Le 2 mai 1871, le Conseil Communal de Waremme entérine la demande du Baron DE LAFONTAINE Eugène, d’établir sur le Chemin de Huy, une barrière parallèle à celle du Chemin de Fer existante.
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Deux nouvelles barrières de péage (Waremme)
Le 27 juillet 1867, le Conseil Communal de Waremme décide la création de deux nouvelles barrières de péage, sur le Chemin de Longchamps.
Les péages sur les routes (Liège – Hesbaye)
En 1866, il y a 129 barrières de péage sur les routes de la Province de Liège. Elles lui rapportent, environ, 260.000 francs belges de taxes par an. Une partie de ces taxes permet d’entretenir les routes, l’excédent permet d’en construire de nouvelles.
Cependant, la Hesbaye est très peu dotée de chemins empierrés. Plus de la moitié de l’année, les paysans, les attelages et les voyageurs s’enfoncent de le bourbier des chemins de terre.
Les péages sur les routes (Belgique)
En 1831, le Congrès National décide de conserver les droits de barrières (péages) sur les routes nationales et provinciales,, et d’en consacrer les revenus à l’entretien et à l’amélioration du réseau routier dans son ensemble.
En général, les barrières sont disposées tous les 5 kilomètres. Elles sont affermées individuellement à des personnes privées, désignées par le biais d’une adjudication publique. Moyennant le paiement d’un montant convenu, le preneur peut exploiter une barrière déterminée.
Des barrières sur les chemins communaux (Waremme)
Le 16 septembre 1843, le conseil communal de Waremme prend un arrêté sur les barrières à mettre sur les chemins en pierres de la commune.
Des « Droits de barrière » à Waremme
Le 26 août 1856, un arrêté-royal autorise les conseils communaux, de Bleret, Pousset, Lantremange et Waremme, à percevoir, pendant 10 années consécutives, à partir d’une époque à fixer par le Gouverneur de la Province de Liège, un droit de barrière égal aux 3/5 de celui qui est perçu aux routes de l’Etat, sur la partie du chemin de grande communication de Waremme à Fexhe-le-Haut-Clocher, comprise entre la chaussée Romaine et la limite de Lamine.
La perception du droit se fera conformément au tarif indiqué dans les susdites délibérations, avec une concurrence de 530 mètres vers Waremme.
Les lois et règlements, ayant pour objet la police du roulage, le mode de perception des droits de barrière sur le routes de l’Etat, sont rendus applicables à ce chemin.
Waremme maintient le droit de péage sur la Chaussée Romaine
En mai 1857, la Députation Permanente de Liège autorise la commune de Waremme à prolonger, pour un terme de 10 ans, le droit de péage qu’elle perçoit sur la Chaussée Romaine, empierrée sur une longueur de 32.000 mètres.
Le droit de barrière est rétabli à Waremme
Le 9 novembre 1843, le conseil communal de Waremme décide de rétablir un droit de barrière.
Les chemins pavés et empierrés de la commune s’étendent sur plus de 6.000 mètres. Depuis l’établissement de la station de chemin de fer, la circulation sur ces chemins est devenue considérable. Le conseil communal décide donc :
– Qu’il sera perçu un droit de péage ou de barrière sur les chariots, Charrettes, tombereaux, équipages et voitures de toute espèce, chevaux et mulets attelés ou non, ainsi que sur les bœufs ou ânes attelés, appartenant à des personnes non domiciliées dans la commune de Waremme qui circuleront sur les chemins pavés ou empierrés de cette commune.
– Le droit sera du à l’entrée et non à la sortie.
– Cinq bureaux seront installés :
- Le premier à l’entrée de la commune, sur la route de Saint-Trond entre la maison MIGNOLET et le pont du Geer
- Le second au chemin de Liège, près de la maison Renier
- Le troisième, sur le chemin de Saive entre le chemin du pré Maleau et l’extrémité nord du viaduc du chemin de fer
- Le quatrième sur le chemin de Huy près de la maison DERUISSEAUX
- Le cinquième sur le chemin de Longchamps entre la maison GAYE et la station
Le « Droit de Barrière » au 18ème siècle (Liège)
Vers 1700, les Etats du Pays de Liège instituent, pour financer la construction et l’entretien des chaussées, une taxe qui est perçue à l’occasion du passage des marchandises en divers endroits échelonnés le long de ces routes. Des barrières y interceptent le trafic, afin de permettre la perception de cet impôt.
Les Droits de Barrière sont supprimés à Waremme
Le 7 mars 1867, suite à une circulaire du Commissaire d’arrondissement de Waremme, le conseil communal de la ville décide supprimer les droits de barrière sur les routes provinciales et les autres chemins de grande communication.