Le terrain d’aviation de Jeneffe est attaqué

Le 10 mai 1940, vers 14h30, cinq « Heinkel » allemands attaquent les avions belges qui se trouvent sur le terrain d’aviation de Jeneffe: neuf « Fox-Hispano » de l’escadrille de reconnaissance de Gossoncourt. Moins d’une demi-heure plus tard, onze Messerschmitt Me-109 allemands mitraillent les avions belges. Sept d’entre-eux flambent. Les deux autres sont inutilisables.

Bombe au carrefour « Ramkin » (Grandville)

Le 12 mai 1940, au carrefour « Ramkin » à Grandville, le bâtiment où le garagiste FILIPPINI Jean remise des véhicules, est détruit par une bombe.

Déblaiement des ruines d’Hesbaco (Waremme)

Le 2 septembre 1944, les débris du bâtiment « Hesbaco », détruit lors du bombardement du centre de Waremme du 28 août dernier, sont transportés sur le tronçon de la Chaussée Romaine, compris entre la chapelle Saint-Eloi et le carrefour des Quatre-Bras, pour combler les profondes ornières laissées depuis des décennies par les véhicules agricoles.

Une cinquième explosion. Le gare du vicinal est touchée (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h17, une bombe heurte les voies de garage du vicinal (SNCV), à hauteur de l’ancienne usine « Mélapaille ». Après dix secondes, elle explose.

Les rails et le ballast sont projetés dans toutes les directions. Un wagon de « schlam » (fine poussière de charbon amalgamée avec de l’eau) est détruit.

Une quatrième explosion. Le centre est dévasté (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h16, une dizaine de secondes après l’explosion de la rue Joseph Wauters, une autre bombe touche le sol, entre la façade arrière de la maison « PUTZEYS » rue Gustave Renier et l’atelier de « Djed Libon », qui est situé à une dizaine de mètres de l’ancienne cour à charbon. Le sol étant particulièrement humide à cet endroit, la bombe s’enfonce à cinq mètres de profondeur. Après quelques secondes, elle explose.

Tout le coin de la rue Gustave Renier et de la rue de Huy est ravagé. Les maisons « MATHOT », « RENIER », « WUIPIEDS », « PUTZEYS » et « GONTHIER » sont détruites.

Une deuxième (double) explosion. Hesbaco est détruite (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h12, deux bombes percutent et percent le pignon de l’entrepôt des Etablissements « Hesbaco », rue de Huy à Waremme. Elles explosent dans les fondations du bâtiment. La concierge, LHOEST Elise, restée dans sa petite maison, accolée à l’entreprise, est la première victime du bombardement de la ville.

L’église de Remicourt détruite

Le 12 janvier 1945, une bombe volante allemande « V1 » détruit partiellement l’église de Remicourt. Le clocher, la toiture et la voûte sont fortement endommagés. Les débris s’effondrent sur le mobilier de l’édifice.

Durant plusieurs mois, le curé de la paroisse, l’abbé HAUGEN Joseph, et des volontaires fouilleront les gravats pour récupérer un maximum d’objets. Ils monteront la garde de nuit, pour éloigner les « récupérateurs ».

Les maisons voisines, la ferme LEONARD et le Cercle du village sont également touchés par l’explosion.

L’abbaye de Malmedy incendiée

En 1521, l’abbaye de Malmedy est détruite par un incendie. Elle sera restaurée par l’abbé DE MANDERSCHEID Guillaume.

Découverte archéologique (Waremme – Autuaxhe)

Le 19 novembre 1847, le médecin de Waremme, PIETTE Jean-Guillaume, apporte au Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond un bouton en bronze trouvé dans sa terre de la Autuaxhe, où existaient des fondations qu’il a fait démolir.

Le Baron se rendra sur place pour y effectuer des fouilles.