En octobre 1944, le Résistant hesbignon dans le groupe « Zoro », GILLARD Louis, est prisonnier politique des Allemands. Il est interné à Gross Belzen (n° matricule 82081). Il sera porté disparu.
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La gare de Momalle supprimée
En 1972, la gare de Momalle devient un point d’arrêt non gardé (PANG). Le poste de chargeur principal disparaît. Les bâtiments de la gare sont loués comme habitation à un agent de la société.
Le « Pays de Liège » français
Le 1er (10 ?) octobre 1795, un décret de la Convention française réunit le « Pays de Liège » et la Principauté de Stavelot-Malmedy à la France.
Il soumet les habitants de ces régions aux droits et devoirs des citoyens français. Il divise ces territoires en départements. Il supprime les lignes de douane.
La Belgique est divisée en 9 départements. Une nouvelle administration est mise en place. Elle fait table rase de tous les privilèges et franchises des villes et bourgs. Les seigneuries disparaissent et avec elles, les seigneurs, les mayeurs et les échevins de l’Ancien Régime.
Le Pays de Liège fait partie du département de l’Ourthe (divisé en 6 arrondissements judiciaires).
La « Campagne des 18 jours » (Belgique – Allemagne)
Le 28 mai 1940, le bilan humain de la « Campagne des 18 jours », qui a débuté lors de l’invasion de la Belgique par les troupes allemandes, le 10 mai 1940, est le suivant:
- 6.200 soldats belges tués au combat
- 2.000 soldats belges, faits prisonniers, morts en captivité
- 1.000 soldats belges qui mourront des suites de leur captivité
- 13.000 civils belges tués
- 10.253 soldats allemands tués
- 8.453 soldats allemands disparus
- 45.000 soldats allemands blessés
Mort de Martin Charlier (Momalle – Abbeville)
Le 27 août 1942, le capitaine-aviateur, CHARLIER Martin, originaire de Momalle, perd la vie lors d’un combat aérien, près d’Abeville. Son avion s’abîme en mer, lors du débarquement des forces canadiennes à Dieppe.
Les Allemands vont quitter Waremme
Le 2 septembre 1944, dans la matinée, le lieutenant de gendarmerie, JAMAR Ambroise, se rend à la Feldgendarmerie (qui s’est installée dans les locaux de la gendarmerie de Waremme), accompagné des gendarmes DE BARQUIN Marcel et DELVIGNE Louis. On lui a signalé que les « feldgendarmes » étaient sur le point de partir et qu’il faudrait éviter que des documents disparaissent après ce départ.
Le Café « Aux Sports » est dévasté (Waremme)
Le 28 août 1944, une bombe explose devant le Café « Aux Sports » rue Joseph Wauters, à Waremme. Des occupants sont touchés:
- BIERNA Henri a été atteint par une volée d’éclats au niveau de la taille et est décédé instantanément.
- BRASSINE Albert, qui s’était réfugié sous la banquette, est indemne.
- DUBOIS Paul, le dentiste est blessé à la jambe. Son visage est criblé d’éclats de verre. Ses vêtements sont déchirés et couverts de sang. (Il était dans la cave).
- EVRARD Paul a été propulsé dans le mobilier du café. Il a le crâne ouvert sur plusieurs centimètres. Il est coincé sous une grosse poutre.
- FARCY Alice a perdu connaissance au moment de l’explosion (elle restera inconsciente pendant plusieurs minutes). Elle est presque nue, son chemisier a complètement disparu et sa jupe est en lambeaux. Elle est brûlée à la cuisse. Elle éprouve des difficultés à ouvrir un de ses yeux. BIERNA Henri est à moitié couché sur elle.
- GLADE Joseph, dit « Paille », a également été projeté sous la banquette. Il a perdu connaissance. Il est recouvert par un amas de débris.
- HEYNE Léon a été projeté dans le petit couloir qui mène aux toilettes. Il a reçu un éclat dans la jambe et est couvert d’ecchymoses sur tout le corps.
- JAVAUX Martien a une profonde blessure au menton. De plus, une brique l’a violemment heurté à la clavicule.
- LANGE Félix est complètement défiguré par les éclats de verre. Son oeil gauche saigne abondamment.
- LECLOUX Joseph a plongé sous la banquette. Ses vêtements ont été arrachés, il ne lui reste que des lambeaux de caleçon. Il a des ecchymoses sur tout le corps.
- MASSILLON Emile s’est réfugié dans le couloir menant aux cuisines. Il a été frappé par de nombreux éclats de verre.
- NOBEN Albert, par contre, a été projeté sur la banquette. Il est décédé.
- PAQUES Henri a été projeté vers le fond du café. Son bras droit est gravement touché.
- PIQUET Georges est recouvert de planches et de débris. Il est criblé d’éclats de verre, provenant de l’éclatement de la vitrine. Le sang inonde sa chemise. Son pantalon est déchiré de bas en haut. Ses lunettes ont disparu.
- RAMQUET Jules a le visage criblé d’éclats de verre. Il saigne abondamment. (Il était dans la cave).
- YANS Arthur a été foudroyé par plusieurs éclats à la tête et au dos. Il est décédé.
Les Joyeux Mirlitons (Waremme)
En 1958, à l’occasion de la deuxième édition du Carnaval de Waremme, le groupe folklorique « Les Joyeux Mirlitons », disparu depuis la Première Guerre Mondiale (il portait alors le nom « Les Joyeux Mirlitophiles), est relancé. La présidence est confiée à LECLERCQ Joseph.
Les Joyeux Wawas (Waremme)
En 1957 (1958 ?), le groupe folklorique « Les Joyeux Wawas » est créé à Waremme. Il a comme devise: le plaisir par la joie. Il recevra l’autorisation de reproduire le fameux masque des Blancs Moussis de Stavelot. Il disparaîtra quelques années après avoir fêté son 20ème anniversaire.
Hommage à René Jadoul (Waremme – Congo)
Le 18 septembre 1949, une plaque commémorative est inaugurée à l’avenue Reine Astrid à Waremme. Elle est apposée sur la façade de la maison natale de JADOUL René, agent de l’Etat Indépendant du Congo, décédé en Afrique en 1903.
(Cette plaque disparaîtra lors des transformations apportées à cet immeuble.)