L’administration militaire allemande en Belgique

Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, l’administration militaire allemande en Belgique comporte:

  • des Oberfeldkommandantur, (dont une à Liège), dont dépendent des feldkommandantur
  • des Orstkommandantur (qui appliquent les directives dans les provinces et les arrondissements)
  • des feldgendarmerie (Ses membres portent un collier à plaque. Ils sont chargés de la discipline, de la surveillance, d’arrêter les travailleurs obligatoires réfractaires, …. A Waremme, la feldgendarmerie est installée place du Roi Albert 1er)
  • la Geheine Feldpolizei (la police secrète militaire)
  • l’Abwehr (le service de sécurité et de renseignement de l’armée)
  • la Sicherheitspolitzei (service policier civil, police d’Etat du IIIe Reich)
  • la Gestapo

Charles Gérard au F.I. (Remicourt)

En 1943, l’ancien bourgmestre de Remicourt, GERARD Charles, qui a démissionné pour ne pas appliquer les directives de l’occupant allemand, passe dans la clandestinité, au Front de l’Indépendance (F.I.).

Les conseils communaux suspendus (Belgique – Allemagne)

Le 11 avril 1941, l’activité des conseils communaux est interdite, en Belgique. Ils sont jugés trop peu coopératifs. Le bourgmestre reste seul en place pour représenter les intérêts de la commune et diffuser les directives de l’occupant allemand.

Charles Gérard, bourgmestre démissionnaire (Remicourt – Allemagne)

En juin (?) 1940, le bourgmestre de Remicourt, GERARD Charles, démissionne, pour ne pas appliquer les directives de l’occupant allemand. Plus tard, il passera dans la clandestinité, au Front de l’Indépendance.

Il sera remplacé par HOUSSA Désiré, premier échevin élu sur la liste « MELOTTE ». GERARD Charles reprendra ses fonctions après la Libération.