Le 22 juin 1972, PONCIN Eric voit le jour à Dinant. Il sera administrateur de l’ASBL « L’Arbre de Vie », liée au CDH de Waremme.
Archives par mot-clé : dinant
Le Gouvernement Provisoire prépare les élections (Belgique)
Le 10 octobre 1830, le Gouvernement Provisoire Belge fixe le nombre de députés à élire, par chaque district administratif, à l’occasion des élections du 27 octobre prochain.
Pour Waremme, il y aura 2 élus. Le tableau du cens électoral fixe à 75 florins les impôts directs payés, pour être électeur à Waremme.
Le Gouvernement Provisoire,
Sur le rapport de la Commission chargée de rédiger un projet de Constitution pour la Belgique et de proposer une ordonnance pour régler les élections au Congrès National: Considérant que le Congrès appelé à décider des intérêts de la Belgique doit être une véritable représentation nationale, qu’il est donc nécessaire d’adopter, dès à présent, un système d’élection directe et libérale; Considérant néanmoins que les circonstances exigent une prompte réunion du Congrès, qu’un système d’élection où ne serait conservée aucune des bases de l’ancien système électoral, entraînerait des lenteurs, que d’ailleurs le mode d’élection d’après lequel on procèdera pour cette fois, n’est que transitoire:
Arrête:
1. Le Congrès National se composera de deux cents députés.
2. Les membres du Congrès National seront élus directement par les citoyens.
Des Electeurs
3. Pour être électeur, il faut:
1° Etre né ou naturalisé Belge, ou avoir six années de domicile en Belgique;
2° Etre âgé au moins de vingt-cinq ans accomplis;
3° Payer la quotité de contributions que les règlements des villes et des campagnes avaient fixée, d’après les diverses localités, pour l’admission aux collèges électoraux (Voir tableau annexé au présent arrêté).
4. Pour former le cens électoral, dont il est parlé dans l’article précédent, on comptera à chaque électeur les impôts directs qu’il paie dans toute la Belgique, y compris la patente. On comptera au mari les impôts de sa femme, même non commune en biens; au fils de veuve, ceux que sa mère lui aura délégués; au père, ceux de ses enfants mineurs dont il aura la jouissance.
5.Les impôts et patentes ne seront comptés à l’électeur que pour autant qu’il aura été imposé ou patenté pour l’année 1830 et antérieurement à la date du présent arrêté.
6. Le cens électoral se justifiera soit par un extrait du rôle des contributions, soit par un extrait du rôle des patentes, soit par la quittance de l’année courante, soit par les avertissements du Receveur des Contributions, soit par l’inscription sur les dernières listes électorales.
7. Sont également électeurs, sans qu’il soit exigé d’eux aucun cens électoral, et pourvu qu’ils remplissent les deux premières conditions de l’art. 3: les conseillers des cours, juges des tribunaux, juges de paix, les avocats, avoués, notaires, les ministres des différents cultes, les docteurs en droit, en science, en lettres et philosophie, en médecine, chirurgie ou accouchement.
8. Les élections se feront par district administratif.
9. Les électeurs concourront aux élections dans le district administratif où ils ont leur domicile réel.
Des Eligibles
10. Tout citoyen âgé au moins de vingt-cinq ans accomplis, né Belge, ou ayant obtenu l’indigénat, peut être député au Congrès National, s’il est domicilié en Belgique. Sont considérés comme indigènes, tous les étrangers qui ont établi leur domicile en Belgique avant la formation du ci-devant royaume de Belgique, et qui ont continué de résider.
11. Il n’est pas requis que le député ait son domicile dans la province où il aura été élu.
Dispositions particulières
12. Les administrations des villes complèteront d’office, sans délai et d’après les bases du présent arrêté, les listes faites en 1830 pour l’admission aux collèges électoraux.
13. Les administrations des communes rurales dresseront également d’office, et sans délai, la liste des citoyens de leur commune qui, d’après le présent arrêté, remplissent les conditions requises pour être électeurs.
14. Tous les citoyens qui ont droit d’être électeurs, sont invités, au nom de la Patrie, à faire auprès de l’administration locale de leur domicile réel, leurs diligences nécessaires pour être inscrits sur la liste, ou à s’assurer s’ils ont été inscrits d’office.
15. Les administrations locales arrêteront les listes le 20 octobre courant, et les afficheront le même jour; elles recevront les réclamations pendant les quatre jours suivants, et y feront droit, de manière que la clôture des listes ait lieu le vingt-cinq octobre.
16. Un arrêté fixera prochainement le nombre de députés à élire par chaque district administratif, le jour des élections et la marche des opérations électorales.
TABLEAU DU CENS ELECTORAL
Brabant méridional : Les campagnes (100 florins) Bruxelles (150 fl) Louvain (100 fl) Tirlemont (60 fl) Nivelles (50 fl) Diest (50 fl) Hal (40 fl) Wavre (40 fl) Aerschot (40 fl)
Limbourg: Les campagnes (50 fl) Maestricht (60 fl) Saint-Trond (40 fl) Hasselt (40 fl) Venlo (40 fl) Weert (30 fl) Ruremonde (40 fl) Tongres (40 fl) Maseyck (30 fl) Sittard (30 fl)
Liège: Les campagnes (75 fl) Liège (80 fl) Verviers (40 fl) Huy (32 fl) Stavelot (32 fl) Herve (32 fl) Limbourg (20 fl) Visé (20 fl)
Flandre orientale: Les campagnes (150 fl) Gand (100 fl) Lokeren (86 fl) Saint-Nicolas (67 fl) Alost (80 fl) Renaix (67 fl) Eecloo (40 fl) Grammont (67 fl) Termonde (45 fl) Audenaerde (40 fl) Ninove (40 fl) Deinze (40 fl)
Flandre occidentale: Les campagnes (150 fl) Bruges (80 fl) Courtrai (60 fl) Ypres (60 fl) Ostende (50 fl) Thielt (40 fl) Poperinghe (40 fl) Roulers (40 fl) Iseghem (40 fl) Menin (40 fl) Thourout (40 fl) Warneton (40 fl) Werwicq (40 fl) Furnes (40 fl) Nieuport (40 fl) Dixmude (40 fl)
Hainaut: Les campagnes (150 fl) Tournai (80 fl) Mons (80 fl) Ath (60 fl) Péruwelz (40 fl) Soignies (40 fl) Leuze (36 fl) Binche (40 fl) Roeulx (30 fl) Châtelet (30 fl) Chimay (30 fl) Charleroi (40 fl) Gosselies (30 fl) Lessines (30 fl) Braine-le-Comte (30 fl) Enghien (40 fl) Thuin (30 fl) Chièvres (30 fl) Fontaine-l’Evêque (30 fl) Antoing (30 fl) Beaumont (30 fl) Saint-Ghislain (30 fl)
Namur: Les campagnes (50 fl) Namur (50 fl) Dinant (25 fl) Andennes (20 fl) Fosses (25 fl) Philippeville (16 fl)
Anvers: Les campagnes (75 fl) Anvers (130 fl) Malines (50 fl) Lierre (50 fl) Turnhout (30fl)
Luxembourg: Les campagnes (50 fl) Luxembourg (30 fl) Echternach (15 fl) Arlon (15 fl) Bouillon (15 fl) Wiltz (15 fl) Grevenmacher (15 fl) Bastogne (15 fl) Diekirch (15 fl) Remich (15 fl) Vianden (13 fl) Saint-Hubert (13 fl) Virton (15 fl) Neufchâteau (13 fl) Marche (15 fl) La Roche (15 fl) Chiny (13 fl) Durbuy (13 fl) Houffalize (13 fl)
Stefan Delvaux au tribunal du travail (Waremme – Dinant)
En février 2005, DELVAUX Stefan est nommé greffier en chef aux tribunaux du travail de Namur – Dinant. Il occupera cette fonction jusqu’en avril 2010.
Naissance de Corentin De Vos (Waremme – Dinant)
Le 21 février 1982, DE VOS Corentin voit le jour à Dinant. Il sera administrateur de la S.A. « Les Ascenseurs Rensonnet », dont le siège sera situé au Fonds Râce n° 3 à Waremme.
L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque
Le 24 octobre 1686, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.
- L’église de Waremme est dédiée à Saint-Pierre, à la collation (le droit de nommer le titulaire) du chapitre de Saint-Paul à Liège. Les dîmes sont dues pour deux tiers au chapitre de Saint-Lambert et pour le tiers restant au chapitre de Saint-Paul. Le curé est SALICE François; il est payé de 54 muids.
- La Fabrique d’église est payée de 37 muids, desquels 1 muid et 2 setiers sont engagés et 10 muids acquittent le prémissaire.
- L’autel de Sainte-Marie Majeure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est LATHOUR Melchior, chanoine de huy. Il est tenu à dire deux messes hebdomadaires. Elles ne sont plus desservies depuis 6 ou 7 ans.
- L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est NIHOUL N. On y dit une messe. Il est riche de 20 muids d’épeautre.
- L’autel des Douze Pacificateurs. Le recteur est RADOUX N., chanoine de Dinant. Il doit y dire une messe par quinzaine. Le bénéfice s’élève à 15 muids.
- L’autel de Sainte-Anne est à la collation du curé et des membres de cette Confraternité. Le recteur est DE NIVOLARA Jules, chanoine de Saint-Denis. Les bénéfices s’élèvent à 21 muids d’épeautre.
- L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est BLAVIER N.
- L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul. On y dit une messe tous les 15 jours. Ses revenus s’élèvent à 4 muids d’épeautre.
- L’autel de Sainte-Madeleine est à la collation du chapitre Saint-Paul. Le recteur est RADOUX N., chanoine de Saint-Pierre. Le bénéfice est estimé à 12 muids.
- La Marguillerie est un bénéfice à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est STEPHANI François, qui dessert lui-même. Elle répond de 18 muids.
- La Mense des Pauvres: en l’année 1676, 20 muids furent engagés dont 10 muids arrivés à terme et d’un autre côté, 10 muids et 2 setiers ont été engagés dont 3 sont arrivés à terme.
- L’Hôpital est riche de 50 muids d’épeautre.
- Le curé doit dire 3 messes, mais il célèbre pourtant tous les jours pour s’acquitter de toutes les charges. Le prémissaire est STEPHANI François; il perçoit 30 muids dont 5 sont engagés depuis longtemps.
(Il y a peu de remarques dans ce rapport)
La « Paix de Fexhe » (Liège)
Datée du 18 juin 1316, c’est l’une des plus importantes « Paix » liégeoises. En effet, elle énonce, parmi d’autres, trois grands principes qui formeront jusqu’en 1795 les bases du droit public liégeois :
– Les franchises et anciens usages des villes et du commun pays doivent être maintenus : née de l’usage, la coutume ne peut en principe être modifiée que par l’usage ; issues d’un accord entre le Prince qui les concède et les groupes sociaux qui en bénéficient, les franchises ne peuvent être abolies qu’avec l’aveu des deux parties contractantes.
– Chacun doit être jugé conformément à la loi, « par jugement des échevins et des hommes » : les Liégeois sont assujettis à la seule juridiction des tribunaux coutumiers. Il ne peut y avoir de tribunaux d’exception, émanation de la « justice retenue » du Prince.
– Si la loi et la coutume étaient trouvées « trop larges, trop raides ou trop étroites », elles pourraient être réformées par le Sens du Pays : le droit, même coutumier, peut être révisé par accord entre le Prince, le chapitre de Saint-Lambert (Etat primaire), les chevaliers (aux temps modernes l’Etat noble) et les mandataires des Bonnes Villes (Etat tiers).
Le document émane de l’Evêque DE LA MARCK Adolphe; l’Eglise est représentée par le Chapitre Cathédral de Saint-Lambert, la noblesse et les instances dirigeantes communales des villes de Liège, Huy, Dinant, Saint-Trond, Tongres, Maastricht, Fosses, Couvin et Thuin. Les signataires s’engagent en leur nom, au nom de leurs officiers, tout comme au nom de leurs successeurs.
Par ce texte, la Principauté de Liège se distingue institutionnellement des autres principautés territoriales. Cette « Constitution » dote la Principauté d’un « Sens du pays » formé du chapitre cathédral, des chevaliers, des bourgeois de Liège et des autres bonnes villes. Le « Sens du pays » règle toutes les affaires importantes de la Principauté. Il détient le pouvoir législatif, à l’exercice duquel le prince ne participe qu’en donnant mandement exécutif aux décisions des trois Etats. La dépendance politique du prince, par rapport au « commun Conseil du pays » fait de la Principauté de Liège un véritable Etat représentatif. De plus, la Confédération germanique ne dispose d’aucun droit d’intervention sur la constitution intérieure de la Principauté.
L’acte entérine le maintien des franchises et des « anciens usages » des villes et du « commun pays ». Il confie au Sens du Pays, c’est-à-dire à l’assemblée des trois Etats (Eglise, Noblesse et villes dotées de franchises) le pouvoir législatif. Hormis les cas relevant de la haute justice de l’Evêque, il garantit à tout un chacun d’être jugé selon les lois et les coutumes, par une instance habilitée à le faire, le tribunal des échevins notamment.
Ce texte est considéré comme un facteur fondateur de la conscience et de l’identité collective liégeoise.
Waremme vote son annexion à la France
Le 21 février 1791, les autorités communales de Waremme (en même temps que Huy, Verviers, Ciney, Visé et Dinant) votent une motion d’annexion à la France.
Les « Bonnes Villes Liégeoises »
En 1651, le nombre des « Bonnes Villes Liégeoises » est définitivement limité à 23 :
12 villes « thioises »
- Beringen,
- Bilzen,
- Brée,
- Hamont,
- Hasselt,
- Herck-la-Ville,
- Looz,
- Maaseik,
- Peer,
- Saint-Trond,
- Stokkem
- Tongres
11 villes « wallonnes »
- Châtelet,
- Ciney,
- Couvin,
- Dinant,
- Fosse,
- Huy,
- Liège,
- Thuin,
- Verviers,
- Visé,
- Waremme.
La « Paix d’Oleye »
Le 7 septembre (avril ?) 1466, la « Paix d’Oleye » est signée au hameau de Hartenge situé entre Waremme et Oleye, dans un moulin situé sur le Geer. (Il s’appellera plus tard le Moulin MATHEI)
Après avoir incendié Dinant, les troupes de CHARLES LE TEMERAIRE sont entrées en Hesbaye et ont rapidement atteint Waremme. L’armée liégeoise, venue à son secours, est en nette infériorité numérique et décide de parlementer avec les Bourguignons. Elle accepte la paix qui lui est proposée et reprend le chemin de la capitale principautaire.
CHARLES LE TEMERAIRE n’évacuera Waremme que trois jours plus tard, lorsqu’il aura reçu l’adhésion de toutes les Bonnes Villes au traité de paix.
Note: Cette « Paix » sera de courte durée et un an plus tard, LE TEMERAIRE écrasera les Liégeois à Brustem, marchera sur Liège et la pillera.
