Investiture de Kennedy (Etats-Unis)

john fitzgerald kennedy

john fitzgerald kennedy

Le 20 janvier 1961, le nouveau président des Etats-Unis, KENNEDY John Fitzgerald, dit « JFK », entre en fonction.

Dans son discours, il prononce la phrase qui restera célèbre: « Vous qui, comme moi, êtes Américains, ne vous demandez pas ce que le pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour le pays.

Discours de Hervé Persain, à l’occasion de la pose de la première pierre de la Maison de la Laïcité de Waremme

maison de la laïcité à waremme

maison de la laïcité à waremme

Le 2 juin 2006, le président du Centre d’Action Laïque (CAL) de la province de Liège prononce un discours à l’occasion de la pose de la première pierre de la future Maison de la Laïcité de Waremme.

« Monsieur le Ministre, Monsieur le Bourgmestre de Waremme, Monsieur le Bourgmestre de Berloz, Monsieur le 1er Président de la Cour d’Appel, Monsieur le Juge de Paix, Madame et Messieurs les Echevins, Mesdames et Messieurs les Conseillers Communaux, Monsieur le Secrétaire Communal, Madame la Présidente de la MLW, Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi de profiter de ce moment symbolique pour resituer le contexte général et particulier du projet qui nous rassemble aujourd’hui.

Replongeons-nous tout d’abord dans l’Antiquité grecque, remontant jusqu’au père fondateur de l’humanisme philosophique que fut Socrate. Sa démarche philosophique pourrait être résumée par sa formule célèbre: « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien ». Pour lui, la vérité est en chaque homme, il lui faut la trouver et l’exprimer. Le « Gnoti seauton » ou « Connais-toi toi-même » socratique forme toute la base de sa méthode permettant d’accoucher cette vérité : la maïeutique.

Depuis, de nombreux philosophes partout dans le monde ont tenté de défendre cette conception d’une humanité libérée de tout dogme.

En Belgique, apparaissent au XIXe siècle des associations de libre pensée dont la première revendication fut la reconnaissance du droit aux funérailles civiles. En 1880, est créée à l’initiative des libres penseurs belges, la Fédération internationale de Libres Penseurs.

Aujourd’hui, six religions sont reconnues par l’Etat belge, auxquelles est venue s’ajouter la communauté non confessionnelle qui bénéficie, à l’instar des religions, de moyens financiers de l’État.

Dans le cadre de cette reconnaissance, il est prévu de créer, en Province de Liège, cinq services locaux. Trois existent à ce jour à Liège, Seraing et Jupille. Le quatrième vient d’être reconnu par la Ministre de la Justice et son infrastructure se dressera ici même dans les mois qui suivent. Quant au cinquième de ces services il sera situé à Verviers.

A Waremme, la laïcité est active depuis une trentaine d’années. Tout comme de nombreux comités laïques présents dans notre pays, le comité de Waremme organise depuis lors des Fêtes de la Jeunesse Laïque, ainsi que des cérémonies de mariages, parrainages, funérailles laïques. L’aspect philosophique de la laïcité est donc connu de longue date dans notre région. La laïcité a permis à ceux qui ne se référent à aucune divinité, de marquer par des rituels symboliques les moments importants de l’existence, en accord avec soi-même et au sein d’une communauté d’appartenance à des principes et des valeurs non dogmatiques. Dans ce sens, les «laïques» souscrivent au principe du «libre examen», c’est-à-dire au rejet de toute vérité révélée. Selon eux, nul groupe ne peut, au nom d’un principe transcendant, d’une église ou d’une quelconque idéologie, prétendre s’approprier l’État ni l’une de ses composantes régionales ou locales, ni l’un de ses organes, qui constituent le bien commun de tous les citoyens. »

Comme le dit Guy HAARSCHER : « La laïcité n’est ni pro- ni antireligieuse. Elle s’oppose à ce que l’Etat, qui doit être celui de tout le « peuple », soit monopolisé par une conception particulière de l’existence. »

Certes, notre action en ce domaine n’est pas éteinte. Contribuer à dégager la politique de l’emprise de la religion, en donnant à l’une et à l’autre les conditions favorables à leur indépendance réciproque, n’est pas une démarche obsolète. La présence dans les listes de préséance, du protocole, ou dans certains organes de l’Etat le démontre. Il convient que la société civile respecte les principes et la loi de neutralité et n’affiche aucune préférence religieuse en accrochant des christs en croix ou autres icônes dans des lieux publics tels que les tribunaux, les écoles officielles, les parcs publiques ou tout espace ouvert à l’ensemble de la population.

Sur un plan plus général, longtemps encore nous aurons à craindre, de la part de groupes de conviction plus ou moins bien organisés, des tentatives d’imposer aux autres leurs exigences particulières. La vigilance laïque en ce qui concerne la neutralité de l’espace public se justifie pour contenir les prétentions excessives.

Il existe cependant un autre aspect de la laïcité sans doute moins connu, mais qui nous est particulièrement cher au Centre d’Action Laïque de la Province de Liège. Il s’agit d’une démarche basée sur l’émancipation et la culture, sur la lutte contre les discriminations et contre toutes les formes de xénophobie.

Par son Manifeste, le Centre d’Action Laïque de la Province de Liège, dans une démarche qui s’inscrit dans une perspective de progrès social, a tenu à réaffirmer son rôle d’acteur dans la construction d’une société plus juste, plus tolérante, plus démocratique et plus solidaire. En voici quelques extraits._Le CAL Province de Liège s’engage à :

  • Favoriser la confrontation des idées et par là même la libre expression des opinions
  • Privilégier comme réponse légitime aux diverses formes de violence l’expression pacifique des opinions, du bulletin de vote et de la force de la loi dans le cadre d’un état de droit
  • Susciter la participation active des citoyens pour un développement social et culturel
  • Encourager l’émergence de projets collectifs dans la société
  • Contribuer à combler le déficit croissant d’humanité des sociétés actuelles
  • Replacer au centre des préoccupations l’être humain en tant que citoyen solidaire
  • Combattre les conséquences désastreuses de la globalisation en favorisant la qualité de vie et le bien-être de tous
  • Protéger et repenser les services publics pour une société plus égalitaire
  • Prendre sa place dans les actions et mouvements qui contribueront à la promotion des valeurs laïques et à la construction d’une société plus humaine.

Ce manifeste, approuvé démocratiquement par les membres de notre assemblée générale représentant en Province de Liège près de 80 associations, contient en quelques sortes le programme politique de l’ensemble de celles-ci. La Maison de la Laïcité de Waremme a déjà pu contribuer à ces objectifs en organisant depuis quelques années des actions citoyennes, des manifestations culturelles et pédagogiques avec la collaboration du CAL Province de Liège. Tout récemment encore, la quinzaine citoyenne « Waremme ose la démocratie » constituait un pas supplémentaire dans cette direction, en partenariat avec de nombreuses associations locales.

Cet Espace, dont la première pierre va être posée dans quelques instants, sera construit par la société Sageco sur base du projet du Groupe d’Architecte Triangle et, nous le devrons à la volonté, au soutien, à l’action de nombreux partenaires. Nous tenons à en remercier les membres de la Maison de la Laïcité de Waremme, le Collège des Bourgmestre et Echevins, et tout spécialement l’ Echevin des Cultes et de la Laïcité Monsieur Vincent Mignolet, les membres du Conseil communal qui par leur décision autorisent l’aboutissement de ce projet, le Secrétaire communal, la députation permanente de la Province de Liège qui nous soutiendra dans le cadre du fonctionnement futur et vous, Monsieur le Ministre, qui par votre accord de subsidiation dans le cadre du plan triennal du Centre d’Action Laïque de la Province de Liège permettez la construction de cet édifice.

Je conclurai en empruntant à Pascal, à David Hume, et même à Max Weber, leur crainte devant ce que ce dernier a appelé le « désenchantement du monde » provoqué par la lutte de la rationalité contre le dogmatisme et l’« autorité de l’éternel hier ». Rien ne garantit en effet que ces conditions préalables et incontournables de la laïcité seront à même, par la raison « non aidée », de reconstruire un monde humain, nouvel ordre de liberté. S’il n’existe plus de Loi surnaturelle pour nous montrer la voie de notre salut, il convient d’y substituer les valeurs humanistes. Cette tâche constitue tout le fondement de la laïcité, pour plus de liberté, d’égalité et de fraternité dans le monde. »

Hervé Persain, Président du CAL Province de Liège.

Mise à l’honneur d’Hubert Krains (Les Waleffes)

Le 13 juillet 1926, KRAINS Hubert est mis à l’honneur dans son village natal de Les Waleffes.

La cérémonie, qui se déroule en présence de l’écrivain, débute par divers discours et l’apposition d’un bas-relief en bronze, dans le mur de l’église du village, représentant une femme (l’Immortalité) offrant à deux enfants un livre ouvert, sur la couverture duquel on peut lire le titre « Le Pain Noir ». L’oeuvre est du sculpteur BROUNS.

Plus tard, dans la salle du village, DELCHEVALERIE Charles évoque l’œuvre du jubilaire. L’organisateur des festivités, BADA Charles, remet à l’écrivain le livre d’or des souscriptions.

La soirée se termine par la représentation théâtrale de l’adaptation du « Pain Noir », un drame lyrique en trois actes de BADA Céleste, mis en musique par VAN HERCK Raphaël.

Gustave Renier est de retour à Waremme

Le 1er juillet 1894, le premier-lieutenant RENIER Gustave fait un retour triomphal à Waremme.

Le lieutenant RENIER Gustave Ferdinand, âgé de 26 ans, est de retour à Waremme, après avoir assumé au Congo, durant trois ans, la mission humanitaire anti-esclavagiste, instituée par le Roi LEOPOLD II et dirigée par le capitaine JACQUES.

Il débarque du train de Liège à 14 heures, accompagné du capitaine JACQUES, du sous-lieutenant DOCQUIER et d’un jeune serviteur noir, DJOUMA. Il fait très chaud (28 degrés). Il est accueilli triomphalement par les autorités communales, les gendarmes en grande tenue, des fanfares, des bannières. Le président du Comité de Réception est JACQUES-HOUSSA Paul.

Il emmène avec lui des lionceaux, un jeune léopard et divers volatiles.

Le cortège, constitué de plusieurs voitures, parcourt la ville, devant une foule énorme, jusqu’à l’Ecole Moyenne de l’Etat de Waremme (qui deviendra l’Athénée Royal) où a lieu la réception officielle. Des discours y sont prononcés. Les autorités communales lui offrent un sabre.

Mort d’Ytzak Rabin (Israël)

yitzak rabin

yitzak rabin

Le 4 novembre 1995, le Premier Ministre israélien RABIN Yitzak est assassiné de 3 balles dans le dos, à la fin d’un discours tenu dans un rassemblement pacifiste.

« I Have a Dream » (Etats-Unis)

martin luther king

martin luther king

Le 28 août 1963, le pasteur américain LUTHER KING Martin prononce un discours au pied du Lincoln Memorial à Washington et lance à la foule la phrase « I have a dream ».

« Ich bine in Berliner » (Etats-Unis – Allemagne)

john fitzgerald kennedy à berlin ich bin ein berliner

john fitzgerald kennedy à berlin ich bin ein berliner

Le 26 juin 1963, le président américain, KENNEDY John Fitzgerald, en visite officielle à Berlin, déclare : « Ich bine in Berliner ».

Edmond Leburton défend le droit à la santé pour tous (Waremme – Belgique)

Le 19 septembre 1959, LEBURTON Edmond, récemment nommé président de l’Union Nationale des Mutualités Socialistes, prononce un important discours à l’occasion du congrès du PSB, où il se fait l’ardent défenseur du droit à la santé pour tous.

Mort de Joseph Schlusmans (Waremme)

Le 13 juin 1958, SCHLUSMANS Joseph, l’ancien directeur de la Clinique Joseph Wauters, succombe à une crise cardiaque pendant le discours qu’il prononce lors d’une réunion politique.

Le Roi Léopold III prend le commandement de l’armée (Belgique)

roi Léopold iii, capitulation du 28 mai 1940

roi Léopold iii, capitulation du 28 mai 1940

Le 4 septembre 1939, le Roi LEOPOLD III fait un discours à la T.S.F. et déclare prendre le commandement de l’armée.