Gérard Magnery, fermier (Corswarem)

En 1735, MAGNERY Gérard, âgé de 55 ans, exploite la ferme du château de Corswarem avec son épouse, MATHOZ (MATTHOT ?) Anne, âgée de 35 ans, et leurs enfants.

Leurs domestiques sont:

  • DE LIRE Guillaume, berger, âgé de 50 ans
  • DUBOIS Jean, âgé de 16 ans
  • POELMANS Gérard, âgé de 19 ans
  • SOMVAL Marie-Lisbeth, âgée de 20 ans

Les domestiques du Comte de Corswarem

En 1735, le Comte DE CORSWAREM Joseph-Clément a deux domestiques à Corswarem:

  • STASTAVENT (?) Anne-Laurense, 20 ans
  • LEONARS Marie, 16 ans

Travaux au château (Longchamps)

Le 3 juillet 1879, des travaux sont en cours au château de Longchamps:

par les ouvriers de DELVAUX, dont le chef d’équipe est GUILLAUME

  • cheminée de la salle de bain
  • réservoirs d’eau au grenier
  • bouches d’eau aux 1er et 2ème étage
  • commodités des domestiques
  • entresol à neuf

par le maçon LISMONDE:

  • commodités
  • cloison de la salle de bain
  • plafonnage
  • loge aux bateaux
  • nouvelles fenêtres aux écuries

par GABRIEL et THOMAS:

  • 8 nouvelles chambres au-dessus de l’écurie

Haneffe en 1762

En 1762, il y a à Haneffe:

Dans l’agriculture

  • 8 censiers importants
  • 4 censiers petits
  • 17 domestiques
  • 5 charretiers
  • 29 manœuvres (journaliers ?)
  • 5 « gamins »

Dans l’artisanat

  • 2 cordonniers
  • 4 tisserands
  • 1 tonnelier
  • 1 maître-maçon
  • 2 maçons à journée
  • 1 maître-menuisier
  • 1 charron
  • 2 maréchaux-ferrants

Dans les services

  • 1 cabaretier
  • 1 fileuse
  • 1 tailleur
  • 1 tricoteuse

Divers

  • 2 prêtres
  • 1 avocat
  • 8 mendiants

La ferme en carré de Hollogne-sur-Geer

En 1981, la vaste ferme en carré de Hollogne-sur-Geer rassemble autour d’une cour pavée des bâtiments de briques, couverts de tuiles pour la plupart.

Au Nord, un portail en anse à panier, harpé et doublé d’un rouleau de briques et surmonté d’une bâtière, abrite un pigeonnier.

Côté cour, de part et d’autre du porche, un poulailler et un bureau destiné à la comptabilité de la ferme se placent maintenant dans les logettes ouvertes par des arcs semblables à celui du porche, mais d’un niveau de moindre hauteur.

Face à l’entrée, un imposant logis à double corps de deux niveaux et demi et cinq travées, à l’allure d’une maison bourgeoise. Il donne sur l’arrière vers un vaste parc. De grandes fenêtres rectangulaires à linteau droit et encadrement de pierre de taille (type que l’on trouve pour tout l’ensemble) éclairent le logis.

Jouxtant l’habitation, à gauche, la partie réservée aux domestiques empiète partiellement sur la grange en double large qui forme le côté du quadrilatère.

A droite se trouve une sellerie qui communique avec l’écurie réservée aux chevaux de selle et avec la remise des voitures.

Dans le reste des bâtiments, sont réparties des étables et des écuries couvertes de voûtes de brique reposant sur des colonnes de pierre bleue ou de voussettes sur colonnes de fonte.

Un puits surmonté d’une pompe existe encore à proximité de la remise à voitures.

Enfin, à l’extérieur du quadrilatère, de chaque côté du porche, se greffent de doubles étables construites au milieu du 20ème siècle et prolongées par un mur de briques délimitant un passage charretier qui conduit au porche d’entrée.

Le château et la ferme en carré de Saives

En 1981, le complexe de l’ancienne Seigneurie de Saives forme un vaste quadrilatère dont le beau château occupe le flanc Nord-Est. Il se dresse dans un cadre de prairies et de vergers.

En briques et pierres de taille sur soubassement de moellons limité par un cordon en biseau, les bâtiments agricoles sont couverts de bâtières à coyau et croupettes en ardoise et Eternit.

L’accès principal à la cour semi-pavée s’effectue par un passage charretier qui se confond avec l’entrée du château, marquée par une belle porte cintrée, entourée de bossages et surmontée d’une corniche saillante. Une pierre portant les armes des VAN DEN STEEN – MEAN orne le centre de cette porte.

Jouxtant l’imposant volume rectangulaire du château, deux petits bâtiments aux pignons débordants, sans doute destinés aux domestiques, amorçant le U des bâtiments agricoles, opèrent la transition entre ceux-ci et la partie seigneuriale.

Plus bas que le château, ces bâtiments agricoles sont divisés en deux niveaux et éclairés de deux larges fenêtres rectangulaires à croisée de pierre qui encadrent une porte à linteau droit.

Des portes charretières, en arc surbaissé, à claveaux passants un sur deux doublé d’un rouleau de briques sur piédroits harpés protégés par des chasse-roues, s’ouvrent sur les prairies qui entourent la quadrilatère et terminent ces deux ailes. Il faut noter que des marques de pose sont visibles sur les claveaux des portes charretières.

Celles-ci se continuent par des étables couvertes de voussettes de briques et perçées à intervalles réguliers de portes, fenêtres et baies gerbières rectangulaires, à encadrement de pierre de taille.

Face au château, la grange en double-large domine la cour de son volume. Une porte saillante en dehors du quadrilatère la prolonge et forme une deuxième grange en long, divisée en deux nefs de quatre travées. Trois portes, en arc légèrement surbaissé, à claveaux passants un sur deux, doublé d’un rouleau de briques, ouvrent les deux granges.

Une petite cour entourée de murs se greffe à l’extérieur du quadrilatère. A l’intérieur de celle-ci, quelques dépendances et un travail pour ferrer les chevaux.

Les domestiques de Waremme

Vers 1850, les domestiques gagnent de 100 à 150 francs par an, dans la région de Waremme.

Un château à Oreye

En mars 1261, le chevalier DE MONFERANT Adan, Seigneur d’Oreye, et son épouse D’OREYE Elisabeth prennent en location, à perpétuité, 6 bonniers de terres , près de Tis (Thys ?), auprès de l’abbé de Saint-Trond, contre une rente annuelle de 26 muids d’épeautre. Ils ne pourront vendre ce bien sans le consentement de l’abbaye (Leurs successeurs payeront cette rente jusqu’à la Révolution française et l’abolition du régime féodal).

Sur ces terres, ils construiront un château féodal. Cet édifice comprendra une cour haute et une cour basse, flanquées de 4 tours carrées situées à chacune des extrémités. Une maison seigneuriale et un quartier des serviteurs et domestiques y seront adjoints. Des écuries et des étables complèteront l’ensemble. Une seule entrée permettra l’accès à ce château. Elle sera surmontée d’un donjon, précédé par un pont-levis. Des étangs, alimentés par le Geer, entoureront cet ensemble.

Le livret d’ouvrier devient facultatif (Belgique)

La loi du 10 juillet 1883 rend le livret de travail facultatif en Belgique. Il avait été imposé aux ouvriers le 12 avril 1803 et aux domestiques le 3 octobre 1810.