Les Remparts de Waremme sont rasés

En octobre 1914, désireux d’occuper les chômeurs involontaires de la commune, afin qu’ils ne soient pas contraints de partir travailler en Allemagne, le bourgmestre faisant-fonction de Waremme, JOACHIM Guillaume, décide de les mettre au travail dans le grande entreprise de terrassement des remparts de la ville. Il engage donc 200 ouvriers qu’il paie 2 francs par journée de 8 heures de travail, pour effectuer le travail colossal de retirer 6.145 m3 de terre à la pelle et à la pioche. Ces travaux sont effectués avec l’accord de l’occupant allemand.

La disparition des remparts permettra à la ville de s’agrandir. Des chemins droits comme des sillons seront tracés à travers prés et champs, en bordure de la ville. L’une de ces artères est appelée « avenue des Tilleuls ». Progressivement, des maisons seront construites le long de ces chemins.

Les prêtres doivent prêter serment de fidélité à la République (Waremme – France)

Le 5 septembre 1797 (19 fructidor de l’An V), un décret du Directoire impose aux ecclésiastiques un « serment de haine à la royauté et de fidélité à la République ». Les réfractaires feront l’objet d’une répression brutale.

Cette exigence divise le clergé waremmien. Le vicaire, DANGLEUR Michel, qui est aussi curé de Berloz (?), refuse de prêter ce serment, alors que le curé DESHAYE Gérard-Joseph accepte. Une chasse aux prêtres non assermentés est organisée dans le canton de Waremme. Ainsi, les curés de Crenwick, de Boëlhe, de Rosoux, de Darion, d’Omal, de Geer, de Grand-Axhe, de Bovenistier, de Donceel, de Hodeige, de Pousset, de Bleret, de Bergilers, de Hollogne-sur-Geer, de Limont et de Viemme.

Beaucoup de prêtres réfractaires se cacheront pour éviter la déportation. Néanmoins, 8000 d’entre-eux ne pourront y échapper et seront envoyés à Oléron, à l’île de Ré ou en Guyanne. Cependant, s’ils sont âgés ou infirmes, ils seront simplement mis sous surveillance

L’abbé Dangleur condamné à la déportation (Waremme)

En 1793, le prémissaire (prêtre chargé de dire la première messe) et maître d’école de Waremme, l’abbé DANGLEUR Michel, qui occupait cette fonction depuis 1768, est condamné à la déportation par les autorités révolutionnaires, mais laissé en liberté sous surveillance en raison de son âge.