Echange de terres (Corswarem – Asselborn)

Vers 1080 (?), l’abbaye Saint-Maurice échange, avec l’abbaye de Stavelot, 20 manses de terres situées à Corswarem, contre le domaine d’Asselborn.

Accord sur le legs d’Arnould de Corswarem à la Paix-Dieu

En octobre 1239, dans l’église de Momalle, DE CORSWAREM Guillaume ratifie les dernières volontés de son frère, DE CORSWAREM Arnould. A cette occasion, sa mère, DE JENEFFE Marguerite, et son oncle, DE JENEFFE Bauduin, lui enjoignent de ne mettre aucun obstacle à la fondation de l’abbaye de la Paix-Dieu et de fournir des garants à sa mère, procuratrice du nouveau couvent.

En échange de ces promesses, sa mère lui cède une partie des biens reçus de son fil, DE CORSWAREM Arnould:

  • 2 prés et la maison où il demeurait à Corswarem
  • 1 pré à Willine
  • 27 bonniers de terre arable à Rosoux et à Fresin
  • un cens de 60 sous et 60 chapons, avec la juridiction, dans le domaine de Niel 

La ferme Destexhe (Werlaine)

En 1974, après de fortes pluies, la ferme DESTEXHE de Verlaine propose au public de venir ramasser des pommes de terre, en échange d’une somme très modique. Les terres sont tellement gorgées d’eau qu’il est impossible de faire entrer une machine dans les champs.

Hodeige doit moudre son grain à Lens

Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.

Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).

Cet acte prévoit que:

  • Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
  • Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
  • Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
  • Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
  • S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
  • Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
  • Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
  • S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
  • Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
  • Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
  • Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.

Echange de biens (Geer – Flône- Villers-le-Temple)

En 1260, l’abbé de Flône cède aux Templiers les biens de l’abbaye à Villers-le-Temple et reçoit, en échange, 3 bonniers de terres à Geer (dîmes, prés, chapons et cens), ainsi qu’une soulte de 300 mars.

Echange de terres (Omal – Liège – Villers)

En 1293, la Cathédrale Saint-Lambert de Liège acquiert des biens à Omal, par un échange avec l’abbaye de Villers en Brabant.

L’Opération Gutt (Belgique)

Entre le 9 et le 13 octobre 1944, un mois après la Libération, sur proposition du ministre GUTT, le gouvernement belge fait procéder à un retrait des billets de 100, 500 et 1.000 francs, pour réduire l’inflation. Il y a, en effet, un flot considérable de billets en circulation.

Chaque détenteur de billets ne peut recevoir en échange que 2.000 francs en nouveaux billets de couleur rouge (fabriqués en Angleterre). Le reste est bloqué et ne sera libéré qu’au fur et à mesure de l’amélioration de la situation. Cette opération permet de mettre à jour les bénéfices de guerre, mais fait aussi des victimes parmi les petits épargnants.

Des biens à Aineffe changent de mains

En 1092, l’abbaye Saint-Laurent de Liège cède à l’abbaye Saint-Jacques (contre d’autres biens) tous les biens qu’elle possède à Aineffe, y compris ses droits sur l’église du village.

La gare s’étend (Waremme)

En 1888, l’arrivée à Waremme d’une ligne vicinale en provenance de Statte, exploitée par la S.A. « Ans – Oreye et Extensions », entraîne la construction d’une seconde station, en face du bâtiment des recettes de l’Etat. Cette disposition permettra une correspondance aisée pour le voyageur désireux de se rendre à Hannut ou à Oreye.

Plusieurs voies autorisent l’échange des marchandises entre le réseau de chemin de fer et le réseau vicinal (l’écartement des voies est différent entre ses deux réseaux).

La 16ème Bourse du Cinéma (Waremme)

Le 15 février 2015, le cinéma « Les Variétés » de Waremme organise la 16ème édition de la « Bourse du Cinéma ». A cette occasion, les amateurs peuvent échanger, vendre, acheter:

  • affiches
  • photos
  • livres
  • revues
  • cartes postales
  • disques
  • cassettes vidéos
  • DVD
  • films
  • projecteurs
  • matériel divers

Le responsable du cinéma est MAWET Robert.