« Environnement et Progrès » et la Communauté Française (Waremme)

En avril 1983, l’ASBL « Environnement et Progrès », présidée par le député COEME Guy, conclut une convention avec la Communauté Française, portant sur l’éducation à la santé dans l’arrondissement de Huy-Waremme.

Elle compte axer son projet sur l’alimentation dans les hôpitaux, les collectivités et les écoles.

Des cours d’éducation routière (Waremme – Liège)

Durant les premières semaines de 1983, le groupe territorial de la province de Liège de la gendarmerie nationale dispense à Waremme des cours d’éducation routière, aux enfants de 9 à 13 ans, qui fréquentent les écoles de Waremme et des alentours.

Ces cours sont donnés au hall omnisports de la rue des Prés.

Le 28 août 1944, le centre de Waremme est bombardé

Bombardement de Waremme en 1944

A quelques jours de la Libération, le 28 août 1944 à 18h30, un bombardement de Waremme est effectué par des chasseurs-bombardiers P38 « Lightning » du 479th Fighter Group de la 8th Air Force.

Le major CARTER de l’US Air Force constate que la gare de Waremme est opérationnelle et décide de la bombarder. Les premières bombes visent la voie de chemin de fer. La première explose près de l’Avenue Emile Vandervelde, faisant voler en éclat les vitres des maisons avoisinantes. Les mitrailleuses entrent également en action. Deux autres bombes font exploser les Etablissements « Hesbaco ». L’engin suivant atteint la rue Joseph Wauters, an face de la pharmacie « GIELEN » et détruit les maisons MATHOT, RENIER, WUIPIEDS, PUTZEYS et GONTHIER.

La maison de PUTZEYS Louis, touchée de plein fouet, s’effondre. L’électricien a la vie sauve, mais son épouse, PERQUI Henriette, qui tient un atelier de couture dans l’habitation, décède, tout comme sa belle-mère et ses deux ouvrières. Les quatre femmes se trouvaient dans la maison au moment du sinistre.

Les vitres et les toits de la Justice de Paix et des écoles communales sont soufflés.

Au total, l’attaque coûte la vie à 14 habitants et endommage gravement une cinquantaine de maisons et bâtiments du centre-ville. Les écoles et la Justice de Paix, bordant la Place de la Gendarmerie (Qui deviendra la Place Albert 1er), gravement endommagés, devront être démolies.

Une bombe frappe le bâtiment des grains « WERY » (Hesbaco) et deux autres tombent près des voies du « fond d’or » ainsi qu’aux environs des établissements « Bauduin ». Des wagons sont atteints. Des maisons s’effondrent au début de l’actuelle rue Gustave Renier. Le café Heine où l’on joue au whist est pulvérisé, ainsi que la banque voisine. La maison COEN est également atteinte. L’instituteur à l’école de Longchamps, originaire de Lantremange, BERGER Léon, âgé de 31 ans, est jeté par le déplacement d’air sur le monument aux morts. Il mourra le lendemain d’une fracture du crâne. MOTTARD Marcel, blessé aux yeux par des éclats de vitres, en restera aveugle.

Lorsque les avions se sont éloignés, des mineurs habitant la ville creusent une galerie dans les décombres de la rue Renier, pour retrouver les cadavres des victimes et les quelques rescapés, dont on entend les appels plaintifs et poignants.

Les 14 victimes civiles de ce bombardement sont :

  • BERGER Léon, instituteur (blessé, il décèdera le lendemain)
  • BIERNA Henri, joueur de football, âgé de 38 ans
  • LAMBERT Charles, dit « Charly, licencié en dentisterie de l’Université de Liège, âgé de 26 ans
  • LARDINOIS Camille
  • LHOEST Elise, épouse CLAES, âgée de 69 ans
  • MARTINAUX Joseph
  • NOBEN Albert, grossiste en fruits, âgé de 46 ans
  • MALAXHE Marie, veuve PERQUI, mère de PERQUI Henriette, âgée de 61 ans
  • PERQUI Henriette, âgée de 39 ans, épouse de PUTZEYS Louis
  • RENIER-FRANCOIS Charlotte, âgée de 75 ans
  • SERVAIS Georgette, apprentie-couturière, âgée de 15 ans
  • SERVAIS Odette, apprentie-couturière, âgée de 17 ans
  • YANS Arthur, tailleur à l’avenue Reine Astrid.

Note: la quatorzième victime est BALTAZAR Eugénie, qui décède dans l’explosion de la bombe qui tombe sur Grand-Axhe.

L’architecte waremmien LOGNARD Fernand rédigera un rapport d’expertise sur la catastrophe. Il écrira: « … la quasi-totalité des biens meublés a été complètement anéantie et dans les décombres, on n’a pu constater la présence des morceaux de divers objets sans même pouvoir en définir la provenance … » Sa réflexion laisse imaginer la violence du souffle de l’explosion !

place albert 1er après le bombardement du 28 mai 1944

place albert 1er après le bombardement du 28 mai 1944

« Zones 30 » près des écoles de Waremme

Le 20 juin 2005, le Conseil Communal de Waremme décide d’instaurer des « zones 30 km/h » aux abords de toutes les écoles de l’entité.

Des radars préventifs près des écoles à Waremme

Le 26 janvier 2004, le conseil communal de Waremme décide d’installer deux radars préventifs, qui affichent la vitesse des véhicules, aux abords des écoles. Ces radars datent de 1998 et doivent faire l’objet d’une remise à niveau.

Il y aura une « Semaine du Théâtre » à Waremme

Le 14 décembre 2001, l’échevin de la culture de Waremme, MIGNOLET Vincent, annonce qu’une « Semaine du Théâtre » sera organisée, en avril 2002, pour les enfants qui fréquentent les écoles de Waremme, en collaboration avec le centre culturel de la ville.

Waremme en 2001

En mai 2001, Waremme compte 13.400 habitants (soit 5.700 ménages), 250 commerces, 5 écoles (soit 5.000 élèves), 2 hôpiteaux, 5 maisons de repos, 1 zone d’activités industrielles et artisanales.

Installation du Conseil Communal des Jeunes (Waremme)

Le 6 décembre 1993, le conseil communal des jeunes est officiellement installé à Waremme. Il est composé de 21 conseillers, de 12 à 15 ans, élus démocratiquement dans les écoles de la ville. Ils sont encadrés par GRZESINSKI Tony, animateur à Infor-Jeunes Waremme, et par HEBETTE Ariane, membre du collège échevinal de Waremme.

Des « Surveillants Habilités » à Waremme

Le 1er juin 1992, la police de Waremme lance un appel à des « Surveillants Habilités » pour améliorer la sécurité des enfants sur les voies publiques. Ils assureront, notamment, la traversée de la chaussée à proximité des écoles.

La Reine Fabiola à Waremme

reine fabiola

reine fabiola

Le 22 septembre 1987, la REINE FABIOLA effectue une visite à Waremme, à l’occasion de la création du Conseil Communal des Enfants.

Ce Conseil compte 21 conseillers élus dans les classes de 5ème et 6ème années primaires de toutes les écoles de la ville, tous réseaux confondus.

Deux jeunes conseillers, DOYEN Véronique et BRIERS Raphaël, remettent à la Reine une Charte intitulée: « L’enfant, acteur de sa ville ».

La Reine remet une médaille en étain, frappée aux armoiries de la ville, aux conseillers qui terminent leur mandat:

  • CAJALJ Stéphan
  • MANGON Nicolas
  • FOCANT Catherine
  • DELCHAMBRE Valérie
  • ROTH Jean-Philippe
  • ABSIL Marie
  • FRANCOIS Etienne
  • LINDEN Olivier
  • WILMOTTE Gaëtan
  • DANEAU Emmanuëlle