Le 26 juillet 1896, lors des élections provinciales, les Libéraux NAVEAU Léon et DEWEZ Henri-Gérard sont élus. Les Catholiques JAMOULLE (notaire) et RIGO échouent.
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Elections au suffrage universel (Waremme – Belgique)
Le 14 octobre 1894, les premières élections législatives au suffrage universel sont organisées à Waremme.
Au Sénat, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond est élu. Il offre 40 bouteilles de Champagne au café « Au Coeur d’Or ».
A la Chambre, les résultats sont les suivants:
Waremme:
- suffrages valables : 9.708
- nuls: 192
- BEAUDUIN (Libéral): 4911
- CARTUYVELS (Catholique): 4836
- DOCHEN (Libéral): 4792
- ANCION (Catholique): 4654
Momalle:
- suffrages valables : 6.895
- nuls: 108
- CARTUYVELS (Catholique): 3599
- ANCION (Catholique): 3328
- DOCHEN (Libéral): 3208
- BEAUDUIN (Libéral): 3009
Avennes:
- suffrages valables : 5.467
- nuls: 113
- CARTUYVELS (Catholique): 3094
- ANCION (Catholique): 3063
- BEAUDUIN (Libéral): 2340
- DOCHEN (Libéral): 2310
CARTUYVELS et ANCION sont élus dans le Canton.
Au niveau national, suite à l’instauration du suffrage universel, le nombre de votants est passé de 135.000 censitaires à 1.370.687 électeurs. Les Catholiques remportent la majorité absolue. Les Libéraux essuient un échec important.
Votes de prêtres annulés (Waremme – Belgique)
En 1880, lors des élections législatives dans l’arrondissement de Waremme,les Libéraux raient les votes de 32 curés, au nom du catholique ANCION-JAMAR Alfred-Dieudonné. Il échoue à 16 voix seulement.
Portrait d’Alfred-Dieudonné Ancion-Jamar
En août 1886, le journal « Le Patriote Illustré », à tendance catholique, publie le portrait de ANCION-JAMAR Alfred-Dieudonné, récemment élu à la Chambre des Représentants dans l’arrondissement de Waremme.
Il est âgé de 46 ans. Sa figure dépeint bien son caractère, dont le côté dominant est l’énergie et la persévérance. Après avoir conquis, avec la plus grande distinction, le diplôme d’ingénieur des mines et celui des arts et manufactures, il continua avec son frère l’exploitation de la fabrique d’armes que son père et son grand-père avaient fondée. Il devint alors juge au Tribunal de Commerce de Liège, puis fut le président de la collectivité des fabricants d’armes liégeois à l’Exposition de Vienne et enfin fut nommé Chevalier de l’Ordre de Léopold à l’âge de 34 ans. En 1873, il laissa son frère continuer seul l’industrie des armes pour s’adonner exclusivement à l’agriculture et à la fabrication du sucre.
C’est pourtant dans la politique que ANCION-JAMAR a donné des preuves de l’énergie et de la persévérance qui le caractérisent. A son entrée au Conseil Provincial, il prit immédiatement une place importante dans les discussions de cette assemblée et s’y distingua en maintes circonstances. En 1876, il fut l’un des principaux fondateurs de la nouvelle Association Conservatrice deWaremme, et se mit alors à la tête des partisans catholiques de l’arrondissement. Il se présente au scrutin en 1878, 1880 et 1882. En 1878, les Libéraux annulent 9 bulletins portant son nom et parviennent à l’écarter. En 1880, ils raient d’un coup le vote de 32 curés et ANCION-JAMAR échoue à 16 voix seulement.
Projet de collège au couvent (Waremme – Liège)
En 1776, les bourgmestres de la Waremme, FRERARD Gilles et BOUX Jean-Gisbert, désirent qu’un collège d’Humanités, tenu par les Pères Récollets, soit créé à Waremme.
Pour cela, ils écrivent au Prince-Evêque de Liège: « Les bourgmestres et magistrats de votre bonne ville de Waremme-le-Château, considérant que la science est l’âme d’un Etat, germe des vertus et la base de la société, et que l’homme ne peut rien acquérir de si précieux qu’icelle, ont formé le projet d’établir en leur ville l’enseignement des Humanités, sous l’agrégation de votre Altesse…. »
Le conseil de la commune entrera ensuite en pourparlers avec le Père Provincial des Récollets, qui répondra qu’il faut attendre la réunion générale des Pères (qui se tient tous les 3 ans). Le projet va encore échouer.
Projet de collège au couvent (Waremme)
En 1669, le couvent des Récollets de Waremme est prospère et les Pères assez nombreux. Les bourgmestres de la ville, DUMOULIN Christophe et LEONARD Jehan, désirent qu’un collège d’Humanités, tenu par les Pères, soit créé à Waremme. (Le projet échouera).
L’abbé Gaillard tente d’acheter une propriété (Geer – Ligney)
En 1921, l’abbé GAILLARD, curé de Geer, désire acheter une propriété à Ligney, pour y créer une école professionnelle (cette propriété deviendra plus tard la salle « L’Enclos »).
Mais la transaction n’aboutit pas (par manque de fonds ?).
Attentat contre Hitler (Allemagne)
Débarquement canadien à Dieppe (France)
Un projet de sabotage avorté (Waremme)
Le 30 août 1944, suite à l’échec du bombardement du 28 août 1944, qui visait à interrompre la circulation des trains entre Bruxelles et Liège, des membres du Font de l’Indépendance (F.I.) décide de couper cette ligne en provoquant le déraillement d’un convoi. Ces Résistants sont DERYDT Alfred et GAUNE François.
Ils portent leur choix sur le « MITROPA » (contraction de « mittel » et de « europa ». C’est un train international qui traverse l’Europe Centrale). Ce convoi transporte presque exclusivement des militaires allemands et des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht.
Ils ont décidés de déboulonner les tire-fonds qui immobilisent les rails, à un endroit situé entre le passage à niveau de la râperie et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36. Pour éviter d’être surpris, les deux saboteurs demandent à LOYAERTS Frans de faire le guet. Sa maison est exactement en face de la ligne.
Vers 21h30, après la tombée de la nuit, les deux Résistants passent par la cour de LOYAERTS Frans et s’avancent vers les voies. Ils enlèvent une dizaine de tire-fonds avec une clé à molette, ils démontent des éclisses et essayent de désaligner les rails. Le décalage n’est pas très important, mais ils ne peuvent s’attarder, sous peine de se faire remarquer.
Vers 23h30, le train approche, arrive à l’endroit où les voies ont été sabotées et … passe sans problème.
Les saboteurs ne comprennent pas. Ils doivent maintenant remettre les voies en état, pour ne pas qu’un autre convoi, chargé de civils belges, déraille.