En avril 1977, l’abattoir communal de Waremme reçoit des bêtes de la région, du pays et de l’étranger. Après abattage, la viande est écoulée à Waremme (chez les bouchers-charcutiers), dans les grandes surfaces du pays, ou est exportée.
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Inondations aux Jardins de Berloz
Entre 2022 et novembre 2024, la pépinière « Les Jardins de Berloz », installée au n° 1 de la rue Hameau de Crenwick à Berloz, est inondée à 7 reprises. La cause de ces inondations à répétition réside dans le rebouchage d’un fossé, par le SPW Mobilité, qui empêche l’écoulement normal des eaux de pluie. Les gérants de la pépinière sont THOMAS Hugo et CASTIGLIONE Julie.
La brasserie des Récollets (Waremme)
Vers 1638, la brasserie des Récollets est située à une certaine distance de l’église du couvent (à l’endroit qui sera occupé bien plus tard par l’atelier de l’imprimeur DETHISE Fernand).
Elle est constituée de voûtes en plein cintre de 7 mètres sur 7, en petites briques d’un rouge vif. Le bâtiment est ceint de murs de 75 centimètres d’épaisseur. L’encadrement de l’entrée est en pierre de taille sculptée, avec au bas une ouverture permettant l’écoulement des eaux résiduaires de la brasserie.
Il faut curer les rigoles et fossés (Crisnée)
Le 30 septembre 1920, le conseil communal de Crisnée demande à la râperie de Fexhe que ses ouvriers, préposés à la surveillance de l’écoulement des eaux de lavage des betteraves, continuent leur travail de curage des rigoles et fossés, depuis Kemexhe, jusqu’au-delà du territoire de Crisnée.
La fontaine Saint-Michel vandalisée (Waremme)
En mars 2018, la fontaine « Saint-Michel » de la rue de Berloz à Waremme est détériorée par des vandales: le tuyau en fonte, qui sort du mur pour faire s’écouler l’eau, est descellé.
Les sucreries sentent mauvais (Waremme)
En novembre 1874, Madame MOUREAUX, veuve LAMBERT, se plaint au Conseil Communal de Waremme, de l’écoulement considérable des eaux provenant de la Sucrerie Centrale de Waremme et de leur odeur fétide. Ces eaux se déversent dans le canal, en face de sa maison.
Rapport du Comité de Salubrité Publique (Waremme)
Le 11 octobre 1866, le Conseil Communal de Waremme prend connaissance du rapport du Comité de Salubrité Publique concernant les problèmes sanitaires à Waremme.
Ce rapport préconise:
- D’interdire aux bouchers de laisser couler le sang des animaux hors de leur étal. -(Le bourgmestre amende cette proposition en précisant que cette interdiction ne doit pas s’appliquer aux bouchers recueillant le sang des animaux qu’ils tuent, pour le livrer à l’industrie sucrière.)
- D’interdire le séjour prolongé, à l’extérieur, des vieux os nécessaires à la fabrication du « noir animal » utilisé dans les sucreries; de veiller à ce que ces établissements soient toujours maintenus dans de bonnes conditions d’hygiène par l’emploi de désinfectants, tels le chlorure de chaux et l’eau phéniquée. – (Le bourgmestre annonce qu’il a eu, à ce sujet, un entretien avec Messieurs MOMMENS et LAURENTY. Ces derniers s’engagent à ne plus faire calciner eux-mêmes d’os et à acheter le « noir animal » nécessaire à la fabrication de sucre. Ils promettent donc de ne plus acheter de vieux os et de veiller aux conditions d’hygiène de leur établissement.)
Remarque: Dans le processus de fabrication du sucre, l’entreprise sucrière clarifie la solution obtenue par le traitement et le raffinage des betteraves, en ajoutant 5% de « noir animal » en poudre et 0,5% de sang de boeuf. Le « noir animal » est obtenu par la combustion d’os d’animaux, fournis par les équarrisseurs. Cette combustion engendre une importante pollution olfactive.
L’écrémeuse Mélotte (Remicourt)
En 1888, avec des moyens rudimentaires, MELOTTE Jules, de Remicourt, met au point une écrémeuse à force centrifuge, dont le bol est suspendu à un axe mobile (contrairement aux machines existantes, dont le bol est soutenu).
Pour cette innovation, il recevra le Prix du Progrès, au Grand Concours International de Bruxelles. Elle va provoquer une révolution dans les milieux agricoles et entraîner une extension considérable des installations de l’entreprise.
Elle se compose d’un bâti en fonte portant le mécanisme construit en acier et en bronze.
Sur la face supérieure, se trouve le bac-réservoir en fer blanc, dans lequel on verse le lait immédiatement après la traite. Le lait fraîchement trait a une température de 30 à 35 degrés, température la plus favorable pour la séparation de la crème et du lait maigre.
En ouvrant le robinet de ce réservoir, le lait passe dans le régulateur d’alimentation, d’où il s’écoule dans le bol ou turbine.
La vitesse nécessaire est obtenue en faisant 40 tours de manivelle par minute. Le lait entier, arrivé dans le bol, est soumis à l’action de la force centrifuge. Il se sépare immédiatement en deux parties: la crème et le lait maigre.
Aussitôt le réservoir vidé, la séparation complète de la crème et du lait est réalisée. Il ne reste plus alors qu’à laver le bassin et la turbine.