Arnould V de Looz, Seigneur (Grand-Axhe – Oleye)

Entre 1295 et 1323 (en 1304 ?), le Comte DE LOOZ Arnould V rachète, à l’abbaye de Saint-Denis de Paris, les droits de Seigneurie sur les domaines de Grand-Axhe et d’Oleye.

Charles-Alexandre de Corswarem réunit tous les titres

En 1792, DE CORSWAREM Charles-Alexandre réunit, sous son nom, tous les titres et privilèges, les droits et les possessions de trois branches de la famille DE CORSWAREM. Il sera le dernier, le plus puissant et le plus ennobli des Seigneurs de Corswarem.

Conditions de cession du domaine (Corswarem)

Le 30 avril 1761, DE CORSWAREM Joseph-Clément confirme la cession, qu’il a faite au Seigneur Duc DE CORSWAREM – DE LOOZ Joseph-Philippe, de tous ses droits, pour rapprocher et purger la terre de Corswarem et le château avec les dépendances et appendances …, et qu’à défaut de successeur mâle dans cette branche, elle soit transmise au plus proche du nom par droit d’aînesse.

Mort d’Hélène Van de Water (Corswarem)

En 1669, VAN DE WATER Hélène décède à (?). Son mari veuf est le Comte DE CORSWAREM Jean II. Elle lui lègue tous les droits qu’elle possédait sur la terre et la Seigneurie d’Oyan (?).

Jacques 1er de Corswarem, Comte de Niel

Le 27 juin 1569, le maïeur, les échevins et les chefs de famille de Niel reconnaissent que le Comte DE CORSWAREM Jacques 1er est bien le Comte de Niel, avec les droits, statuts et privilèges, détenus de tous temps par ses ancêtres.

Le relief des fiefs

Faire relief ou relever un fief: l’héritier d’un homme de fief doit, endéans les 40 jours, après que le décès est venu à sa connaissance, relever le fief dont il hérite, payer des droits et le chambellage ou « Camerlinck-Ghelt ». Il dispose aussi de 40 jours pour apporter à son seigneur le dénombrement de son fief.

Si le propriétaire d’un fief, à quelque titre que ce soit, néglige d’en faire foi et hommage, et d’en opérer le relief, sans excuse légitime, il est sujet à poursuites devant la cour féodale.

Pour entrer en possession d’un fief, il y a 3 cérémonies essentielles:

  • l’hommage
  • la foi
  • l’investiture

La dîme de Hodeige

En 1790, la dîme de Hodeige est levée sur:

  • 168 bonniers et 2 petites verges et demi de durs grains;
  • 159 bonniers 14 verges grandes et 10 petites d’avoine;
  • 35 bonniers 16 verges grandes et 10 petites de fourrage.

Elle est vendue avec les droits pour 287 muids 1 setier (on a livré comme de coutume 8 muids 4 setiers à la marguillerie de Lamine, 200 gerbes de paille à la cure de Lamine évaluées à 19 florins 10 sols, 308 florins pour le vin de stuit, 250 florins pour « captiver » les repreneurs).

Le tout, sauf les frais, porte 4.053 florins 7 sous. (Les frais s’élèvent à 179 florins 9 sous. Ceux qui ont colligé (?) la dîme reçoivent 100 florins). Il faut donc 4.226 florins 6 sous 1 liard en argent pour payer la dîme de Hodeige.

Résolution du conflit entre le Seigneur et l’avoué (Hodeige – Liège)

Le 20 septembre 1248, le Prince-Evêque de Liège, DE GUELDRE Henri, publie la sentence par laquelle des arbitres fixent les droits de l’avoué de Hodeige, DE HODEIGE Navekin.

Les arbitres sont:

  • DE SOLIER Lambert, maréchal du Prince-Evêque
  • DE MARNEFFE Aubert
  • DE CENFONTAINES Boniface, chevalier

L’avoué DE HODEIGE Navekin doit percevoir 12 deniers pour chaque location de terre, ainsi que pour le placement de chaque borne séparatrices des terres. Pour chaque connaissance faite à la Cour de Justice de Hodeige, il aura 2 deniers. Lorsqu’un arbre tombera sur le chemin par l’effet de la vieillesse ou d’une tempête, il sera la propriété de l’avoué.

Par contre, il ne pourra plus rien exiger ni rien prendre, sur les biens du Chapitre de Saint-Denis, ni sur ceux des manants de la ville de Hodeige.

L’avoué doit jurer sur l’honneur de tenir l’engagement pris.

Différend entre le Seigneur et l’avoué (Hodeige – Liège)

En 1248, un différend surgit entre le Chapitre de Saint-Denis à Liège, Seigneur de Hodeige, et son avoué, DE HODEIGE Navekin, au sujet de ses droits. Il semble avoir voulu usurper les droits seigneuriaux sur l’avouerie. Le problème sera résolu par l’arbitrage.

Le revenu du marguillier (Hodeige)

En 1839, le revenu fixe du marguillier de Hodeige s’élève à 8 muids 1 setier et à 1 franc 35 de rente (outre ces revenus, il jouit d’un casuel ou revenu provenant des droits d’enterrement, de mariage, …)