Guillaume Joachim à l’honneur (Waremme)

Le 11 novembre 1938, une fête est organisée à la Maison du Peuple de Waremme, en l’honneur du bourgmestre, JOACHIM Guillaume et à l’occasion de ses 30 ans de vie politique et de ses 24 ans de mayorat.

A cette occasion, un discours est prononcé par WAUTERS Arthur. Il déclare notamment:

« Pendant 30 ans, Guillaume JOACHIM s’est battu pour le socialisme, il a transformé cette ville dont on parlait naguère avec dédain. Ses routes, sa situation sanitaire, ses habitations, ses édifices publics et surtout ses écoles font l’admiration de tous ceux qui s’en approchent. »

Sont notamment présents à cette fête:

  • LEIST Walthère
  • SCHLUSMANS Joseph
  • MONJOIE Henri
  • HOEN Jules
  • JOACHIM Elie

L’éducation physique à l’école (Waremme)

En octobre 1935, une circulaire du Ministre de l’enseignement BOVESSE prévoit trois leçons d’éducation physique par semaine dans les écoles du royaume. A l’Ecole Moyenne de l’Etat de Waremme (qui deviendra l’Athénée Royal), Monsieur HENDRIX et Mademoiselle MEUNIER sont désignés pour dispenser ces cours.

Le « Jardin Communal » de Guillaume Joachim (Waremme)

En 1914, le bourgmestre de Waremme s’enfuit et JOACHIM Guillaume prend sa place. Il va prendre l’initiative d’un « Jardin Communal ». Des terrains situés entre Waremme et Hartenge son utilisés à cet effet. L’objectif est double :

– la culture de pommes de terre, poireaux et autres plantes potagères qui va permettre à l’administration communale et au Bureau de Bienfaisance de préparer la soupe qui sera distribuée gratuitement aux élèves des écoles (soupe scolaire) et aux plus démunis (soupe familiale) ;

– l’occupation d’une quarantaine de chômeurs pendant une bonne partie de l’année, ce qui leur permettra d’échapper à une éventuelle déportation en Allemagne.

Enseignement obligatoire pour les enfants de 6 à 14 ans (Belgique)

Le 9 mai 1914, une loi rend l’enseignement obligatoire, en Belgique, pour les enfants de 6 à 14 ans. En outre, elle répartit uniformément les subsides de l’Etat entre les différents types d’écoles.

Evolution de la population de Waremme au 19ème siècle

De 1815 à 1880, la population de Waremme est passée d’environ 1.200 à près de 3.000. Cet accroissement de population va entraîner la création d’écoles nouvelles : en 1851 une école moyenne de l’Etat de Waremme, qui deviendra l’Athénée royal ; en 1855 une école moyenne catholique, l’actuel collège Saint-Louis ; en 1866 l’Institut des Filles de la Croix, qui sera plus tard intégré au collège.

Les écoles communales de Waremme et la Justice de Paix vont déménager

Le 22 mai 1866, la prairie Boux, d’une superficie de 83 ares 20 centiares, située au pied de la rue de la Station (qui deviendra plus tard l’avenue Reine Astrid), est achetée par la commune de Waremme pour une somme de 22.000 francs.

Le conseil communal désire y installer les Ecoles communales et la Justice de Paix.

L’acte d’achat est passé devant le notaire LEJEUNE Jules.

Réorganisation de l’école (Waremme – Belgique)

En 1797, une loi française de 1795 (3 Brumaire de l’An IV) est appliquée en Belgique et dans la région de Waremme.

Elle prévoit la création de nouvelles écoles dans les départements annexés. Les dirigeants républicains veulent, pour le bien-être et la gloire de la République, ériger de nouvelles écoles qui propageront les principes de liberté, d’égalité et où la morale républicaine se substituera au catéchisme. Cette loi prévoit que la nomination des enseignants échappe aux municipalités, qui ne peuvent formuler que des propositions. Cette loi va rencontrer l’opposition d’une part importante de la population, qui reste attachée à l’ancien système scolaire.

La Hesbaye après la chute de l’empire romain

Après 486 la chute de l’Empire Romain, la Belgique passe donc sous la domination des Francs, qui s’installent durablement. Ils adoptent les usages des Gallo-Romains. Ils divisent le pays en différentes provinces ou « pagi ».

Le pagus hasbaniensis est le plus grand et s’étend bien au-delà de la limite de la Hesbaye actuelle. Ce vaste territoire est administré au nom du Roi par un fonctionnaire qui porte le titre de Comte. Cette région est peu peuplée. Au fil du temps, le pagus hasbaniensis se fractionne en différents comtés. L’un d’eux prend le nom de Haspinga, mais on ne sait au juste où il est situé (A-t-il Waremme pour capitale ? C’est ce que présument un certain nombre d’historiens).

On sait que la région d’Oreye à Hasselt fait partie du Comté de Looz ; que la zone méridionale de cette région fait partie des Comtés de Huy et de Moha ; que la zone occidentale de cette région (Landen, Hannut, Léau jusque Louvain) fait partie des Comtés de Louvain et de Brunengerunz ; que la zone orientale constitue en fait la Cité de Liège. Il ne reste donc plus que le centre de la Hesbaye pour y placer le Comté de Haspinga.

Les écoles gallo-romaines vont progressivement se désorganiser, à mesure que les Francs étendent leur domination sur la Gaule.

Premières écoles fondées en Gaule

Entre – 50 et – 40, les premières écoles sont introduites en Gaule Belgique par les Romains. Elles vont perdurer pendant la période gallo-romaine.