L’église Saint-Pierre est rasée (Waremme)

En 1879, l’ancienne église Saint-Pierre de Waremme est rasée.

Le doyen SAAL a obtenu l’autorisation de construire un nouveau bâtiment. Le conseil de Fabrique intervient pour 45.000 francs, la commune pour 35.000 francs, l’Etat et la Province pour 15.000 francs chacun. Le solde de 25.000 francs est apporté par les paroissiens.

L’abbé Saal, doyen de Waremme

En 1879, le curé-doyen de Waremme est le chanoine SAAL Jean-Jacques.

Joseph Salle, doyen (Waremme)

En 1878, SALLE Joseph est nommé doyen de Waremme, en remplacement de DELFOSSE Léonard-Joseph. Il le sera jusqu’en 1893.

Léonard-Joseph Defosse, curé (Waremme)

En 1865, l’abbé DEFOSSE Léonard-Joseph est nommé curé de Waremme, en remplacement de GOBLET Jean-Joseph. Il démissionnera en 1878.

Pension de retraite de l’ancien doyen (Waremme)

En 1854, une pension de retraite de 1.865 francs est accordée, par arrêté-royal, à l’abbé GOBLET J.J., curé-doyen de Waremme démissionnaire.

L’abbé Delfosse, inspecteur des écoles primaires (Waremme)

Le 31 août 1854, l’abbé DELFOSSE Jean Léonard Joseph, curé-doyen de Waremme, est nommé par l’Evêque de Liège, aux fonctions d’inspecteur ecclésiastique des écoles primaires du canton de Waremme, en remplacement de l’abbé GOBLET J.J., démissionnaire.

L’abbé Delfosse, doyen (Waremme)

Le 26 juin 1854, le curé de Flémalle-Grande, DELFOSSE Jean-Léonard-Joseph, est promu doyen de l’église Saint-Pierre de Waremme, place laissée vacante suite à la démission du curé-doyen GOBLET Jean-Jacques.

L’abbé DELFOSSE occupera cette fonction jusqu’en 1878.

Recensement de la population de Waremme

En 1802, An XI de la République, un recensement de la population de Waremme totalise 1.173 habitants :

  • 793 à Waremme (67%),
  • 220 à Longchamps (19%),
  • 68 à Petit-Axhe (6%),
  • 57 à Hartenge (5%)
  • 35 à Mouhin (3%).

La population compte 587 femmes et 586 hommes, parmi lesquelles 447 personnes mariées ou veuves. Le doyen est âgé de 87 ans et six personnes seulement ont plus de 80 ans.

Le Premier Concordat (France – Vatican)

 

concordat de 1801

concordat de 1801

Le 15 juillet 1801, le Premier Concordat est signé entre le Premier Consul BONAPARTE et le Pape PIE VII, il règle les rapports entre l’Eglise et l’Etat.

napoléon bonaparte

napoléon bonaparte

Il vient mettre un terme à toutes les tracasseries des autorités républicaines et le culte peut, à nouveau, s’exercer librement. Cependant, le clergé est placé sous la surveillance du pouvoir civil : les Evêques sont nommés par l’Empereur ; les curés sont nommés par l’Evêque parmi les personnes agréées par le gouvernement. Ils doivent prêter serment de fidélité et d’obéissance au gouvernement. Chaque commune est autorisée à reprendre les cloches qui avaient été retirées des églises en 1797. Celles du canton de Waremme avaient été stockées dans l’ancien couvent des Récollets, notamment, parmi les plus anciennes, une cloche de 1353 de l’église paroissiale Saint-Pierre, une de 1314 du village de Marlinne, une autre de 1371 du village de Bleret.

pape pie vii

pape pie vii

La nouvelle organisation de l’Eglise est copiée sur celle de l’administration civile:

  • Chaque diocèse doit correspondre à un département.
  • Chaque doyenné doit correspondre à un canton.
  • Chaque paroisse doit correspondre à une commune.

C’est ainsi qu’une ou deux paroisses sur trois est supprimée et est rattachée comme « chapellenie » à une paroisse voisine. 

Certaines dénominations changent:

  • Le doyenné devient cure.
  • Le doyen devient curé.
  • La paroisse devient succursale.
  • Le curé devient desservant.

Le Concordat va ramener la paix religieuse dans la région de Waremme et apaiser les consciences. Toutefois, les biens de l’Eglise, qui ont été confisqués et vendus, ne lui sont pas restitués.

(Un certain nombre d’acquéreurs de ces biens sont des citadins de Liège)

Les meules sont interdites (Waremme)

Le 29 août 1792, un mandement du doyen de l’église cathédrale de Liège, « sede vacante », défend, sous peine d’amende, à tous fermiers, censiers et autres, de faire dans la ville de Waremme, des meules ou moïes de grains, de pailles ou de foins.