En 1943, le Waremmien LOYAERTS Louis est arrêté et déporté par les Allemands.
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Louis Lombard est déporté à Dessau (Waremme – Allemagne)
Le 23 mars 1943, le Waremmien LOMBARD Louis, qui travaillait à la F.N. ; est déporté à Dessau, près de Magdebourg.
On se marie pour échapper au travail forcé (Waremme – Allemagne)
Le 6 août 1942, des fiancés de Waremme s’unissent dès à présent, alors qu’ils pensaient, au départ, se marier après la guerre. Ils espèrent ainsi échapper aux déportations de travailleurs qui, jusqu’à présent, semblent n’affecter que les célibataires.
Une « Kommandantur » s’installe à Waremme (Allemagne)
Le 13 mai 1940, dans l’après-midi, un officer en long manteau de cuir se présente à l’entrée de la gendarmerie et « informe » les derniers occupants, la famille de certains gendarmes partis deux jours plus tôt, qu’ils doivent vider les lieux dans les plus brefs délais. La Gendarmerie devient la Kommandantur.
Dans les caves se trouvent les cachots où vont transiter de nombreux Résistants, avant de rejoindre la citadelle de Huy ou de Liège et d’être déportés vers les camps de concentration. La Kommandantur va être dirigée par un officier du nom de TREMEL.
Le « Jardin Communal » de Guillaume Joachim (Waremme)
En 1914, le bourgmestre de Waremme s’enfuit et JOACHIM Guillaume prend sa place. Il va prendre l’initiative d’un « Jardin Communal ». Des terrains situés entre Waremme et Hartenge son utilisés à cet effet. L’objectif est double :
– la culture de pommes de terre, poireaux et autres plantes potagères qui va permettre à l’administration communale et au Bureau de Bienfaisance de préparer la soupe qui sera distribuée gratuitement aux élèves des écoles (soupe scolaire) et aux plus démunis (soupe familiale) ;
– l’occupation d’une quarantaine de chômeurs pendant une bonne partie de l’année, ce qui leur permettra d’échapper à une éventuelle déportation en Allemagne.
Les Remparts de Waremme sont rasés
En octobre 1914, désireux d’occuper les chômeurs involontaires de la commune, afin qu’ils ne soient pas contraints de partir travailler en Allemagne, le bourgmestre faisant-fonction de Waremme, JOACHIM Guillaume, décide de les mettre au travail dans le grande entreprise de terrassement des remparts de la ville. Il engage donc 200 ouvriers qu’il paie 2 francs par journée de 8 heures de travail, pour effectuer le travail colossal de retirer 6.145 m3 de terre à la pelle et à la pioche. Ces travaux sont effectués avec l’accord de l’occupant allemand.
La disparition des remparts permettra à la ville de s’agrandir. Des chemins droits comme des sillons seront tracés à travers prés et champs, en bordure de la ville. L’une de ces artères est appelée « avenue des Tilleuls ». Progressivement, des maisons seront construites le long de ces chemins.
Les prêtres doivent prêter serment de fidélité à la République (Waremme – France)
Le 5 septembre 1797 (19 fructidor de l’An V), un décret du Directoire impose aux ecclésiastiques un « serment de haine à la royauté et de fidélité à la République ». Les réfractaires feront l’objet d’une répression brutale.
Cette exigence divise le clergé waremmien. Le vicaire, DANGLEUR Michel, qui est aussi curé de Berloz (?), refuse de prêter ce serment, alors que le curé DESHAYE Gérard-Joseph accepte. Une chasse aux prêtres non assermentés est organisée dans le canton de Waremme. Ainsi, les curés de Crenwick, de Boëlhe, de Rosoux, de Darion, d’Omal, de Geer, de Grand-Axhe, de Bovenistier, de Donceel, de Hodeige, de Pousset, de Bleret, de Bergilers, de Hollogne-sur-Geer, de Limont et de Viemme.
Beaucoup de prêtres réfractaires se cacheront pour éviter la déportation. Néanmoins, 8000 d’entre-eux ne pourront y échapper et seront envoyés à Oléron, à l’île de Ré ou en Guyanne. Cependant, s’ils sont âgés ou infirmes, ils seront simplement mis sous surveillance
L’abbé Dangleur condamné à la déportation (Waremme)
En 1793, le prémissaire (prêtre chargé de dire la première messe) et maître d’école de Waremme, l’abbé DANGLEUR Michel, qui occupait cette fonction depuis 1768, est condamné à la déportation par les autorités révolutionnaires, mais laissé en liberté sous surveillance en raison de son âge.