Le service de santé de la Résistance (Waremme)

En 1940, les médecins EVRARD et BOURMANNE constituent le service de santé de la Résistance, à Waremme.

Louis Bourmanne, médecin (Waremme)

En 1954, le docteur BOURMANNE Louis est installé avenue Reine Astrid, à Waremme.

Les médecins de Waremme

En 1954, les médecins de Waremme sont:

  • BOURMANNE Louis
  • CANSE R.
  • CUVELIER Edouard
  • DELANDE Henri
  • HONLET Paul
  • NAVEAU Joseph
  • RENIER Jules
  • VERDIN René
  • WILMOTTE Maurice

Quelques membres du Groupe « Otarie » (Waremme)

En 1944, quelques Résistants waremmiens du Groupe « Otarie »:

  • STASSE Valère
  • BEAUDUIN Jacques
  • BOLLE Léon
  • COELMONT Camille
  • QUOITIN Désiré
  • BOURMANNE Louis, médecin
  • THOMAS Alphonse
  • RENWART Rody
  • VANDEVENNE Victor
  • DUPONT Léon
  • FLORKIN Marcel

Auguste Bourmanne, curé (Borlez)

En janvier 1940, l’abbé BOURMANNE Auguste est le curé de la paroisse Saint-Pierre, à Borlez. Il est le frère du médecin de Waremme, BOURMANNE Louis.

Des blessés transportés à Liège (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, le docteur BOURMANNE Louis décide de faire transporter LANGE Félix et MOTTARD Marcel, atteints d’éclats aux yeux, chez l’ophtalmologue WEEKERS, à la clinique Sainte-Rosalie à Liège.

C’est PEETERMANS Willy qui les emmènera dans son camion. Pour cela, il obtiendra un laisser-passer, signé par le stabsfeldwebel de Waremme, UNFRIED Paul.

LANGE Félix perdra l’usage de l’oeil droit et MOTTARD Marcel restera définitivement aveugle.

René Verdin, médecin (Waremme)

Le 28 août 1944, lors du bombardement de Waremme, le jeune docteur VERDIN René assiste le docteur BOURMANNE Louis, pour soigner les blessés qui sont transporter à la clinique Notre-Dame.

Louis Bourmanne, médecin « résistant » (Waremme)

En 1944, le docteur BOURMANNE Louis fait partie du service de santé du Groupe « Otarie ». Il habite rue Gustave Renier (?) à Waremme.

Léon Berger emmené à la Clinique Notre-Dame (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe rue Joseph Wauters, face au Café « Aux Sports », HENROTEAUX Georges et COUCHANT Hyacinthe, prennent en charge le blessé BERGER Léon, à la sortie du cabinet du docteur HONLET, le place sur une civière et le conduisent à la Clinique Notre-Dame. Il est conscient et parle, par moments.

Il est examiné par les docteurs BOURMANNE Louis et VERDIN René. Le diagnostic est pessimiste: une profonde blessure à la base du crâne a provoqué une importante hémorragie et la rupture des vertèbres cervicales. Il est paralysé des quatre membres. L’issue fatale est inévitable. Les médecins ne peuvent qu’atténuer ses souffrances. on lui bande la tête et on le transporte dans une chambre. Sa maman, GIHOUSSE Marie, reste à son chevet.

Mort de Camille Lardinois (Waremme)

Le 10 août 1944, le charriot de LARDINOIS Camille est mitraillé par un « Thunderbolt » sur la route de Faimes à Waremme. Il est tué sur le coup.

Le petit JAMMAERS Victor, âgé de 4 ans, qui l’accompagne, est blessé. Il est emmené à vélo à la clinique Notre-Dame par son père, JAMMAERS Joseph, par le passage à niveau de la râperie et la rue Joseph Wauters. Le docteur BOURMANNE Louis devra l’amputer de trois orteils.