Vers 1796, sous le Directoire, l’abbé BURELLE est le curé d’Oreye. Il a prêté le serment d’allégeance à la République Française. L’église et la maison pastorale sont en bon état.
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Oreye en 1796
En 1796, sous le Directoire, la commune d’Oreye appartient au Canton de Kemexhe, Département de l’Ourthe.
Le pouvoir communal (Belgique)
Entre 1795 et 1799, sous le Directoire, les communes rurales belges sont regroupées en cantons et le pouvoir communal est exercé par un agent municipal et un adjoint.
Leurs missions principales:
- faire appliquer les nouvelles lois
- percevoir l’impôt
Plus de vêtements ecclésiastiques en public (France – Belgique)
Le 6 décembre 1796 (le 16 frimaire de l’An IV), une loi française, édictée par le Directoire, interdit aux religieux de porter des vêtements ecclésiastiques en public.
Le Coup d’Etat du 18 brumaire An VIII (France)
Le 9 novembre 1799, le Coup d’Etat du 18 brumaire An VIII.
Renversement du Directoire et prise du pouvoir par BONAPARTE Napoléon. Il instaure un pouvoir exécutif fort. De fait, la Constitution de l’An VII accorde aux trois consuls (BONAPARTE Napoléon, premier consul, assisté de SIEYES Emmanuel-Joseph et DUCOS Roger) tous les pouvoirs exécutifs et une part importante du pouvoir législatif. Le consulat à vie en 1802 et l’établissement de l’Empire en 1804 accentuent encore cette tendance.
Le Directoire (France)
Du 26 octobre 1795 au 10 novembre 1799, Gouvernement de la France du 4 brumaire An IV au 19 brumaire An VIII. Le pouvoir exécutif est aux mains de cinq Directeurs. Le Directoire doit lutter d’abord contre les élus de droite en 1797, puis en 1798 contre ceux de gauche. Pour éliminer ceux-ci, il a recours à BONAPARTE Napoléon qui liquidera ce Directoire lors du coup d’Etat du 18 brumaire.
Fouché, Ministre de la Police (France)
Rouchard, commissaire (Waremme)
En 1799 (An VII), ROUCHARD est nommé commissaire du Directoire exécutif, près le Tribunal Correctionnel à Waremme.
La conscription militaire (Waremme – France)
Le 5 septembre 1798 (19 fructidor de l’An VI ), la loi « Jourdan-Delbrel » sur la conscription militaire est votée par le Directoire, pour lutter contre l’Europe coalisée. Celle loi appelle sous les drapeaux tous les Français (et Belges) célibataires de 20 à 25 ans (à l’exception de ceux qui étaient mariés antérieurement au dépôt de la loi) et leur impose un service militaire de 5 ans.
Cette loi rencontre les plus vives oppositions dans la région de Waremme. Nombreux sont les conscrits réfractaires ou déserteurs. Pour échapper à la conscription, des jeunes gens contractent (avec l’assentiment des maires) des mariages fictifs ou des mariages blancs, avec de vieilles dames veuves ou de très jeunes filles. Le nombre de réfractaires et de déserteurs ne va pas cesser de croître dans les départements belges.
Les autorités doivent menacer et sévir: « Les conscrits appelés par la loi, qui ne se rendraient pas à leur corps, seront privés de l’exercice des droits citoyens, poursuivis et punis comme déserteurs. Ils ne pourront ni recueillir une succession, ni recevoir un don ou un legs. … »
Les prêtres doivent prêter serment de fidélité à la République (Waremme – France)
Le 5 septembre 1797 (19 fructidor de l’An V), un décret du Directoire impose aux ecclésiastiques un « serment de haine à la royauté et de fidélité à la République ». Les réfractaires feront l’objet d’une répression brutale.
Cette exigence divise le clergé waremmien. Le vicaire, DANGLEUR Michel, qui est aussi curé de Berloz (?), refuse de prêter ce serment, alors que le curé DESHAYE Gérard-Joseph accepte. Une chasse aux prêtres non assermentés est organisée dans le canton de Waremme. Ainsi, les curés de Crenwick, de Boëlhe, de Rosoux, de Darion, d’Omal, de Geer, de Grand-Axhe, de Bovenistier, de Donceel, de Hodeige, de Pousset, de Bleret, de Bergilers, de Hollogne-sur-Geer, de Limont et de Viemme.
Beaucoup de prêtres réfractaires se cacheront pour éviter la déportation. Néanmoins, 8000 d’entre-eux ne pourront y échapper et seront envoyés à Oléron, à l’île de Ré ou en Guyanne. Cependant, s’ils sont âgés ou infirmes, ils seront simplement mis sous surveillance