La dîme de Hodeige

En 1790, la dîme de Hodeige est levée sur:

  • 168 bonniers et 2 petites verges et demi de durs grains;
  • 159 bonniers 14 verges grandes et 10 petites d’avoine;
  • 35 bonniers 16 verges grandes et 10 petites de fourrage.

Elle est vendue avec les droits pour 287 muids 1 setier (on a livré comme de coutume 8 muids 4 setiers à la marguillerie de Lamine, 200 gerbes de paille à la cure de Lamine évaluées à 19 florins 10 sols, 308 florins pour le vin de stuit, 250 florins pour « captiver » les repreneurs).

Le tout, sauf les frais, porte 4.053 florins 7 sous. (Les frais s’élèvent à 179 florins 9 sous. Ceux qui ont colligé (?) la dîme reçoivent 100 florins). Il faut donc 4.226 florins 6 sous 1 liard en argent pour payer la dîme de Hodeige.

Résolution du conflit entre le Seigneur et l’avoué (Hodeige – Liège)

Le 20 septembre 1248, le Prince-Evêque de Liège, DE GUELDRE Henri, publie la sentence par laquelle des arbitres fixent les droits de l’avoué de Hodeige, DE HODEIGE Navekin.

Les arbitres sont:

  • DE SOLIER Lambert, maréchal du Prince-Evêque
  • DE MARNEFFE Aubert
  • DE CENFONTAINES Boniface, chevalier

L’avoué DE HODEIGE Navekin doit percevoir 12 deniers pour chaque location de terre, ainsi que pour le placement de chaque borne séparatrices des terres. Pour chaque connaissance faite à la Cour de Justice de Hodeige, il aura 2 deniers. Lorsqu’un arbre tombera sur le chemin par l’effet de la vieillesse ou d’une tempête, il sera la propriété de l’avoué.

Par contre, il ne pourra plus rien exiger ni rien prendre, sur les biens du Chapitre de Saint-Denis, ni sur ceux des manants de la ville de Hodeige.

L’avoué doit jurer sur l’honneur de tenir l’engagement pris.

Différend entre le Seigneur et l’avoué (Hodeige – Liège)

En 1248, un différend surgit entre le Chapitre de Saint-Denis à Liège, Seigneur de Hodeige, et son avoué, DE HODEIGE Navekin, au sujet de ses droits. Il semble avoir voulu usurper les droits seigneuriaux sur l’avouerie. Le problème sera résolu par l’arbitrage.

Le revenu du marguillier (Hodeige)

En 1839, le revenu fixe du marguillier de Hodeige s’élève à 8 muids 1 setier et à 1 franc 35 de rente (outre ces revenus, il jouit d’un casuel ou revenu provenant des droits d’enterrement, de mariage, …)

Le revenu du marguillier (Hodeige)

En 1756, le revenu fixe du marguillier de Hodeige s’élève à 91 setiers et 18 sous (outre ce revenu, il jouit d’un casuel ou revenu provenant des droits d’enterrement, de mariage, …)

Le revenu du marguillier (Hodeige)

En 1726, le revenu fixe du marguillier de Hodeige s’élève à 6 muids (outre ce revenu, il jouit d’un casuel ou revenu provenant des droits d’enterrement, de mariage, …)

Le revenu du marguillier (Hodeige)

En 1712, le revenu fixe du marguillier de Hodeige s’élève à 6 muids (outre ce revenu, il jouit d’un casuel ou revenu provenant des droits d’enterrement, de mariage, …)

Le revenu du marguillier (Hodeige)

En 1669, le revenu fixe du marguillier de Hodeige s’élève à 6 muids (outre ce revenu, il jouit d’un casuel ou revenu provenant des droits d’enterrement, de mariage, …)

Le revenu du marguillier (Hodeige)

En 1663, le revenu fixe du marguillier de Hodeige s’élève à 8 muids (outre ce revenu, il jouit d’un casuel ou revenu provenant des droits d’enterrement, de mariage, …)

Arrêt des hostilités en Hesbaye

En 1224, l’Empereur de Germanie FREDERIC II donne raison au Prince-Evêque de Liège DE PIERPONT Hugues dans ses droits sur le Comté de Moha (décision ratifiée par le Pape HONORE III), alors que le Duc DE BRABANT Henri, dit « Le Guerroyeur », revendique les droits sur ce Comté. Face au désaveu général, ce dernier renonce à ses revendications.

L’arrêt des hostilités va permettre à la ville de Waremme et à son châtelain de procéder au relèvement de toutes les ruines accumulées.