « ont d’une façon scandaleuse, haussé le prix des marchandises de première nécessité, précipitant ainsi la misère dans les foyers ».

Albert Dargent, bourgmestre de Liège

En novembre 1942, DARGENT Albert est nommé bourgmestre de Liège. Il est membre du parti rexiste.

Prévenu de dénonciations et de collaboration, il sera condamné à mort et exécuté à la fin de la guerre.

Jean-henri Christiani arrache un mandement du Prince-Evêque et est dénoncé par le bourgmestre de Waremme

En 1775, le bourgmestre de Waremme, MONJOIE Joseph, adresse une requête au Prince-Evêque de Liège:

« … Les Bourgmestres et Magistrats de votre Bonne Ville de Waremme le Château, en acquit de leur devoir et à la suite du serment de fidélité qu’ils ont pretté à leure admission, envers vot Illustrissime Personne, ont l’honneur de remontrer très respectueusement à votre Altesse Celsissime qu’étant insinué du mandement en date du vingt-deux aoust dernier concernant la Convention faitte entre sa Majesté très Chrétienne (le Roi de France LOUIS XVI) et votre ditte Altesse au sujet de la restitution réciproque des déserteurs, ledit magistrat remontrant auroit fait publier ledit mandement au Péron de leure ville par leur Secrétaire et desuitte commandé à leur Huissier de l’afficher à leur hôtel de ville pour la connoissance d’un chacun come il leur était prescrit, le tout exécuté le trentun aoust dernier, ainsi qu’il conste de l’attestation cy-jointe sub numéro primo.

Mais ils apprennent avec surprise que le nommé CHRISTIANI Jean-Henri nottaire immatriculé, se rendit le même jour à leur hôtel et aiant lu ou regardé ce mandement affiché un peu auparavant, par ordre de votre Altesse et d’autorité magistrale, transporté de colère l’at arraché, s’étant émancipé de déchirer une partie dudit mandement par morceau et le jetter à terre dans la boue, et ne pouvant atteindre le résidu, attendu que le mandement était mis trop haut pour sa portée, il se munit d’une chaise et l’arracha entièrement, en justification de quoi se rejoignent trois déclarations passées par différentes personnes.

Et comme des acts pareils sont essetiellement attentoirs à vôtre autorité principalle, Monseigneur, impotans un mépris manifeste des Edits de votre Altesse, qui doivent être, de tous ses sujets, regardés comme une loi sacrée, digne de vénération, outre que ces cations sont vis-à-vis d’un magistrat réputées pour félonnes et turbatives, lequel dans l’administration de son office et en donnant parition aux ordres de son Prince, se voit contrecarré, empêché, foulé et lézé énormissimement par le fait sus-deplaindu.

A ces causes, le magistrat remontrant, ne pouvant en conscience tolérer un mépris publiq des ordonnances de votre Altesse et se voiant également souverainement méprisé, joint à cela la notoriété du fait établie par les déclarations cy-dessus, supplie respectueusement votre dite Altesse de porvoir à charge dudit CHRISTIANI, ainsi et comme elle trouvera le mieux convenir.

Quoi Faisant

Joseph MONJOIE, Bourgmaître Régent à cet effet commis et constitué de notre Magistrat … »

Le bourgmestre doit verser 4 florins et 10 sous de droits afférents à cette requête.

Pastiche du « Soir Volé » (Belgique)

Le 9 novembre 1943, un pastiche du journal « Le Soir », alors aux mains des propagandistes allemands, est imaginé et réalisé par une poignée de Résistants emmenés par AUBRION Marc et WELLENS Fernand. Dans les pages du journal, ils ridiculisent l’aviation allemande.

Un des employés du journal, MULLIER Théo, a volé l’emprunte du titre. Les textes sont, notamment, écrits par l’ancien journaliste, DEMANY Fernand, par le Procureur du Roi, VAN DEN BRANDEN DE REETH Adrien, et par l’avocat, ANSIAUX Pierre.

50.000 exemplaires de ce pastiche sont distribués en quelques heures.

Trois de ses auteurs , arrêtés sur dénonciation, ne reviendront pas de déportation.

Joseph Wauters est arrêté (Waremme – Anvers)

Le 13 mai 1916, le Waremmien, WAUTERS Joseph, directeur du journal « Le Peuple » et député de Huy-Waremme, est arrêté à la frontière des Pays-Bas, en essayant de rejoindre le gouvernement belge en exil. Il écope de trois mois de prison ferme et est incarcéré à la prison d’Anvers. Il a été victime d’une dénonciation.

Les Italiens dénoncent la « Triple-Alliance » (Allemagne – Autriche-Hongrie)

Le 23 mai 1915, après avoir dénoncé la « Triple-Alliance », l’Italie entre en guerre contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, aux côtés des Alliés.