Dégâts à Crisnée

Le 13 mai 1940, des tirs trop longs de l’artillerie du fort de Flémalle éclatent à Crisnée et criblent d’éclats les maisons BRASSEUR et HUBART.

Des blessés transportés à Liège (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, le docteur BOURMANNE Louis décide de faire transporter LANGE Félix et MOTTARD Marcel, atteints d’éclats aux yeux, chez l’ophtalmologue WEEKERS, à la clinique Sainte-Rosalie à Liège.

C’est PEETERMANS Willy qui les emmènera dans son camion. Pour cela, il obtiendra un laisser-passer, signé par le stabsfeldwebel de Waremme, UNFRIED Paul.

LANGE Félix perdra l’usage de l’oeil droit et MOTTARD Marcel restera définitivement aveugle.

Mort de Arthur Yans (Waremme)

Le 28 août 1944, lors de l’explosion de la bombe tombée devant le Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, YANS Arthur se trouve près du comptoir de l’établissement. il est projeté au milieu des tables et des chaises. Déchiqueté par les éclats, il est écrasé par l’écroulement de l’immeuble.

C’est LAMBERT Fernand qui le retirera, sans vie, des décombres.

La clinique Notre-Dame (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, des blessés sont à la clinique Notre-Dame:

  • HEYNE Léon, cafetier, il devra subir une intervention chirurgicale à la jambe. Il sera hospitalisé jusqu’au 16 septembre 1944. Il restera infirme jusqu’à la fin de sa vie.
  • LANGE Félix, avocat, il est gravement blessé à un oeil.
  • GLADE Joseph, dit « Paille », il a une multitude d’éclats incrustés dans le cuir chevelu.Il sera hospitalisé jusqu’au 16 septembre 1944. Il sera handicapé jusqu’à la fin de sa vie.

Le notaire Léon Sény (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe devant le Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, le notaire SENY Léon est conscient, debout, enfoncé jusque la taille dans les débris. Il est presque méconnaissable, criblé d’une multitude d’éclats. Il est bloqué par une grosse poutre. DUMONT Ernest et DORMAL Charles tenteront de le dégager.

Jules Lambert, blessé (Waremme)

Le 28 août 1944, après le bombardement de Waremme, LAMBERT Jules, qui s’était pourtant réfugié dans la cave du Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters, a reçu un éclat qui lui a profondément entaillé la cuisse. Il saigne abondamment.

L’abbé PIRSON Hadelin lui fait un garrot pour arrêter l’hémorragie, puis applique une compresse sur la plaie. LAMBERT Jules se rend ensuite, péniblement, vers la clinique Notre-Dame, rue Joseph Wauters.

Le Café « Aux Sports » est dévasté (Waremme)

Le 28 août 1944, une bombe explose devant le Café « Aux Sports » rue Joseph Wauters, à Waremme. Des occupants sont touchés:

  • BIERNA Henri a été atteint par une volée d’éclats au niveau de la taille et est décédé instantanément.
  • BRASSINE Albert, qui s’était réfugié sous la banquette, est indemne.
  • DUBOIS Paul, le dentiste est blessé à la jambe. Son visage est criblé d’éclats de verre. Ses vêtements sont déchirés et couverts de sang. (Il était dans la cave).
  • EVRARD Paul a été propulsé dans le mobilier du café. Il a le crâne ouvert sur plusieurs centimètres. Il est coincé sous une grosse poutre.
  • FARCY Alice a perdu connaissance au moment de l’explosion (elle restera inconsciente pendant plusieurs minutes). Elle est presque nue, son chemisier a complètement disparu et sa jupe est en lambeaux. Elle est brûlée à la cuisse. Elle éprouve des difficultés à ouvrir un de ses yeux. BIERNA Henri est à moitié couché sur elle.
  • GLADE Joseph, dit « Paille », a également été projeté sous la banquette. Il a perdu connaissance. Il est recouvert par un amas de débris.
  • HEYNE Léon a été projeté dans le petit couloir qui mène aux toilettes. Il a reçu un éclat dans la jambe et est couvert d’ecchymoses sur tout le corps.
  • JAVAUX Martien a une profonde blessure au menton. De plus, une brique l’a violemment heurté à la clavicule.
  • LANGE Félix est complètement défiguré par les éclats de verre. Son oeil gauche saigne abondamment.
  • LECLOUX Joseph a plongé sous la banquette. Ses vêtements ont été arrachés, il ne lui reste que des lambeaux de caleçon. Il a des ecchymoses sur tout le corps.
  • MASSILLON Emile s’est réfugié dans le couloir menant aux cuisines. Il a été frappé par de nombreux éclats de verre.
  • NOBEN Albert, par contre, a été projeté sur la banquette. Il est décédé.
  • PAQUES Henri a été projeté vers le fond du café. Son bras droit est gravement touché.
  • PIQUET Georges est recouvert de planches et de débris. Il est criblé d’éclats de verre, provenant de l’éclatement de la vitrine. Le sang inonde sa chemise. Son pantalon est déchiré de bas en haut. Ses lunettes ont disparu.
  • RAMQUET Jules a le visage criblé d’éclats de verre. Il saigne abondamment. (Il était dans la cave).
  • YANS Arthur a été foudroyé par plusieurs éclats à la tête et au dos. Il est décédé.