Sermon du Doyen (Waremme)

Le 17 juin 1855, dans son sermon dominical, le Doyen de Waremme déclare qu’il rougit que des ecclésiastiques ont été insultés lors des élections du 12 juin dernier.

Le marguillier de Hodeige

Avant 1595, la marguillerie de Hodeige est à la collation du curé de la paroisse. Celui-ci a le droit de révoquer le marguillier, chaque année, 6 semaines avant la Saint-Jean, temps auquel le marguillier doit remettre aux mains du curé le livre de la marguillerie renfermant les rentes dues à ce sujet.

Le marguillier doit avoir une conduite irréprochable. Il ne doit jamais passer devant l’autel de l’église sans faire une génuflexion d’un genou (quand le Saint-Sacrement n’est pas exposé) et de deux genoux (quand il est exposé). Il doit toujours être propre lorsqu’il assiste aux offices; avoir nettoyé l’église et les autels la veille des solennités et le choeur tous les samedis. Il veille à remettre les ornements et à replier les surplis et aubes après qu’on s’en est servi. Il lui incombe aussi le soin des cloches, d’ouvrir et de fermer les portes de l’église et du cimetière. Il doit savoir parfaitement son chant et chercher les offices. Il doit accompagner le pasteur ou son vicaire dans la visite des malades, tant la nuit que le jour, quand il en est requis. Enfin, il doit porter beaucoup de respect aux ecclésiastiques de la paroisse.

Lutte contre la petite vérole (Hollogne-sur-Geer)

Le 18 avril 1818, un arrêté, visant à combattre la propagation de la petite vérole, est pris pour les villages de la région de Hollogne-sur-Geer:

 » … Aussitôt que la petite vérole se manifeste dans une maison, il sera attaché, par les soins de la police, au-dessus de la porte d’entrée principale, un écriteau portant les mots – De par l’Autorité, Maison infectée de la petite vérole – Cet écriteau muni du sceau de la mairie restera suspendu aussi longtemps que la maladie règnera dans la maison.

A l’exception des ecclésiastiques, des médecins, des gardes-malades, personne ne pourra avoir des communications avec les maisons infectées.

Un enfant habitant la maison ne pourra avoir des communications avec d’autres enfants.

Le corps d’une personne morte de la petite vérole devra être promptement inhumée et au plus tard dans les deux fois 24 heures, sans que qui que ce soit puisse le recevoir à l’église.

Il est défendu, aux maîtres et maîtresses d’écoles et de pensionnats, de recevoir sous peine d’une amende de 3 à 10 florins, un enfant qui n’aura pas été vacciné.

Il est également fait défense aux établissements de charité d’accorder des secours aux familles qui négligent de faire vacciner leurs enfants. »

Les prêtres doivent prêter serment de fidélité à la République (Waremme – France)

Le 5 septembre 1797 (19 fructidor de l’An V), un décret du Directoire impose aux ecclésiastiques un « serment de haine à la royauté et de fidélité à la République ». Les réfractaires feront l’objet d’une répression brutale.

Cette exigence divise le clergé waremmien. Le vicaire, DANGLEUR Michel, qui est aussi curé de Berloz (?), refuse de prêter ce serment, alors que le curé DESHAYE Gérard-Joseph accepte. Une chasse aux prêtres non assermentés est organisée dans le canton de Waremme. Ainsi, les curés de Crenwick, de Boëlhe, de Rosoux, de Darion, d’Omal, de Geer, de Grand-Axhe, de Bovenistier, de Donceel, de Hodeige, de Pousset, de Bleret, de Bergilers, de Hollogne-sur-Geer, de Limont et de Viemme.

Beaucoup de prêtres réfractaires se cacheront pour éviter la déportation. Néanmoins, 8000 d’entre-eux ne pourront y échapper et seront envoyés à Oléron, à l’île de Ré ou en Guyanne. Cependant, s’ils sont âgés ou infirmes, ils seront simplement mis sous surveillance

Des ecclésiastiques se disputent des biens à Waremme

En 1118, le Prince-Evêque conteste les droits du Chapitre de Saint-Croix sur le moulin et la brasserie de Waremme. Plusieurs ecclésiastiques de ce Chapitre attestent, par serment, devant la Cour de Justice, qu’ils étaient présents lors de la cession de ces droits, sous l’épiscopat de DE VERDUN Henri.