Armand Demuynck (Waremme)

En 1945, DEMUYNCK Armand est domicilié au n° 17 de la rue Visigate à Waremme. Il est employé communal.

Confrontation des Commissaires (Waremme)

Le 7 septembre 1944, l’ancien commissaire de police, HARDY Camille, en place avant le conflit, arrive à l’Hôtel de Ville de Waremme, en grand uniforme et bardé de ses décorations. Il s’en prend à son remplaçant, le commissaire PETERS Lucien, en hurlant à la foule: « Le Commissaire, c’est moi ! Celui-là, c’est un imposteur, un traitre qui a été le valet des Boches. Voilà ce que je fais de ceux qui ont trahi la Patrie … » Il lui arrache les insignes qu’il porte sur son uniforme et lui retire sa mitraillette, sous les applaudissements et les huées de la foule.

HARDY Camille accuse le bourgmestre, JOACHIM Guillaume, d’avoir procédé à son remplacement.

Pour calmer la situation, le représentant de l’Armée Secrète (A.S.), NELIS Gaston, conseille à PETERS Lucien de rentrer chez lui.

Après la guerre, les résistants reconnus, domiciliés à Waremme

En 1945, après la guerre, les résistants reconnus, domiciliés à Waremme.

Civils :

  • HERCKENS Jules
  • MUSCHART Marie-Louise

Maquisards armés :

  • HOUGARDY W.
  • MASUY Emile
  • JAMAR Arthur
  • CHABOT Albert
  • SULS J.
  • GIELEN W.
  • POELMANS J.
  • ROUBY G.
  • WERY H.
  • DETHISE Fernand
  • DECROCK G.
  • DELVAUX J.
  • CROTTEUX M.
  • DUPUIS C.
  • RENKIN André
  • STIERNET V.
  • HELLA Jules
  • LANDRAIN O.
  • LHOEST Georges
  • BONNECHERE F.
  • MARCHOUL Henri
  • DELHALLE Joseph
  • RAMQUET Paul
  • MARCHAL Léon
  • LEMPEREUR J.
  • HELLA Louis
  • PROTIN J.
  • WERY Eva
  • Abbé FRAIPONT Joseph (professeur au collège)
  • HENROTEAUX Georges
  • CHARLIER Léon
  • LEQUET Gérard
  • JAVAUX Marcien
  • LEGROS Joseph
  • PARMENTIER Alfred
  • VANHERCK Victor
  • GREGOIRE Paul
  • POELMANS Adrien
  • ROSOUX Jean
  • SENY Marie
  • BRUNEAU François
  • BROUCKART Constant
  • DUMONT Ernest
  • DEGENEFFE Désiré

Les pensionnaires des Filles de la Croix (Waremme)

A partir de 1950, les pensionnaires de l’Institut Notre-Dame du Sacré-Cœur des Filles de la Croix à Waremme rentrent chez elles tous les quinze jours.

Les pensionnaires des Filles de la Croix (Waremme)

En 1948 – 1949, les pensionnaires de l’Institut Notre-Dame du Sacré-Cœur des Filles de la Croix à Waremme rentrent chez elles une fois par mois (si les moyens de transport le permettent).

Les pensionnaires des Filles de la Croix (Waremme)

En 1947, les pensionnaires de l’Institut Notre-Dame des Filles de la Croix à Waremme rentrent chez elles à la fin de chaque trimestre pour les vacances et à la mi-trimestre (sauf au troisième si celui-ci est trop court).

L’abattage des bêtes (Waremme)

En 1925, lorsqu’un boucher abat et découpe un porc au domicile d’un client à Waremme, il demande 2 francs et reçoit un demi-kilo de viande. De plus, il reçoit les soies de la bête, qu’il peut revendre à un prix qui peut parfois atteindre 80 francs le kilo.

Banquet en l’honneur de Gustave Renier

Le 1er juillet 1894, RENIER Joseph donne un banquet à son domicile à Waremme, en l’honneur du retour au pays de son neveu, RENIER Gustave Ferdinand. Plusieurs parents et amis son conviés à la fête.

Modification du droit de vote en Belgique

En 1893, le suffrage universel plural remplace le suffrage censitaire. Dorénavant, tout Belge de 25 ans domicilié depuis 1 an au moins dans la même commune, a le droit de voter (pas l’obligation). Les pères de famille, les propriétaires et les capacitaires (ceux qui ont fait au moins 3 ans d’études moyennes) bénéficient d’une ou deux voix supplémentaires. Un électeur ne peut cumuler plus de 3 voix.

L’habitat dans la région de Waremme en 1856

En 1856, il y a 402 habitations à Waremme pour 1919 habitants (une moyenne de 5 habitants par habitation). Les habitations se répartissent comme suit :

  • Waremme : 267, dont près de 60% à l’intérieur de l’ancienne enceinte.
  • Petit-Axhe : 55
  • Longchamps : 48
  • Hartenge : 14
  • Mouhin : 12
  • Saint-Eloi : 4
  • Froidebise : 1
  • Chaussée romaine : 1

En dehors de quelques anciennes maisons cossues et de quelques beaux immeubles nouveaux, il y a une majorité d’habitations modestes, parmi lesquelles un très grand nombre de masures. 43% des petites gens sont propriétaires de leur maison.

Les habitations se répartissent entre 260 propriétaires, dont 14 sont domiciliés en dehors de la commune (mais la plupart de ceux-ci sont domiciliés dans une commune toute proche).

En 10 ans, le nombre d’habitations a progressé de 10%, essentiellement par l’effet du Chemin de Fer.