Le curé contre les bals (Hodeige)

En (?), le curé de Hodeige, l’abbé DELVAUX Jean-Louis, pleure en Chaire de Vérité car un scandale a éclaté lors d’un bal organisé dans la paroisse. Il parviendra à faire interdire les bals et danses, des divertissements dangereux !

La ferme en carré de Saives

Le 6 juin 1628, un acte est passé entre l’épouse de VAN DEN STEEN Lambert et GRIMONT Bastin. Cet acte stipule que ce dernier reçoit « à stuit », pour un terme de 9 ans, la maison, la grange, les étables, le jardin, les prés et terres de la Seigneurie de Saives.

Le preneur devra veiller à leur entretien et faire quelques corvées. Il aura la chambre près de la cuisine et réservera au Seigneur la partie centrale lorsqu’il voudra résider ou se divertir à Saives.

(Les biens de la Seigneurie de Saives seront exploités par la famille GRIMONT et ses descendants, pour le compte de la famille VAN DEN STEEN, jusqu’à la Révolution.)

Raës « à la Barbe » (Warfusée – France)

En 1211, RAES « à la Barbe » encourt la disgrâce de PHILIPPE-AUGUSTE, Roi de France, en raison de la rébellion de son frère aîné RENAUD. (Leur père était le Comte DE DAMMARTIN Albéric II, mort en Croisades en 1193)

Il est obligé de quitter le Royaume de France et vient s’installer (?) à Huy. Il a beaucoup d’argent, de pierreries et un grand équipage. Dans sa suite, il y a nombre de chasseurs (fauconniers). En effet, la chasse et la pêche sont ses divertissements ordinaires.

Il a une oreille percée. Cette caractéristique sera adoptée par ses descendants de l’un et l’autre sexe.

Il épousera DE WARFUSEE Alix, fille de DE WARFUSEE Libert Sureal, riche de plusieurs seigneuries de Hesbaye. Ils auront beaucoup d’enfants qui s’éparpilleront dans toute la région.

La « Danse du Cerceau » de Waremme

Le 11 juin 1750, description de la « Danse du Cerceau ».

La danse au cerceau est une particularité de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme. Le lundi de la Pentecôte, après le tir de l’oiseau, les confères archers « forment le guidon » (cortège, procession) et, drapeau volant et tambour battant, reconduisent le nouveau roi, revêtu du collier et des insignes, au local de l’hôtel de ville. Les archers font le cercle sur la place. D’une fenêtre de l’étage, un grand cerceau fleuri et enrubanné est lancé au milieu du groupe des confrères, qui le recueillent du bout de leur arc. La danse commence et chacun des archers doit passer dans le cerceau.

Il semble, qu’à l’origine, il s’agit d’un châtiment imposé à la Confrérie par le Prince-Evêque de Liège, soit à la suite d’une défection des archers au cours d’une bataille dans laquelle la Principauté était engagée, soit en punition d’un crime commis par un ou plusieurs archers. L’exercice est très pénible au début et exige un grand déploiement d’efforts physiques. Mais au cours des siècles, l’exercice s’est transformé en divertissement qui figura, par tradition, au programme des fêtes de la Pentecôte.