Naissance de Corentin De Vos (Waremme – Dinant)

Le 21 février 1982, DE VOS Corentin voit le jour à Dinant. Il sera administrateur de la S.A. « Les Ascenseurs Rensonnet », dont le siège sera situé au Fonds Râce n° 3 à Waremme.

L’église de Waremme est visitée par un représentant du Prince-Evêque

Le 24 octobre 1686, l’archidiacre qui représente le Prince-Evêque de Liège établit le rapport de la visite qu’il a effectuée à l’église Saint-Pierre de Waremme.

  • L’église de Waremme est dédiée à Saint-Pierre, à la collation (le droit de nommer le titulaire) du chapitre de Saint-Paul à Liège. Les dîmes sont dues pour deux tiers au chapitre de Saint-Lambert et pour le tiers restant au chapitre de Saint-Paul. Le curé est SALICE François; il est payé de 54 muids.
  • La Fabrique d’église est payée de 37 muids, desquels 1 muid et 2 setiers sont engagés et 10 muids acquittent le prémissaire.
  • L’autel de Sainte-Marie Majeure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est LATHOUR Melchior, chanoine de huy. Il est tenu à dire deux messes hebdomadaires. Elles ne sont plus desservies depuis 6 ou 7 ans.
  • L’autel de Sainte-Marie Mineure est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est NIHOUL N. On y dit une messe. Il est riche de 20 muids d’épeautre.
  • L’autel des Douze Pacificateurs. Le recteur est RADOUX N., chanoine de Dinant. Il doit y dire une messe par quinzaine. Le bénéfice s’élève à 15 muids.
  • L’autel de Sainte-Anne est à la collation du curé et des membres de cette Confraternité. Le recteur est DE NIVOLARA Jules, chanoine de Saint-Denis. Les bénéfices s’élèvent à 21 muids d’épeautre.
  • L’autel de Saint-Nicolas est à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est BLAVIER N.
  • L’autel de Sainte-Catherine et de Saint-Georges est à la collation du chapitre de Saint-Paul. On y dit une messe tous les 15 jours. Ses revenus s’élèvent à 4 muids d’épeautre.
  • L’autel de Sainte-Madeleine est à la collation du chapitre Saint-Paul. Le recteur est RADOUX N., chanoine de Saint-Pierre. Le bénéfice est estimé à 12 muids.
  • La Marguillerie est un bénéfice à la collation du chapitre de Saint-Paul. Le recteur est STEPHANI François, qui dessert lui-même. Elle répond de 18 muids.
  • La Mense des Pauvres: en l’année 1676, 20 muids furent engagés dont 10 muids arrivés à terme et d’un autre côté, 10 muids et 2 setiers ont été engagés dont 3 sont arrivés à terme.
  • L’Hôpital est riche de 50 muids d’épeautre.
  • Le curé doit dire 3 messes, mais il célèbre pourtant tous les jours pour s’acquitter de toutes les charges. Le prémissaire est STEPHANI François; il perçoit 30 muids dont 5 sont engagés depuis longtemps.

(Il y a peu de remarques dans ce rapport)

La « Paix de Fexhe » (Liège)

Datée du 18 juin 1316, c’est l’une des plus importantes « Paix » liégeoises. En effet, elle énonce, parmi d’autres, trois grands principes qui formeront jusqu’en 1795 les bases du droit public liégeois :

– Les franchises et anciens usages des villes et du commun pays doivent être maintenus : née de l’usage, la coutume ne peut en principe être modifiée que par l’usage ; issues d’un accord entre le Prince qui les concède et les groupes sociaux qui en bénéficient, les franchises ne peuvent être abolies qu’avec l’aveu des deux parties contractantes.

– Chacun doit être jugé conformément à la loi, « par jugement des échevins et des hommes » : les Liégeois sont assujettis à la seule juridiction des tribunaux coutumiers. Il ne peut y avoir de tribunaux d’exception, émanation de la « justice retenue » du Prince.

– Si la loi et la coutume étaient trouvées « trop larges, trop raides ou trop étroites », elles pourraient être réformées par le Sens du Pays : le droit, même coutumier, peut être révisé par accord entre le Prince, le chapitre de Saint-Lambert (Etat primaire), les chevaliers (aux temps modernes l’Etat noble) et les mandataires des Bonnes Villes (Etat tiers).

Le document émane de l’Evêque DE LA MARCK Adolphe; l’Eglise est représentée par le Chapitre Cathédral de Saint-Lambert, la noblesse et les instances dirigeantes communales des villes de Liège, Huy, Dinant, Saint-Trond, Tongres, Maastricht, Fosses, Couvin et Thuin. Les signataires s’engagent en leur nom, au nom de leurs officiers, tout comme au nom de leurs successeurs.

Par ce texte, la Principauté de Liège se distingue institutionnellement des autres principautés territoriales. Cette « Constitution » dote la Principauté d’un « Sens du pays » formé du chapitre cathédral, des chevaliers, des bourgeois de Liège et des autres bonnes villes. Le « Sens du pays » règle toutes les affaires importantes de la Principauté. Il détient le pouvoir législatif, à l’exercice duquel le prince ne participe qu’en donnant mandement exécutif aux décisions des trois Etats. La dépendance politique du prince, par rapport au « commun Conseil du pays » fait de la Principauté de Liège un véritable Etat représentatif. De plus, la Confédération germanique ne dispose d’aucun droit d’intervention sur la constitution intérieure de la Principauté.

L’acte entérine le maintien des franchises et des « anciens usages » des villes et du « commun pays ». Il confie au Sens du Pays, c’est-à-dire à l’assemblée des trois Etats (Eglise, Noblesse et villes dotées de franchises) le pouvoir législatif. Hormis les cas relevant de la haute justice de l’Evêque, il garantit à tout un chacun d’être jugé selon les lois et les coutumes, par une instance habilitée à le faire, le tribunal des échevins notamment.

Ce texte est considéré comme un facteur fondateur de la conscience et de l’identité collective liégeoise.

Waremme vote son annexion à la France

Le 21 février 1791, les autorités communales de Waremme (en même temps que Huy, Verviers, Ciney, Visé et Dinant) votent une motion d’annexion à la France.

Les « Bonnes Villes Liégeoises »

En 1651, le nombre des « Bonnes Villes Liégeoises » est définitivement limité à 23 :

12 villes « thioises »

  • Beringen,
  • Bilzen,
  • Brée,
  • Hamont,
  • Hasselt,
  • Herck-la-Ville,
  • Looz,
  • Maaseik,
  • Peer,
  • Saint-Trond,
  • Stokkem
  • Tongres

11 villes « wallonnes »

  • Châtelet,
  • Ciney,
  • Couvin,
  • Dinant,
  • Fosse,
  • Huy,
  • Liège,
  • Thuin,
  • Verviers,
  • Visé,
  • Waremme.

La « Paix d’Oleye »

Le 7 septembre (avril ?) 1466, la « Paix d’Oleye » est signée au hameau de Hartenge situé entre Waremme et Oleye, dans un moulin situé sur le Geer. (Il s’appellera plus tard le Moulin MATHEI)

Après avoir incendié Dinant, les troupes de CHARLES LE TEMERAIRE sont entrées en Hesbaye et ont rapidement atteint Waremme. L’armée liégeoise, venue à son secours, est en nette infériorité numérique et décide de parlementer avec les Bourguignons. Elle accepte la paix qui lui est proposée et reprend le chemin de la capitale principautaire.

CHARLES LE TEMERAIRE n’évacuera Waremme que trois jours plus tard, lorsqu’il aura reçu l’adhésion de toutes les Bonnes Villes au traité de paix.

Note: Cette « Paix » sera de courte durée et un an plus tard, LE TEMERAIRE écrasera les Liégeois à Brustem, marchera sur Liège et la pillera.

Charles le Téméraire s’empare de Waremme et l’incendie

charles le téméraire

charles le téméraire

En avril (?) 1466, après le sac de Dinant, CHARLES LE TEMERAIRE veut contraindre les habitants de Waremme à s’engager dans son armée. Comme ils refusent de sortir de leurs murailles, il fait mettre le feu à la ville et l’investit. Il en abolit les privilèges.

Les Compagnons de la Verte Tente (Liège – Hesbaye)

En 1466 et 1467, les Compagnons de la Verte Tente, nom donné à des bandes errantes de partisans opposés à l’Evêque de Liège DE BOURBON Louis (1456 – 1482), mènent des actions de guérilla dans les campagnes du Comté de Looz, de la Hesbaye et des régions de Huy et de Dinant. On les désigne également sous le nom de « couleuvriniers », la couleuvrine étant leur arme favorite.

louis de bourbon prince-évêque de liège

louis de bourbon prince-évêque de liège

couleuvrine

couleuvrine

Une réunion importante se tient à Waremme

jean de bavière prince-évêque de liège

jean de bavière prince-évêque de liège

En 1400, nouvelle conférence à Waremme à propos d’une querelle entre les Hutois et DE BAVIERE Jean. Le Prince-Evêque ayant cité les Hutois devant son tribunal parce qu’ils ont violé ses droits de souverain, les Hutois convoquent tous les bourgmestres des « Bonnes Villes » à Waremme, afin de les gagner à leur cause, mais seuls les Maestrichois et les Dinantais sont prêts à les suivre, les autres délégations restant sur leurs positions. Suite à cet échec, Les Hutois sont donc obligés de faire soumission à Jean de Bavière.