Avec déjà cinq années d’expérience derrière lui, GOFFAU Jérôme, est pompier volontaire à Waremme. Il apprécie le poste d’ambulancier pour son rôle social. Son ambition, devenir pompier professionnel.
C’est une sensibilisation aux métiers du feu, dispensée dans son école, l’Athénée royal de Waremme, alors qu’il était encore en secondaire, qui a incité le jeune GOFFAU Jérôme, 20 ans, à intégrer l’Ecole des Cadets des pompiers de Waremme, puis à devenir pompier volontaire dans sa ville de Waremme. Son but ultime, devenir professionnel dans un métier auquel il voue une grande passion et se spécialiser au maximum dans les métiers qui touchent le paramédical-ambulancier.
« J’avais 15 ans et les pompiers de Waremme passaient dans les écoles pour recruter les premiers cadets pompiers de la ville. La passion de notre interlocuteur m’avait marqué. Je me suis renseigné sur le métier. En me questionnant, je me suis dit que c’était peut-être quelque chose pour moi. J’ai franchi le pas et je me suis inscrit comme cadet-pompier. Une décision qui a changé ma vie et que je ne regrette pas« , raconte le jeune Waremmien.
Une fois ses trois ans terminés chez les cadets, Jérôme, qui avait 18 ans à l’époque, a eu la chance qu’une session de recrutement s’ouvre dans la caserne hesbignonne. Il s’est entraîné pour réussir les tests physiques, son profil et sa motivation correspondaient aux besoins de la caserne. C’est ainsi qu’il a été recruté.
« Dès que j’ai été affecté à la caserne, j’ai commencé par suivre les cours de l’école du feu de la Province de Liège. Après 7 mois de formation, ce furent les premières sorties et la confirmation de ma vocation, si elle devait encore être confirmée. Ensuite, j’ai eu les cours d’ambulancier. Et là, j’ai vraiment trouvé ma place. Le métier d’ambulancier est très motivant, c’est un travail où l’on est plus proche des gens, avec un véritable rôle social à jouer. Une dimension que j’apprécie tout particulièrement, explique le volontaire. Mais Jérôme avoue quand même rester quelquefois sur sa faim. « Lors des sorties en ambulance, on accompagne des personnes en détresse, on les aide, on apprend très brièvement à les connaître. Une fois qu’on les a transférées à l’hôpital, on ne sait plus rien d’elles. C’est parfois un peu frustrant. Mais peut-être est-ce mieux que ce soit comme cela. Cela nous aide à rester professionnels en toutes circonstances, sans nous poser de questions« .
Jérôme est aussi très fier de son travail de pompier au feu. « Mais c’est différent de l’ambulance. Sur un incendie, on s’attaque aux flammes, on essaie de limiter les dégâts, on sauve aussi des vies, mais on est plus loin des gens, le côté social est bien plus ténu« , dit-il.
L’école des cadets m’a aidé à réussir mes études
En intégrant l’école des cadets-pompiers, chaque jeune doit signer un contrat qui stipule que cet engagement n’interférera pas sur ses résultats scolaires. Il est même prévu que les étudiants présentent leurs notes à leurs moniteurs. « En ce qui me concerne, cela a été une motivation supplémentaire pour terminer mes études secondaires avec honneur. Il ne m’a pas fallu longtemps pour découvrir que la profession de pompier était faite pour moi. Pas question de rater un entraînement, ni de me faire mettre dehors parce que j’avais de mauvais résultats scolaires. C’est la raison pour laquelle j’ai redoublé d’efforts à l’école , raconte GOFFAU Jérôme. « C’est aussi le cas pour la plupart des jeunes très motivés que l’on reçoit à l’Ecole des Cadets, confirme BAEKE Sébastien, l’un des instructeurs.