En décembre 2013, l’Institut « Terre de Beauté », installé au n° 59 de la Grand’Route, à Oreye, inaugure un nouveau département dédié à la parfumerie. La gérante est BRIERS Morgane.
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La jardinerie Garden Abeels (Waremme)
Le 28 février 2014, la jardinerie « Garden Abeels » déménage et ouvre un nouvel espace de jardinage de 12.000 m2 (5 fois plus vaste que son précédent emplacement qu’il occupait depuis 25 ans), au n° 256 de la Chaussée Romaine à Waremme, près de l’autoroute. Le gérant est ABEELS Jos. L’équipe est composée de 17 personnes. Le département « Fleurs coupées » est équipé d’un frigo pour maintenir la température et le taux d’humidité optimal pour la conservation des fleurs.
La jardinerie fête son 25ème anniversaire cette année.
Simon Bovy écrit à ses parents (Momalle – France)
Le 12 novembre 1808, BOVY (BOUVIER ?) Simon, manoeuvre à Momalle, soldat au 4ème Bataillon de la 47ème Compagnie du 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à ses parents, de Belfort dans le département du Haut-Rhin:
« Mon cher père (remariage de la mère ?) et ma chère mère,
Comme le premier devoir d’un fils respectueux est de donner chaque jour aux personnes dont il a reçu l’être, les preuves les plus éclatantes de son obéissance et de son parfait attachement, c’est pourquoi, qu’aussitôt mon arrivée au régiment, je n’ai rien de plus empressé que de mettre la main à la plume et pour vous instruire du résultat de mon voyage qui s’est terminé d’une manière assez heureuse et vous réitérer les sentiments de mon entière soumission.
Agréez mon très cher père et ma très chère mère, toute l’étendue d’une affection qui ne se démentira jamais, et soyez persuadés que dans tous les temps et les lieux où je porterai mes pas, je conserverai à votre égard et à celui de ma famille en général, tout le dévouement que vous avez lieu d’exiger et d’attendre d’un fils parfaitement reconnaissant.
J’ai tout d’aimer à croire, Mon Cher Père et ma Chère Mère, qu’il en sera de même de vous envers moi, et qu’éloigné de vous, vous me ferez par vos lettres goûter à la douce consolation dont on a toujours besoin dans l’état militaire.
Veuillez, mon cher père et ma chère mère, assurer toutes les personnes qui me sont attachées par les liens sacrés du sang et de l’amitié de toute mon entière affection et particulièrement mon frère et ma soeur que j’embrasse amicalement de tout coeur.
J’attends avec impatience qu’il vous plaise m’accuser la réception de cette lettre et m’envoyer quelque peu d’argent si c’est une pure bonté de votre part, ayant éprouvé une route longue et pénible qui m’a dépourvu de tout ce que je possédais lors de mon départ. J’assure mon oncle et ma tante de mon souvenir respectueux et les prie de recevoir mes embrassements.
Adieu, portez-vous tous aussi bien que moi. C’est l’unique désir de celui qui ne cesse de former des voeux pour votre conservation, et qui vous prie d’être bien convaincus du parfait attachement avec lequel il a l’honneur d’être.
Mon Cher Père et ma Chère Mère,
Votre très humble et très obéissant serviteur et affectionné fils. »
Hubert Rome, prolonge sa convalescence (Momalle)
Le 24 Pluviose de l’An XIII, le Major du 96ème Régiment d’Infanterie de Ligne écrit au Préfet DESMOUSSEAUX pour l’informer que le nommé ROME Hubert, de Momalle, soldat de son régiment, a obtenu une convalescence pour se rendre dans son village, à dater du 1er Messidor de l’An XII jusqu’au 10 Vendémiaire de l’An XIII, mais qu’il n’est pas encore de retour au Régiment. Le Major demande au Préfet de faire prévenir l’intéressé que s’il n’est pas de retour sous les drapeaux dans les 15 jours, il le dénoncera à la Gendarmerie pour le faire poursuivre et juger comme déserteur.
Le fonctionnaire Thomassin (Belgique – France)
En 1806, THOMASSIN est un haut fonctionnaire l’Empire, pour le Département de l’Ourthe.
La Belgique rattachée à la France
Le 26 juin 1794, la Belgique est rattachée à la France. Momalle devient une commune du département de l’Ourthe.
Alexander Falkenhausen, gouverneur (Belgique – Allemagne)
Le 1er juin 1940, le Reich allemand met son administration en place pour gérer les territoires occupés. Le général VON FALKENHAUSEN Alexander est nommé gouverneur de la Belgique et du Nord de la France (les départements du Nord et du Pas-de-Calais sont, en effet, rattachés à la Belgique).
Les troupes d’occupation (20 bataillons d’assaut) et les unités de police militaire (la Feldgendarmerie) relèvent de son autorité.
Il faut un passe-port pour passer d’un département à l’autre (France – Belgique)
En 1808, il faut se procurer un « passe-port pour l’intérieur », auprès de la Police Générale de l’Empire, pour se déplacer d’un département à un autre.
Ainsi, le 15 novembre de cette année, un tel document est délivré à DUMONT Nicolas, un charron de 24 ans habitant à Bleret. (Département de l’Ourthe). Il désire se rendre dans le département de la Dyle, puis dans celui de la Meuse inférieure.
La centralisation du pouvoir (France – Belgique)
En 1802, la centralisation du pouvoir se fait sentir dans les administrations locales. Au niveau départemental, les préfets ; au niveau des arrondissements, les sous-préfets ; au niveau communal, les maires : tous sont nommés par le premier consul. Les administrateurs locaux ne sont plus élus par les citoyens. L’essentiel du pouvoir se concentre entre les mains d’un seul représentant, entouré d’un conseil aux attributions généralement symboliques.
Le Premier Concordat (France – Vatican)
Le 15 juillet 1801, le Premier Concordat est signé entre le Premier Consul BONAPARTE et le Pape PIE VII, il règle les rapports entre l’Eglise et l’Etat.
Il vient mettre un terme à toutes les tracasseries des autorités républicaines et le culte peut, à nouveau, s’exercer librement. Cependant, le clergé est placé sous la surveillance du pouvoir civil : les Evêques sont nommés par l’Empereur ; les curés sont nommés par l’Evêque parmi les personnes agréées par le gouvernement. Ils doivent prêter serment de fidélité et d’obéissance au gouvernement. Chaque commune est autorisée à reprendre les cloches qui avaient été retirées des églises en 1797. Celles du canton de Waremme avaient été stockées dans l’ancien couvent des Récollets, notamment, parmi les plus anciennes, une cloche de 1353 de l’église paroissiale Saint-Pierre, une de 1314 du village de Marlinne, une autre de 1371 du village de Bleret.
La nouvelle organisation de l’Eglise est copiée sur celle de l’administration civile:
- Chaque diocèse doit correspondre à un département.
- Chaque doyenné doit correspondre à un canton.
- Chaque paroisse doit correspondre à une commune.
C’est ainsi qu’une ou deux paroisses sur trois est supprimée et est rattachée comme « chapellenie » à une paroisse voisine.
Certaines dénominations changent:
- Le doyenné devient cure.
- Le doyen devient curé.
- La paroisse devient succursale.
- Le curé devient desservant.
Le Concordat va ramener la paix religieuse dans la région de Waremme et apaiser les consciences. Toutefois, les biens de l’Eglise, qui ont été confisqués et vendus, ne lui sont pas restitués.
(Un certain nombre d’acquéreurs de ces biens sont des citadins de Liège)