Les dettes du Comte de Corswarem

Le1er juillet 1665, DE CORSWAREM François-Ernest purge le dette de son frère aîné, le Comte DE CORSWAREM Jean II ; Landelies allait être saisie faute du paiement d’une rente.

Jean de Corswarem s’endette (Corswarem – Hasselbroeck)

Le 31 août 1652, le Comte DE CORSWAREM Jean 1er emprunte une somme d’argent assez importante à BORMANS Laurent, d’Hasselbroeck.

Don de Jules Mélotte (Remicourt)

Le 18 juin 1914, MELOTTE Jules fait un don de 4.000 francs à l’église de Remicourt pour contribuer à payer une dette de 4.700 francs et 205 francs d’intérêts, à l’entrepreneur MASTES (MATES ?) de Braine-l’Alleud.

Paiement de la rente due à la Fabrique d’Eglise (Crisnée)

Le 25 mars 1924, le conseil communal de Crisnée accorde au Bureau de Bienfaisance du village d’inscrire au compte de 1924, la somme de 128,08 francs, votée sur l’excédent du budget de 1924, pour solder la rente de 8 muids 5 setiers d’épeautre dur à la Fabrique d’Eglise.

Michel Hermes loue le moulin (Thys)

En 1754, HERMES Michel de Thys doit 128 florins et 10 sous, au Seigneur de Thys (qui est aussi Seigneur d’Otrange) pour la location de moulin et du grand Brouck.

Dette de Johan de Boëlhe

Vers 1580, DE BOËLHE Johan et son épouse Anne ont une dette à l’égard du « Couvent Sainte-Claire », à Liège, où leur fille est religieuse.

L’abbé emprunte (Oreye – Saint-Trond)

Entre 1420 et 1443, l’abbé de Saint-Trond contracte une dette à l’égard du chanoine D’OREYE Thierry, membre de la famille seigneuriale d’Oreye. Il lui engage des objets précieux et des vases d’argent.

Le receveur Mélard ne paie pas ses dettes (Waremme – Liège)

En septembre 1778, WARNOTTE Lambert est marchand-boucher, au Faubourg Sainte-Marguerite à Liège. Depuis plusieurs années, il livre des viandes à crédit au Sieur MELARD, receveur au Quartier de Waremme. Celui-ci lui reste débiteur d’une somme de 141 florins brabant 12 sols. A plusieurs lettres de rappel, il n’a accordé aucune réponse.

WARNOTTE Lambert s’adresse aux Commis et Députés, du Prince-Evêque de Liège, du Paÿs de Liège et du Comté de Looz, pour obtenir que le Sieur MELARD s’exécute.

Une « bombe » avant les élections (Waremme – Belgique – Congo)

En octobre 1982, quelques jours avant les élections communales, une petite « bombe » politique est lancée dans le camp de l’opposition. D’anciens ministres auraient perçus des pots-de-vin en remerciement d’une attitude « compréhensive » face aux difficultés de remboursement des dettes du Zaïre.

Quelques personnalités concernées sont:

  • LEBURTON Edmond, président du parti socialiste
  • SIMONET Henri, ancien ministres des affaires étrangères
  • VANDEN BOEYNANTS Paul, leader social-chrétien bruxellois et ancien ministre de la défense
  • DE CROO Herman, actuel ministre des communications

Ces accusations trouvent leur origine dans un rapport qui reproduit notamment les termes d’une conversation entre l’auteur , BLUMENTHAL Erwin, et l’ancien Premier ministre zaïrois, CARL I BOND N’Gusa.

Le président zaïrois MOBUTU s’est procuré le document, par ailleurs très critique à son égard, et en a envoyé copie à MARTENS Wilfried, dès le mois d’août 1982.

Le Premier ministre aura attendu les élections pour divulguer l’affaire.

Le « rapport Blumenthal » (Congo – Afrique du sud – Suisse)

Le 20 avril 1982, BLUMENTHAL Erwin, qui avait été envoyé au Zaïre par le FMI et la Banque Mondiale pour redresser les finances du pays, et qui avait dû fuir le pays l’année suivante en raison des menaces dont il faisait l’objet, rédige un rapport accablant.

Cette étude confidentielle, est rédigée après un long entretien, daté du 18 mars 1982, avec l’ancien Premier ministre zaïrois, CARL I BOND N’Gusa, en exil. Elle dénonce le système de corruption généralisée en vigueur au Zaïre, sous ses aspects les plus sordides et malfaisants, l’absence de contrôle des fraudes et la difficulté, voir l’impossibilité, qu’auront les nombreux créanciers internationaux du Zaïre de récupérer leurs fonds.

BLUMENTHAL Erwin cite un rapport parlementaire qui dresse la liste des prélèvements effectués par le président MOBUTU et sa famille sur la banque du Zaïre: plus de 3,6 milliards de francs belges, de 1977 à 1979. Il ne s’agit que de la partie visible des prélèvements. Pendant cette période, MOBUTU a fait expédier clandestinement en Afrique du Sud des avions-cargos chargés de fûts de cobalt, et commercialisés par PHILBRO. L’argent ainsi perçu a été directement versé sur un compte numéroté de MOBUTU en Suisse. Des trains entiers de lingots de cuivre et de zinc ont été expédiés, hors comptabilité de la GECAMINES. Chacune des ces expéditions pouvait représenter jusqu’à un demi-milliards de franc belges. MOBUTU s’est aussi livré à des ventes clandestines de diamants et prélève aussi une part sur les ventes officielles des joyaux.

Après avoir dressé la liste des biens immobiliers de MOBUTU en Europe et mentionné les sommes considérables administrées en Suisse avec l’appui de l’ancien président de la Confédération, CELIO Nelio, BLUMENTHAL évalue la fortune du dictateur zaïrois à 4 milliards de dollars.

BLUMENTHAL ajoute que MOBUTU compte de nombreuses complicités dans les classes politiques occidentales, justifiant bien des indulgences à son égard