Les Waremmiens, victimes de l’invasion allemande (Waremme – Allemagne)

Le 18 mai 1941, à la messe de dix heures, à l’église Saint-Pierre de Waremme, le Doyen évoque les Waremmiens tombés au champ d’honneur : l’abbé HOGE, les soldats MARCHOUL, JOIRET et VANACKEN, ainsi que les 82 prisonniers de guerre.

La monnaie à Waremme est le Mark

Le 27 juillet 1940, le commissaire d’arrondissement DOYEN informe le bourgmestre de Waremme que le commandant allemand de la place lui signale « des contestations » entre Allemands et civils, ou entre civils, à propos du nouveau cours de Reichsmark. Il signale que le cours d’un Mark est de 12 francs cinquante.

Emile Humblet, sacristain (Waremme)

En mai 1940, HUMBLET Emile est le sacristain et organiste de l’église Saint-Pierre de Waremme, dont le doyen est l’abbé AANDEKERK Guillaume.

Il habite un garni avenue Reine Astrid, à l’étage de la bourrellerie « GERARD ».

Il est natif de Houtain-L’Evêque.

Les Panzers allemands entrent dans Waremme

Le 12 mai 1940, dimanche de Pentecôte, vers 5 heures du matin, les chars du 35ème Panzer-Regiment de la Wehrmacht, quittent Grandville où ils ont passés la nuit. Ils se dirigent vers Waremme et y pénètrent  pendant que le doyen AANDEKERK dit la première messe. Ils ont été précédés par trois engins de reconnaissance. Ils ne rencontrent pas de grande résistance.

Une fusillade éclate dans le quartier de la Porte de Liège. Plusieurs soldats belges sont abattus. Les Allemands laissent les cadavres alignés sur le trottoir, pour dissuader ceux qui auraient encore des velléités de résistance. Deux motards belges, en side-car ouvrent le feu sur les Allemands, à la mitraillette. Ceux-ci ripostent à la mitrailleuse lourde. Les deux intrépides sont blessés et faits prisonniers.

Les premiers tirs à Waremme

Le 10 mai 1940, des batteries anti-aériennes, installées sur les plateformes des bâtiments de la firme de machines agricoles « DOYEN », (au coin de la Place Rongvaux et de l’actuelle rue des Combattants) ouvrent le feu. Les hommes de l’A.R.C.A., qui ont investi les locaux de cette fime un peu plus tôt, pour militariser des véhicules civils, se mettent en route, abandonnant les véhicules qui ne sont pas encore prêts.

Waremme sur « Pied de Paix Renforcé »

En 1938, pendant la période de « Pied de Paix Renforcé », l’armée réquisitionne à Waremme, les bâtiments de la firme de machines agricoles « DOYEN » (au coin de la Place Rongvaux et de l’actuelle rue des Combattants). Un atelier de réparation du charroi automobile s’y installe. Environ 200 hommes, logés chez l’habitant à Waremme, mais aussi dans toute la région, travaillent jour et nuit à transformer des véhicules civils en engins militaires.

Guillaume Aandekerk, doyen (Waremme)

En 1931, AANDEKERK Guillaume est nommé doyen de l’église Saint-Pierre de Waremme. Il le restera jusqu’en 1949.

Projet d’une « Grotte Notre-Dame de Lourdes » (Waremme)

Le 25 septembre 1925, le collège des Bourgmestre et Echevins autorise le curé-doyen de Waremme, l’abbé DUMOULIN, à faire construire sur le terrain de l’ancien cimetière, contigu à la tour de l’église, une grotte artistique de caractère religieux, la Grotte Notre-Dame de Lourdes.

Les Etablissements Doyen paient leur collaboration avec les Allemands (Waremme)

Après la libération de la ville, une partie de la population waremmienne s’acharne sur l’entreprise de machines agricoles « Les Etablissements DOYEN », situés près de la gare. Ces habitants veulent s’en prendre à ceux qui ont collaboré économiquement avec l’occupant. Les dégats sont considérables.

Les Ateliers Doyen (Waremme)

Vers 1911 (?), (dès avant la Première Guerre Mondiale), l’entreprise de fabrication de machines agricoles « Les Ateliers DOYEN », opte pour le recours à l’énergie électrique. Elle est installée non loin de la gare, en bordure de la place (qui deviendra plus tard la Place Ernest Rongvaux) et de la rue (qui s’appellera plus tard la rue des Combattants).