Ecole privée à Momalle

En 1843 (?), le conseil communal de Momalle décide d’adopter l’école de filles privée, dirigée par une institutrice diplômée.

Radio Hesbaye (Borlez)

En 2009, Radio Hesbaye dispose d’un studio dans les locaux de l’ancienne école libre des filles, à Borlez, désaffectée depuis le milieu des années 1960.

La cantine et le vestiaire scolaire (Waremme)

Le 1er mars 1912, JOACHIM Guillaume fait rapport au conseil communal de Waremme sur les cantines et vestiaires scolaires communaux:

 » … A Waremme, nous savons que bien des élèves des écoles primaires officielles arrivent le matin en mordant dans un croûte de pain sec, que d’autres n’ont pas de chemise, de coiffure, que certains n’ont que des chaussures trouées ou des morceaux de sabots. La moitié de ces enfants sont insuffisamment vêtus pour faire face aux rigueurs de l’hiver …’

Il préconise la solution avancée par WAUTERS Joseph: les communes doivent aider les parents pauvres en établissant la soupe et les vêtements scolaires.

Cette proposition suscite une querelle « droite – gauche » au conseil communal. Les libéraux refusent de voir étendre la cantine et le vestiaire scolaires à l’enseignement libre. Les catholiques estiment qu’il s’agit d’une oeuvre de bienfaisance qui doit bénéficier à tous les élèves. Les socialistes proposent un moyen terme: distribuer le pain et les vêtements dans les locaux officiels, à tous les enfants en âge d’école. Ils acceptent la liberté de l’enseignement, mais refusent de subventionner les écoles libres.

Le conseil communal retiendra la solution socialiste.

Berthe Cordonnier, enseignante (Pousset)

En 1941, soeur CORDONNIER Berthe enseigne à l’école libre de Pousset.

Rapprochement du Collège Saint-Louis et de l’école Saint-Michel (Waremme)

En 1965, le pouvoir organisateur du Collège Saint-Louis de Waremme reprend sous sa responsabilité l’organisation administrative et pédagogique d’une autre école libre de Waremme: l’école Saint-Michel.

Etude sur l’instruction (Waremme – Hesbaye)

En 1906, WAUTERS Joseph consacre une étude à l’instruction publique en Hesbaye.

Il déclare que l’instruction publique que l’instruction publique n’est pas suffisamment développée dans le canton de Waremme. Il dénonce le désinvestissement des autorités communales en la matière, laissant le champs libre aux « cléricaux ».
S’il milite pour des écoles gardiennes, susceptibles de soulager les mères qui voudraient travailler, il craint surtout que l’école libre n’agisse comme un « foyer de propagande réactionnaire ». Or, dans le canton de Waremme, il n’y a qu’une seule école primaire pour garçons et elle est catholique.

Pour lui, le vrai problème réside dans le taux de fréquentation scolaire en milieu rural:  » … Si les inscriptions scolaires sont nombreuses, les nécessités des travaux des champs les rendent illusoires … A l’heure actuelle, il faut des enfants pour décolleter les betteraves; il en faut encore à l’époque du démarrage des betteraves et de l’arrachage des pommes de terre … »