Des fournitures médicales pour la Résistance (Waremme)

En 1942, le lieutenant COMPERE Jean et le docteur EVRARD René rassemblent du matériel et des fournitures médicales pour la Résistance, à Waremme. Dans un premier temps, ces fournitures sont cachées chez Madame LEJEUNE, épouse LECLOUX. (Son mari, officier supérieur d’Artillerie, est prisonnier de guerre). Elles seront ensuite transportée chez le docteur HERBILLON (François ?).

Le service de santé de la Résistance (Waremme)

En 1940, les médecins EVRARD et BOURMANNE constituent le service de santé de la Résistance, à Waremme.

Edmond Leburton se cache chez le docteur Evrard (Waremme)

En 1942 (?), LEBURTON Edmond, dit « Jean-Pierre », commande la 419ème Compagnie de Résistants. Il a installé son poste de commandement dans les dépendances de la maison du docteur EVRARD, rue de Huy, à Waremme. Une petite remise, située au fond du jardin, sert de poste d’observation en cas d’alerte. Un morceau de planche manquant dans la porte, permet de voir sans être vu.

LEBURTON Edmond compte de nombreux partisans dans tous les villages de la région.

Le sauvetage de Dédée Joirquin (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis (immeuble dans lequel se trouve également l’atelier de couture PERQUI), rue Gustave Renier à Waremme, JOIRQUIN Charles appelle sa fille, JOIRQUIN Dédée, sur les ruines de la maison. Après un moment, elle lui répond. Sa voix est faible. Il se faufile par le soupirail de la maison voisine, celle de l’architecte GONTHIER, pour accéder à la maison « PUTZEYS » par les caves. Mais la tâche s’avère compliquée, car la cave contiguë est partiellement effondrée et le plafond est incliné à 45°.

DELVELLE Fernand, ainsi qu’un « feldgrau » allemand le rejoignent. Le travail est difficile et épuisant. MOES Céléste, qui a travaillé dans des puits de phosphate, vient leur prêter main-forte. Il comprend qu’il faut étançonner le tunnel au fur et à mesure que l’on avance. Durant les travaux, le jeune fille répond aux appels, mais sa voix est de plus en plus faible. Aucune autre ne voix ne se fait entendre. A l’extérieur, les gendarmes DELVIGNE Louis et PIRLOT Firmin sécurisent les lieux.

D’autres secouristes viennent aider ceux qui sont déjà à l’oeuvre: DEGROOT Félix, DELVAUX Oscar et MAHIELS Joseph, dit « Li Vê ». Tous trois ont été mineurs. Ils parviennent à percer le mur mitoyen. Le plafond de la cave « PUTZEYS » est effondré. Les sauveteurs progressent lentement. Enfin, ils aperçoivent des vêtements. Ils arrivent près de la jeune fille.

En plus des débris de plâtras et de briques qui la recouvrent, elle est bloquée par une grosse solive. Les hommes entreprennent de la scier. JOIRQUIN Dédée s’évanouit à plusieurs reprises. Ils parviennent à la dégager et à la ramener dans la cave « GONTHIER ». Ils la sortent par le soupirail.

Son père, JOIRQUIN Charles, et le tailleur BRASSINE Roger l’emmènent sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Le docteur EVRARD constate qu’elle n’est pas gravement touchée. La solive l’a protégée !

Le bras de Henri Pâques (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion d’une bombe devant le café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, BEAUJEAN Emile aide PAQUES Henri à se rendre à la clinique Joseph Wauters, avenue Reine Astrid. Son humérus droit a été sectionné et le bras ne tient plus que par quelques lambeaux de chair.

Le chirurgien EVRARD René, assisté de SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne », doit l’amputer.

Jeanne Seret, assitante (Waremme)

En 1944, SERET Jeanne, dite « Madame Jeanne », assiste le chirurgien EVRARD René lorsqu’il opère. Il est le directeur médical de la clinique Joseph Wauters de Waremme.

Réné Evrard et Jules Maréchal, amis (Waremme)

Durant la Seconde Guerre Mondiale, le docteur EVRARD René, directeur médical à la clinique Joseph Wauters, et l’adjudant MARECHAL Jules, commandant de la brigade de gendarmerie de Waremme, sont des amis proches.

La villa du docteur Evrard (Waremme)

En 1944, le docteur EVRARD René, directeur médical de la clinique Joseph Wauters située avenue Reine Astrid à Waremme, occupe une superbe villa, qu’il a fait construire à l’angle de la rue de Huy et de l’avenue de la Résistance, à une centaine de mètres des Ateliers Moës.

Joseph Schlusmans et René Evrard, directeurs (Waremme)

En juin 1944, SCHLUSMANS Joseph est le directeur administratif de la clinique Joseph Wauters, située à l’avenue Reine Astrid à Waremme. Le directeur médical est le docteur EVRARD René.